Affaire « engrais frelatés » : Bakary Koné, un député de la majorité présidentielle, réclame la tête du ministre Tréta

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Affaire « engrais frelatés » : Bakary Koné, un député de la majorité présidentielle,  réclame la tête du ministre Tréta
Bakary Koné

L’Affaire dite des « engrais frelatés » n’a pas fini de dévoiler tous ses secrets. Elle surgit encore. Si, dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, le ministre du Développement rural, Dr Bocary Tréta, a une fois été interpellé le 18 juin 2015 par le député Bakary Koné, élu sous les couleurs de l’Adema à Koutiala, ce dernier vient de réitérer sa volonté de ne pas s’arrêter à mi-chemin. Après cette première interpellation infructueuse, l’honorable Koné revient à la charge et envisage un nouveau duel oratoire avec le ministre du Développement rural  sur la question  des engrais frelatés, lors de la prochaine session ordinaire de l’Assemblée nationale qui s’ouvrira en octobre 2015.

 

Cette information a été donnée par l’honorable Bakary Koné lui-même, lors d’une conférence de presse qu’il a animée, le samedi 15 août 2015, à la Maison de la Presse. Le député baroudeur avait à ses côtés  le président du groupe parlementaire de l’Adema-Asma, l’honorable Issa Togo,  et l’honorable Nanko Amadou Mariko. Selon lui, le Premier ministre devrait démettre le ministre Tréta,  sinon, ce serait à  Tréta lui-même de  quitter le gouvernement pour préserver sa dignité. Le conférencier principal a rappelé  qu’il avait déjà  interpellé le ministre du Développement rural sur cette affaire d’engrais de mauvaise qualité.  Mais,  le parlementaire reproche au ministre Tréta de  n’avoir  répondu à aucune de ses 17 questions. « Monsieur le ministre, des informations concordantes font état de la livraison pour cette campagne agricole 2015, par appel d’offres, des quantités importantes d’engrais de mauvaise qualité livrés aux paysans de la CMDT, pouvez-vous nous confirmer ces informations ? Si oui, pouvez-vous nous décrire les conditions dans lesquelles cela s’est conduit ? Quelle est la quantité d’engrais de mauvaise qualité introduits  dans notre pays ? Où se trouvent actuellement ces engrais ? Peut-on les retirer ? A combien s’élèverait la perte de la production agricole si cet engrais venait à être utilisé ? Comment les marchés ont-ils été attribués ? A quel moment précis avez-vous été informé que ces engrais sont de mauvaise qualité? Les dispositions sont-elles déjà prises par votre département pour remplacer les quantités  de mauvaise qualité afin de sauver la campagne en cours ? » a enchaîné l’honorable Koné. A toutes ces  questions, martelées lors de son interpellation par les députés, à l’Assemblée nationale, le ministre Tréta n’a pas trouvé une seule réponse. Or, depuis, le député Bakary Koné ne lâche plus  le ministre du Développement rural qui, selon lui,  n’est pas clair dans cette affaire.

Mais, le ministre  Bocary Tréta  n’a pas que des ennemis dans la gestion de l’affaire des engrais inutilisables, car, de l’aveu même du député, certains députés avaient ovationné le ministre lors de son interrogation à l’Hémicycle. « Le ministre Tréta et ses complices sont nos rebelles, a fulminé l’honorable Koné. Ils ont trahi le président IBK. A cause de l’engrais de mauvaise qualité, la récole du coton de cette année n’atteindra pas celle de l’année précédente. L’hectare compte 83 000 pieds de coton, mais aujourd’hui aucun hectare ne compte 60 000 pieds. Tout ceci me fait dire que la récolte de cette année ne sera pas à la hauteur de l’année précédente. Les engrais de mauvaise qualité sont dangereux pour nos cultures et j’ai le devoir de dénoncer tout ce qui n’est pas bon. Plus de 400 cultivateurs disent que l’engrais de Somadeco n’est pas de bonne qualité.» Et l’élu  Adema de promettre  une autre interpellation du ministre Tréta à la session prochaine,  affirmant qu’il a d’autres preuves pour accabler le ministre, par ailleurs Secrétaire général du parti au pouvoir (RPM), et l’obliger à se mettre à l’écart de l’action gouvernementale. En réponses aux questions des journalistes, ce député très engagé dans la poursuite de la vérité sur les engrais frelatés distribués aux cotonculteurs du Mali,  a estimé qu’il est impératif que  le Premier ministre renvoie  le ministre Tréta, ou que  ce dernier   parte tout seul, dignité oblige.  « Je soumettrais un rapport sur l’engrais de mauvaise qualité au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta dès la fin de mes enquêtes, menace-t-il. Et «  Si aucune disposition n’est prise, je rencontrerai  à nouveau la presse», ajoute-t-il.

 

Aguibou Sogodogo

 

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75 COMMENTAIRES

  1. Les députés ne sont pas juste en train défendre le peuple, ils sont en train de se chercher une renommée. Bafou machin a tenté de d’assurer ses arrière dans sa circonscription lors d’une sortie des restitutions de circonstance. Déjà qu’on dit même de lui qu’il ne serait pas clean dans cette affaire d’engrais. Voici qu’un autre macaque fait son One man show. Affaire à suivre. Les politiques du même parti politique en mode ridicule.

  2. Ahhh !!! On est fatigué avec cette affaire d’engrais frelaté. La magouille ne date pas d’aujourd’hui. L’interpellation de TRETA est une fois de plus de la comédie. Si réellement, il est impliqué dans cette affaire d’engrais dit de mauvaise qualité, il répondra de ces actes devant la justice malienne. Laissons la justice faire son travail. Le mec de l’organisation du sommet France Afrique est un exemple de rendez-vous avec son passé. Pourquoi au tant de théâtre pour une affaire que les autres peuvent gérer.

  3. AFFAIRE ENGRAIS FRELATE

    L’avis d’appel d’offre en question était tout sauf juste et ouvert, car l’un des gros fournisseurs de la place, Djadié Ba, PDG de Gnoumani -sa, a été exclu du marché. Des consignes fermes auraient été données là où il faut pour empêcher Djadié Bah d’acquérir le dossier d’appel d’offre.
    En affaire, c’est comme à la guerre (il n’ya pas de pitié). Furieux de sa mise à l’écart d’un marché très juteux, on le sait, l’opérateur économique n’est pas resté assis en croisant les doigts, il a informé qui de droit et a mis ses relations en contribution jusqu’à l’extérieur du pays.
    Lorsque les premières commandes d’engrais, de pesticides et de semences sont arrivées sur le sol malien, Djadié Ba a passé le relais aux députés Bafotigui Diallo du Rpm, ensuite Bakary Koné de l’Adéma (un allié du Rpm). La suite est connue car, dès le vendredi 28 mai 2015, dans le N°167, votre bihebdomadaire préféré, Le Tjikan, a vu juste en titrant à sa une « le ministre Tréta bientôt dans un champ d’épines… »
    Les dessous politiques d’un scandale financier
    En interpelant le ministre du Développement Rural devant l’Assemblée Nationale pour qu’il s’explique des tenants et aboutissants de l’affaire d’engrais de mauvaise qualité importé, le député Bafotigui Diallo du Rpm attira l’attention de l’opinion sur les dessous politiques de cette affaire en ces termes : « quand il s’agit des intérêts du pays, le parti passe en second plan… » « Je ne veux pas que l’image de notre parti et du président IBK soient associées à des actions qui puissent les porter préjudice un jour… ».

    Il faut rappeler que lors des législatives de 2013, le Pdg de Nyumani-sa, Djadié Ba sous les couleurs de l’ADP-Maliba a été un candidat sérieux contre celui du Rpm dans la circonscription électorale de Nionon. Au second tour, le Rpm l’emporta après que la Cour Constitutionnelle ait annulé de nombreuses voix favorables à Djadié Ba pour cause d’irrégularités. Après cet 1er affrontement dans les urnes, le Rpm ne voudrait plus faire cadeau à Djadié Ba. Et, lui accordé un marché juteux comme celui des engrais, même s’il répond aux critères, équivaut à financer un adversaire politique.

    De tout ce qui précède, le ministre du Développement Rural apparait dans l’opinion publique, comme le principal suspect dans l’affaire d’importation à coût de milliards, d’engrais de mauvaise qualité et en grande quantité au titre de la campagne agricole 2015/2016. Va-t-il tomber seul ?

    Diadié Bah, opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certain temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne.
    Usant de son influence de conseiller spécial à la présidence, cet opérateur économique ne recule devant rien. Il s’est longtemps joué de la justice malienne dans l’affaire des exonérations en s’octroyant les faveurs de certains juges contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’on se rappelle de l’ascension fulgurante de sa société Nioumani.SA, qui s’est vu du jour au lendemain imposée sur le plan national comme l’une des plus grandes sociétés importatrices d’engrais au Mali. Il est d’ailleurs le seul opérateur ayant bénéficié de toutes les campagnes d’exonération et son quota du lot global. Qui pouvait refuser un marché au tout puissant conseiller spécial du président ATT et non moins membre du fameux Pdes ?

    Ainsi, Diadié Bah aidé de son influence de membre du Pdes a pu hisser sa société à un niveau incroyable avec un chiffre d’affaires important, un parc automobile des plus fournis après Gdcm, acquis en l’espace de quelques années.
    Ne reculant devant rien, il vient de réussir à l’aide de faux documents à faire condamner l’Etat à travers des agents du ministère de l’Agriculture à la dernière session de la cour d’assises, par l’arrêt n°192 du 13 décembre 2013 à lui payer la somme d’un milliards neuf cent douze mille cent trente-huit Francs CFA à titre de dommages et intérêts, car il accuse ces agents de faux en écriture, corruption et complicité. Nioumani.SA estime avoir été lésé par ces agents dans le cadre de leur fonction et que leurs actes lui auraient causé, tenez-vous bien, un préjudice moral.
    Sachant que l’Etat malien à travers le Ministère de l’Agriculture est civilement responsable des agents incriminés, il est le véritable condamné.

    Le rappel des faits sur les 3 milliard
    Les faits remontent aux années 2008 et 2009 où le gouvernement dans le cadre de l’initiative riz a décidé de subventionner les engrais et semences certifiées en les faisant parvenir aux producteurs agricoles à travers des opérateurs économiques sur la base de cautions techniques délivrées par les services compétents du Ministère de l’Agriculture.
    C’est ainsi que pour couvrir la campagne agricole 2010-2011, la société Nioumani.SA affirme avoir fourni aux producteurs de la région de Koulikoro des quantités d’intrants dont le montant s’est élevé à 3.431.065.251 FCFA, alors même que les besoins de la région en cette campagne sont estimés selon les structures d’Agriculture à 1.800 000 000 FCFA. A l’époque, les services techniques du ministère des finances et le ministre de l’agriculture en personne avaient condamné le montant hors norme de la Société Nioumani-SA.
    Selon les explications qui nous ont été fournies, les travailleurs de la société, qui devaient exécuter le marché de livraison d’engrais, étaient bien au courant que plus des deux tiers des cautions étaient fausses. Ils savaient aussi que les informations y figurant (superficies, tonnages d’engrais, d’urée…, dates de livraisons et de réceptions…) étaient incorrectes. Malgré cela, ces travailleurs ont acheminé les documents jusqu’à la Direction de Gnoumani SA. Laquelle n’a pas hésité à présenter les cautions aux ministères de l’Agriculture et des Finances pour être payée par le Trésor public. Pour résumer la thèse des techniciens, si certains agents des services agricoles ont fauté, c’est naturellement avec la complicité des travailleurs de Gnoumani SA, y compris la Direction.
    Mais le scandale financier a été évité à l’époque de justesse, grâce à la vigilance de la Direction nationale de l’agriculture, à quelques encablures de la tenue du Conseil Supérieur de l’Agriculture. Depuis, on sait que c’est sur le cercle de Kati que Diadié Bah et ses acolytes avaient jeté leur dévolu. D’ailleurs, c’est dans la même zone que la suspension de Gnoumani SA court toujours, pour ce qui concerne la livraison d’engrais.
    Appelé à la barre à l’audience de la cour d’appel du 05 mars 2013, Moussa Camara, Directeur national adjoint de l’agriculture a répliqué en soutenant qu’il ne connait pas cet employé de commerce encore moins le rencontrer pour traiter une quelconque affaire de cautions » On a constaté un surplus de production de cautions techniques en dehors des zones ciblées. La quantité d’engrais annoncée n’a pas été fournie. Nous sommes formels », a-t-il ajouté.
    Sur la même lancée, Daniel S. Kelema, Directeur National de l’agriculteur a indiqué qu’il « s’est rendu compte d’un dépassement de 175% de la facture de Gnoumani-SA de la subvention d’engrais de l’Etat. Selon lui, dans le rapport de mission portant sur 8 fournisseurs, des anomalies ont été décelées au niveau de la Société Gnoumani SA. » Le problème se situe au niveau de Kati avec 314 cautions qui sont fausses. Cependant, 143 cautions sont bonnes parce que la quantité d’engrais a été fournie. Le montant à payer est évalué à 121 Millions 700.000 FCFA. Les cautions sont délivrées en fonction de la superficie déterminée. Sur les 463 cautions, 314 ont été remises à qui de droit, a expliqué le Directeur national de l’agriculture.
    Le représentant du Contentieux de l’Etat a, pour sa part, demandé à la Cour de mettre l’Etat hors de cause dans cette affaire de surfacturation de consommation d’engrais. Pour lui, il s’agit d’une entreprise frauduleuse. Et que la moralité de la société Gnoumani SA reste douteuse.
    L’ultime démarche de l’opérateur économique-magouilleur fut en direction de Koulouba. Le Président de la République, Amadou Toumani Touré, très conciliateur, dont il était le conseiller, mais bien informé de la gravité du dossier, lui a fermé sa porte. Dans les jours qui suivirent cette rencontre avortée, ATT a démontré qu’il voulait faire jaillir la lumière dans cette sale affaire, en limogeant le Chef de la Brigade du Pôle économique et financier de Bamako. Celui-là même qui, selon nos sources, aurait tenu des propos «partiaux», lors des interrogatoires dans ce dossier. Il serait revenu aux oreilles du Chef de l’Etat que cet Officier – enquêteur voulait étouffer l’affaire, en faveur, bien sûr, de Diadié Bah.

    C’est au cours d’une inspection de routine portant sur les subventions de l’Etat que la société Gnoumani SA de Diadié Bah a été épinglée par les services techniques du Ministère de l’Agriculture qui ont découvert une importante fraude en procédant au recoupement des factures concernant les subventions. Ils ont découvert que « Gnoumani-Sa » du puissant conseiller du président ATT, Diadié Bah a produit deux factures d’un montant total de 2.223.754.443 CFA pour la seule Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Koulikoro. Or il se trouve que l’ensemble des besoins de cette région ne dépasse pas 1, 8 Milliard CFA. Alors que plusieurs sociétés ont livré pour couvrir les besoins de la Région de Koulikoro, notamment : Somadeco, Société Mali Paysans sarl, Toguna, Smci sarl et « Gnoumani-Sa » de Diadié Bah qui réclame 2,2 milliards. Pendant qu’il n’a pas livré plus de 20% des engrais dans la région de Koulikoro.
    Sur la base des informations qu’il a publiées, « Gnoumani-Sa » a plutôt livré dans les régions de Sikasso et Ségou. Et l’Etat, selon Diadié Bah, lui doit la somme de 3,4 milliards CFA. Si pour Sikasso et Ségou, les services techniques du ministère de l’Agriculture n’ont pas décelé d’anomalies à la date d’aujourd’hui, ce n’est pas le cas pour la région de Koulikoro. Ce qui fait dire aux autres fournisseurs que Diadié Bah monte les enchères en parlant de boycott afin de faire oublier ses fraudes dans la région de Koulikoro. Et si l’on sait que dans ce milieu tout le monde se connaît, c’est une peine perdue pour lui.

    Avec ce scandale financier dont il est le seul à avoir le secret, notre fameux opérateur économique n’est pas à son premier coup d’essai. L’on se rappelle volontiers les démêlées du même Diadié Bah dans les affaires du Paccem à Ségou et même du Pasaop. Dans ces deux affaires, il a toujours réclamé quelque chose qui ne lui est pas dû à tel point que sa société est mise sur la sellette de ces projets et programmes. Après ces affaires sulfureuses Paccem, Pasaop, c’est autour de l’Etat de se faire plumer par les soins de Diadié Bah.

    Ne se limitant pas aux scandales financiers qui risquent de le bouffer avec sa société, Diadié Bah a longtemps été aussi cité dans l’affaire de l’assassinat de Moriba Yattassaye. Un jeune opérateur économique de Niono dont le corps a été retrouvé à quelques encablures des bureaux du sous préfet de la ville l’année dernière. Même si sa culpabilité n’a pas encore été établie, nombreux sont ceux qui voient sa main derrière cette ignominie.
    Cet homme a tellement de casseroles qu’il traine, qu’il a tout fait pour s’arroger une immunité parlementaire heureusement que les 9 sages de la cour constitutionnelle n’ont pas perdu le sens du devoir comme certains l’ont fait.
    IBK a dit que nul ne serait au-dessus de la loi, qu’il en soit ainsi, afin que nul ne s’enrichisse plus impunément sur le dos de l’Etat.

  4. Les deux deputes ont faits leurs boulots de défendre l’intérêt des citoyens
    Treta est complice dans cette affaire d’engrais avéc Ibk ce deux opportunistes

  5. Une affaire des dessous politiques d’un scandale financier :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    L’avis d’appel d’offre en question était tout sauf juste et ouvert, car l’un des gros fournisseurs de la place, Djadié Ba, PDG de Gnoumani -sa, a été exclu du marché. Des consignes fermes auraient été données là où il faut pour empêcher Djadié Bah d’acquérir le dossier d’appel d’offre.
    En affaire, c’est comme à la guerre (il n’ya pas de pitié). Furieux de sa mise à l’écart d’un marché très juteux, on le sait, l’opérateur économique n’est pas resté assis en croisant les doigts, il a informé qui de droit et a mis ses relations en contribution jusqu’à l’extérieur du pays.
    Lorsque les premières commandes d’engrais, de pesticides et de semences sont arrivées sur le sol malien, Djadié Ba a passé le relais aux députés Bafotigui Diallo du Rpm, ensuite Bakary Koné de l’Adéma (un allié du Rpm). La suite est connue car, dès le vendredi 28 mai 2015, dans le N°167, votre bihebdomadaire préféré, Le Tjikan, a vu juste en titrant à sa une « le ministre Tréta bientôt dans un champ d’épines… »
    Les dessous politiques d’un scandale financier
    En interpelant le ministre du Développement Rural devant l’Assemblée Nationale pour qu’il s’explique des tenants et aboutissants de l’affaire d’engrais de mauvaise qualité importé, le député Bafotigui Diallo du Rpm attira l’attention de l’opinion sur les dessous politiques de cette affaire en ces termes : « quand il s’agit des intérêts du pays, le parti passe en second plan… » « Je ne veux pas que l’image de notre parti et du président IBK soient associées à des actions qui puissent les porter préjudice un jour… ».

    Il faut rappeler que lors des législatives de 2013, le Pdg de Nyumani-sa, Djadié Ba sous les couleurs de l’ADP-Maliba a été un candidat sérieux contre celui du Rpm dans la circonscription électorale de Nionon. Au second tour, le Rpm l’emporta après que la Cour Constitutionnelle ait annulé de nombreuses voix favorables à Djadié Ba pour cause d’irrégularités. Après cet 1er affrontement dans les urnes, le Rpm ne voudrait plus faire cadeau à Djadié Ba. Et, lui accordé un marché juteux comme celui des engrais, même s’il répond aux critères, équivaut à financer un adversaire politique.

    De tout ce qui précède, le ministre du Développement Rural apparait dans l’opinion publique, comme le principal suspect dans l’affaire d’importation à coût de milliards, d’engrais de mauvaise qualité et en grande quantité au titre de la campagne agricole 2015/2016. Va-t-il tomber seul ?

    Diadié Bah, opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certain temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne

  6. Les dessous politiques de cette affaire d’engrais frelaté.
    Diadié Bah, opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certain temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne.
    Usant de son influence de conseiller spécial à la présidence, cet opérateur économique ne recule devant rien. Il s’est longtemps joué de la justice malienne dans l’affaire des exonérations en s’octroyant les faveurs de certains juges contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’on se rappelle de l’ascension fulgurante de sa société Nioumani.SA, qui s’est vu du jour au lendemain imposée sur le plan national comme l’une des plus grandes sociétés importatrices d’engrais au Mali. Il est d’ailleurs le seul opérateur ayant bénéficié de toutes les campagnes d’exonération et son quota du lot global. Qui pouvait refuser un marché au tout puissant conseiller spécial du président ATT et non moins membre du fameux Pdes ?

    Ainsi, Diadié Bah aidé de son influence de membre du Pdes a pu hisser sa société à un niveau incroyable avec un chiffre d’affaires important, un parc automobile des plus fournis après Gdcm, acquis en l’espace de quelques années.
    Ne reculant devant rien, il vient de réussir à l’aide de faux documents à faire condamner l’Etat à travers des agents du ministère de l’Agriculture à la dernière session de la cour d’assises, par l’arrêt n°192 du 13 décembre 2013 à lui payer la somme d’un milliards neuf cent douze mille cent trente-huit Francs CFA à titre de dommages et intérêts, car il accuse ces agents de faux en écriture, corruption et complicité. Nioumani.SA estime avoir été lésé par ces agents dans le cadre de leur fonction et que leurs actes lui auraient causé, tenez-vous bien, un préjudice moral.
    Sachant que l’Etat malien à travers le Ministère de l’Agriculture est civilement responsable des agents incriminés, il est le véritable condamné.

  7. Les noms BAKARY se fatiguent dans ce pays tantôt BAKARY TRETA, BAKARY TOGOLA, BAKARY KONÉ…….
    Quel pays a scandales répétutifs…….

  8. ” « Je soumettrais un rapport sur l’engrais de mauvaise qualité au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta dès la fin de mes enquêtes, menace-t-il. ”

    Pourquoi faire?

    Sans avoir besoin d’un quelconque rapport 🙄 Treta aurait dû être limogé d’une part et traduit devant un juge d’instruction d’autre part DES LE 1ER JOUR DU SCANDALE!

    Si tu vois qu’il est toujours sur son fauteuil aujourd’hui en dépit de ce scandale PHENOMENAL, c’est bien que sa Majesté Zonkeba le protège plus que tout comme toute le peuple l’a compris depuis longtemps dejà, hélas! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Ton rapport ne servira à rien… 😥
    Non seulement nous sommes au Mali, mais nous sommes en plus au Mali d’Ibk, alors… 😥 😥 😥

  9. Seulement au Mali on voit des députés débiles comme ça. Rien qu’à voir sa photo, on sait que c’est un CON. Il faudrait maintenant qu’il aille se faire foutre avec son histoire d’engrais. Espèce de cul-terreux de merde. Si ça continue il faut aller bombarder l’assemblée nationale, comme ça on sera débarrasser de tous ces CONS

  10. BOZO et TOTO INTELLIGENT 😀 😀 😀 la vérité finira toujours par triompher :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:Ces députés sont des envoyés, sinon les députés du nord n’arrivent pas à faire leur restitution qui est un devoir de député, pourquoi vous ne faites pas quelque chose contre cela ❓ ❓ ❓

  11. I am totally lost in this story. These are some members of the presidential majority who were the first to denounce the presence of poor quality fertilizers on Malian soil. The Minister for Rural Development is also a member of the presidential party. So therefore, this case is it not a kind of reckoning?

  12. BAKARY KONE, BAFOUTIGUI DIALLO :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: des pions poussés par certains opérateurs économiques maliens malheureux de la passation du marché public. Ils veulent faire du mal au régime du boss.

  13. Je ne vois pas pourquoi nos deux honorables, Bafotigui et Bakary sont tant préoccupés par le scandale des engrais de mauvaise qualité ? S’ils sont eux aussi des complices, ils ont intérêt à s’auto déclarer, conseil de compatriote. 😛 😛 😛 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen:

  14. Les maliens n’attendent que les conclusions de la commission ad-hoc chargée d’enquêter sur le scandale des engrais hors norme. Maintenant on peut accuser qui que ce soit. Mais Tréta est la seule personne qui est actuellement assujetti aux critiques des députés de la majorité, à savoir : Bakary Koné et Bafotigui Diallo. 💡 💡 💡 😯 😯 😯 😛 😛 😛

  15. Les maliens ne connaissent pas les fondements de la loi malienne, aucune personne ne peut-être arrêté et condamné sans preuves !!! Donc forcement il nous faut chercher les preuves !!!

  16. Le scandale des engrais frelatés n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets. Les mêmes députés interpellateurs sont des complices du scandale, à ce que je sache. Inch’allah tous les criminels au col blanc, seront démasqués. 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  17. Les dessous politiques de cette affaire d’engrais frelaté.
    Diadié Bah, opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certain temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne.
    Usant de son influence de conseiller spécial à la présidence, cet opérateur économique ne recule devant rien. Il s’est longtemps joué de la justice malienne dans l’affaire des exonérations en s’octroyant les faveurs de certains juges contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’on se rappelle de l’ascension fulgurante de sa société Nioumani.SA, qui s’est vu du jour au lendemain imposée sur le plan national comme l’une des plus grandes sociétés importatrices d’engrais au Mali. Il est d’ailleurs le seul opérateur ayant bénéficié de toutes les campagnes d’exonération et son quota du lot global. Qui pouvait refuser un marché au tout puissant conseiller spécial du président ATT et non moins membre du fameux Pdes ?

    Ainsi, Diadié Bah aidé de son influence de membre du Pdes a pu hisser sa société à un niveau incroyable avec un chiffre d’affaires important, un parc automobile des plus fournis après Gdcm, acquis en l’espace de quelques années.
    Ne reculant devant rien, il vient de réussir à l’aide de faux documents à faire condamner l’Etat à travers des agents du ministère de l’Agriculture à la dernière session de la cour d’assises, par l’arrêt n°192 du 13 décembre 2013 à lui payer la somme d’un milliards neuf cent douze mille cent trente-huit Francs CFA à titre de dommages et intérêts, car il accuse ces agents de faux en écriture, corruption et complicité. Nioumani.SA estime avoir été lésé par ces agents dans le cadre de leur fonction et que leurs actes lui auraient causé, tenez-vous bien, un préjudice moral.
    Sachant que l’Etat malien à travers le Ministère de l’Agriculture est civilement responsable des agents incriminés, il est le véritable condamné.

  18. L’honorable Koné Bakary, ne soit pas un député corrompu. Votre circonscription vous a choisi pour leur représenter auprès des hautes autorités, mais votre réaction montre que vous êtes un pion poussé depuis au niveau des individus aigris et mécontent contre le régime d’IBK.

  19. Nous devons en premier temps chercher des preuves concrètes qui peuvent faire ressortir la part de responsabilité de Tréta dans cette affaire, sinon nous ne pouvons rien contre lui dans cette situation !!!

  20. Le scandale des engrais hors norme dépasse la compréhension humaine. Les éventuelles conséquences sont néfastes. Tous les paysans sont soucieux de la campagne agricole 2015-2016. Mais le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour rattraper le manque. 👿 👿 👿 😆 😆 😆

  21. Ce n’est pas sûr que Tréta soit coupable du scandale des engrais frelatés. Aucune preuve n’a encore été trouvée contre lui. Tout ce que les gens disent sont des simples rumeurs non justifiées. Bakary Koné doit faire très attention à tout ce qu’il fera contre Tréta. Sinon les faits finiront par lui rattraper. 😛 😛 😛 😆 😆 😆 😆

  22. Tréta est innocent il n’a rien avoir dans cette affaire d’engrais frelaté 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  23. Cette histoire d’engrais frelaté :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: est un coup monté par DIADIE BAH en complicité avec certains politiciens. Il faut apporter des preuves et arrêter de vous faire de la popularité.

  24. Certes Tréta a été accusé d’être à la base de la rentrée des engrais frelatés dans notre pays, mais tant que nous ne disposons pas de preuves concrètes, il n’est pas possible de l’arrêter ou bien de le relever de ses fonctions !!

  25. Kone Vous êtes tous impliqué dans cette affaire d’engrais, vous voulez seulement faire porter le chapeau à tréta

  26. Au moment où une commission ad-hoc est en train d’enquêter sur la présence des engrais dits frelatés et les coupable du scandale, certains honorables se font encore de la peine sur la culpabilité du Ministre Bocary Tréta. Finalement ces mêmes députés ne cherchent-ils pas à cacher leur part de responsabilité ? 😆 😆 😆 🙄 🙄 🙄

  27. Attendons le remaniement ministériel prochain pour voir la sortie de tous les Ministres coupables de malversations, je dis bien coupables avec preuves à l’appui. Accuser Tréta tous les jours consistera à porter atteinte à sa culpabilité. 💡 💡 💡 😆 😆 😆

  28. Selon certaines sources d’informations, il est fort probable qu’il y’aient des engrais frelatés au Mali. Mais ce que je demande comme service aux députés interpellateurs du Ministre Bocary Tréta sur cette affaire, c’est de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Tréta n’est pas peut-être blanchi mais pour le moment l’accuser de tous les côtés revient à violer les dires de la loi : tout accusé est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie. 😛 😛 😛 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  29. Je suis totalement perdu dans cette histoire. Ce sont certains députés de la majorité présidentielle qui ont été les premiers à dénoncer la présence des engrais de mauvaise qualité sur le sol malien. Le Ministre chargé du développement rural est aussi membre du parti présidentiel. Donc de ce fait, cette affaire n’est-il pas une sorte de règlement de compte ? 😛 😛 😛 😆 😆 😆

  30. Le député Bafotigui Diallo et son collègue Bakary Koné sont des représentants de la population. Ils sont leur droit le plus absolu de dénoncer les maux et les défaillances de certains Ministres. Mais je leur demande de ne pas faire d’amalgame surtout. La commission ad-hoc nous rassurera demain. 😛 😛 😛 🙄 🙄 🙄 🙄

  31. Bocary Tréta est le Ministre malien du développement rural. Il est, tout comme beaucoup d’autres personnes, impliqué dans l’affaire des engrais frelatés. Cette affaire peut causer plusieurs dommages au peuple malien. Cela dans des domaines différents, notamment la santé, la fertilité des sols, l’agriculture,…Mais pour le moment personne ne les vrais coupables de cette histoire. 😛 😛 😛 😆 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  32. J’ai l’impression que Kone exagère un peu trop cette affaire d’engrais frelaté, ce n’est pas a lui de jouer le rôle de la justice.

  33. Ce que Diadié bah ignore, c’est que le dossier ou plutôt les traces qu’il a laissées derrière lui pendant les sales opérations sont indélébiles : 314 cautions signées de sa main, plusieurs fausses factures et autres faux documents. De plus, nos investigations nous ont permis de savoir qu’entre toutes les 314 livraisons et les signatures des cautions, il n’y avait que deux jours d’intervalle. Impossible, aux dires de certains techniciens du secteur agricole que nous avons rencontrés.

  34. Les députés Bafotigui Diallo, Bakary Koné sont tous impliqués dans l’affaire dite des engrais frelatés. Le Ministre Bocary Tréta est innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie, selon l’esprit d’une loi. Déjà une commission ad-hoc a été mise en place après l’interpellation de l’honorable Bakary Koné. Cette commission n’a pas encore dit ses derniers mots. Attendons qu’elle soumette ses conclusions à qui de droit. Ce qui est étonnant dans cette histoire c’est que Tréta a affirmé qu’il n’y a pas d’engrais frelatés au Mali. Tiébilé est perdu de la circulation de cette histoire. Au début, il était lui aussi très motivé. Les députés interpellateur de Bocary Tréta sont en exercice de leur fonction. 😛 😛 😆 😆 😆 😆

    • Je partage ton idée FATALITE, Bafotigui et Kone nous prennent pour des idiots, alors que nous sommes au courant de leurs petit jeux.

  35. C’EST TRÈS VRAI.
    C’est devenu maintenant de la folie aguerrie dans notre Assemblée. On ne s’attache plus à la mission pour laquelle on a été investi mais pour des futilités.

  36. Il se peut que Djadjeba se trouve aussi derrière cette affaire d’engrais frelaté. Par ce qu’au temps d’ATT, c’est lui qui était chargé d’amener les engrais comme il n’est plus chargé de ce poste, sa peut être une manière pour lui de se vengé

  37. TOTO INTELLIGENT 😆 😆 😆 😆
    En effet, depuis la découverte, en mai dernier, de la grosse magouille, Diadié Bah n’a pas hésité à frapper toutes les portes. Après s’être livré en spectacle devant les siens, à Niono, il a contacté l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM). Lors d’une de ses nombreuses rencontres, le président de cette institution, Bakary Togola, qui n’a pas toujours sa langue dans la poche, aurait laissé entendre que «si le ministère se montre très intransigeant sur ce dossier, c’est qu’il a des arguments solides».

  38. Cette histoire la même me dépasse y’a une petite trahison dans cette affaire. Amon avis ils doivent tous être du même avis dans cette affaire car ils sont tous dans la majorité présidentielle. Et pourquoi Kone réclame la tête de Tréta 😈 😈 😈 😈 😈

  39. Je demande vraiment aux députés de laisser cette affaire dans les mains de la justice. C’est à elle de s’en charger et non les pauvres députés comme vous êtes.

  40. Personne ne peut dire pour l’instant si Tréta est coupable ou pas dans cette affaire. On attend tous les résultats des analyses en cours.

  41. TRETA :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: a été piégé, sinon il est pour rien dans cette histoire d’engrais frelaté. S’ils ont des preuves ils n’ont qu’à apporter.

  42. On dirait que les députés n’ont plus rien à faire que l’affaire d’engrais frelaté et personne parmi eux ne parvient de prouver A+B quelle est la réalité.

  43. Tréta a déjà été interpellé par les députés de l’assemblé, je ne pense pas qu’il soit évidant que Bakary Koné l’interpelle de nouveau. après tout Kone n’est pas le seul à se rendre compte de la gravité de cette affaire.

  44. Cher député, TRETA est le plus « SAINT » dans cette affaire d’engrais. Mais certains sont décidé depuis un certain temps, dans une campagne d’acharnement de la part de certains partisans de l’ancien régime, comme TIEBILE, qui est en coalition avec certains ingrats et ignorants, qui se font passé pour des partisans d’IBK, comme ce député et le député du RPM qui a soulevé l’affaire.

  45. DIADJE BAH et ses partisans, cherchent juste à nuire au pouvoir d’IBK. Il cherchait à salir TRETA et à le décrédibiliser devant la population.

  46. A mon avis on doit attendre que les résultats des analyses qui sont en cours soient proclamés. Et après cela Tréta aura ce qu’il mérite, donc arrêtons de lui juger pour le moment

  47. Selon un adage, « c’est en fessant semblant d’être ami à ton ennemi que tu peux l’avoir aisément » Certains aigris se font passé pour des partisans du RPM, mais en réalité, ce sont des ennemis qui cherchent à venger leur criminel de patron qui est ATT et qui d’ailleurs doit être jugé pour haute trahison de la nation.

  48. TRETA doit faire très attention, ses vrais ennemis sont près de lui et se font passé pour ses collaborateurs, sinon, pourquoi, c’est un député du RPM qui a soulevé cette histoire d’engrais ? Ne dit-on pas souvent que le linge sale se lave en famille ? Et d’ailleurs cette affaire date de depuis 2000 !!!!!!!!!!! Et pourquoi ce député de l’ADMA l’interpelle maintenant.

  49. «Il faut que nous soyons sérieux. La question des intrants frelatés m’importe énormément. Je ne tolérerai aucune espèce de faiblesse dans ce domaine-là, que des gens puissent s’amuser à fournir à nos paysans des engrais frelatés. Non ! Il s’agit d’une question de santé publique, de morale et l’éthique avec laquelle je serai intraitable. Donc, tous ceux qui se cachent dans ce secteur-là et pensent pouvoir se jouer de nous, se jouent d’eux-mêmes. Ils se trompent parce que nous les démasquerons et ils auront le sort qu’ils méritent»
    Tels ont été les propos de notre Président IBK, quand il a été informé sur l’affaire d’engrais frelaté. Donc laissons cette enquête suivre son cours normal, cher député l’interpellation n’a pas son sens.

  50. Ce député veut juste se montrer et augmenter sa cote de popularité. Sinon cette interpellation n’a pas son sens, vu que cette affaire fut déjà discuter à l’assemblé.

  51. Ces criminels, ces candidats malheureux, ces opposants aigris et ces ennemis du pays, sont prêt à sacrifier la vie de tout un peuple juste pour assouvir leur vengeance. TRETA doit faire très attention désormais, car cette affaire d’engrais est un complot pour le nuire.

  52. A la place du député, je mettrai cette affaire de côté et je trouverai quelque chose à faire pour aider le gouvernement pour remédier aux multiples attaques.

  53. C’est DIADJE qui est derrière toute cette affaire. Il cherche à se venger du Ministre puisqu’il n’a pas été sélectionné lors de l’appel d’offre. DIADJE BAH est un homme très dangereux.

  54. Le Ministre TRETA a juste été victime d’un complot dans cette affaire, nous devons patientez et laisser la commission mise en place, faire son travail.

  55. Ce scandale d’engrais frelaté est l’œuvre des ennemis d’IBK. Ce sont les partisans de l’ancien régime qui n’ont pas digéré leur défaite et qui emploient tous les moyens pour le nuire et le mettre en conflit avec son Ministre.
    Cette affaire date depuis 2000, c’est à dire que depuis 2000, les fournisseurs en complicité avec les autorités du temps fessaient entré dans le pays des engrais frelaté.
    ATT et son fidèle fournisseur DIADJE BAH, fessaient entré au Mali depuis 2000, des engrais de mauvaise qualité. C’est grâce à ATT que DIADJE BAH a fait fortune, car son entreprise n’était qu’une baraque avant qu’ATT ne commence à lui attribuer les marchés. ATT et ce dernier se partageaient le gâteau. Comme cette année, il a été exclu du marché, vu son mauvais comportement sur la fourniture des engrais, il s’est alors allié aux ennemis d’IBK pour porter atteinte à IBK et son Ministre TRETA. Treta a été piégé par ces gens.
    Cher député, je ne vois vraiment pas l’importance d’une autre interpellation, cette affaire a été déjà discutée et le Ministre a donné toutes les informations qu’il avait. Que voulez-vous qu’il vous dise de plus ? Attendez le résultat des commissions mise en place pour dire quoi que ce soit s’il vous plait. Le pays a autre chose à régler pour le moment. Que dites-vous des attaques ? Cela ne vous dit rien alors ? Soyons sérieux s’il vous plait.

  56. Diadié Bah et les deux milliards de l’Etat : Un présumé délinquant financier récidiviste qui veut plumer l’Etat
    « Laissez mouton courir, Tabaski viendra. » a dit l’adage. C’est ce qu’on aimerait dire de cet opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, puisque c’est de lui qu’il s’agit est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certains temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne.
    Diadié Bah
    Usant de son influence de conseiller spécial à la présidence, cet opérateur économique ne recule devant rien. Il s’est longtemps joué de la justice malienne dans l’affaire des exonérations en s’octroyant les faveurs de certains juges contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’on se rappelle de l’ascension fulgurante de sa société Nioumani.SA, qui s’est vu du jour au lendemain imposée sur le plan national comme l’une des plus grandes sociétés importatrices d’engrais au Mali. Il est d’ailleurs le seul opérateur ayant bénéficié de toutes les campagnes d’exonération et son quota du lot global. Qui pouvait refuser un marché au tout puissant conseiller spécial du président ATT et non moins membre du fameux Pdes ?
    Ainsi, Diadié Bah aidé de son influence de membre du Pdes a pu hisser sa société à un niveau incroyable avec un chiffre d’affaires important, un parc automobile des plus fournis après Gdcm, acquis en l’espace de quelques années.
    Ne reculant devant rien, il vient de réussir à l’aide de faux documents à faire condamner l’Etat à travers des agents du ministère de l’Agriculture à la dernière session de la cour d’assises, par l’arrêt n°192 du 13 décembre 2013 à lui payer la somme d’un milliards neuf cent douze mille cent trente huit Francs CFA à titre de dommages et intérêts, car il accuse ces agents de faux en écriture, corruption et complicité. Nioumani.SA estime avoir été lésé par ces agents dans le cadre de leur fonction et que leurs actes lui auraient causé, tenez-vous bien, un préjudice moral.
    Sachant que l’Etat malien à travers le Ministère de l’Agriculture est civilement responsable des agents incriminés, il est le véritable condamné.
    Le rappel des faits
    Les faits remontent aux années 2008 et 2009 où le gouvernement dans le cadre de l’initiative riz a décidé de subventionner les engrais et semences certifiées en les faisant parvenir aux producteurs agricoles à travers des opérateurs économiques sur la base de cautions techniques délivrées par les services compétents du Ministère de l’Agriculture.
    C’est ainsi que pour couvrir la campagne agricole 2010-2011, la société Nioumani.SA affirme avoir fourni aux producteurs de la région de Koulikoro des quantités d’intrants dont le montant s’est élevé à 3.431.065.251 FCFA, alors même que les besoins de la région en cette campagne sont estimés selon les structures d’Agriculture à 1.800 000 000 FCFA. A l’époque, les services techniques du ministère des finances et le ministre de l’agriculture en personne avaient condamné le montant hors norme de la Société Nioumani-SA.
    Selon les explications qui nous ont été fournies, les travailleurs de la société, qui devaient exécuter le marché de livraison d’engrais, étaient bien au courant que plus des deux tiers des cautions étaient fausses. Ils savaient aussi que les informations y figurant (superficies, tonnages d’engrais, d’urée…, dates de livraisons et de réceptions…) étaient incorrectes. Malgré cela, ces travailleurs ont acheminé les documents jusqu’à la Direction de Gnoumani SA. Laquelle n’a pas hésité à présenter les cautions aux ministères de l’Agriculture et des Finances pour être payée par le Trésor public. Pour résumer la thèse des techniciens, si certains agents des services agricoles ont fauté, c’est naturellement avec la complicité des travailleurs de Gnoumani SA, y compris la Direction.
    Mais le scandale financier a été évité à l’époque de justesse, grâce à la vigilance de la Direction nationale de l’agriculture, à quelques encablures de la tenue du Conseil Supérieur de l’Agriculture. Depuis, on sait que c’est sur le cercle de Kati que Diadié Bah et ses acolytes avaient jeté leur dévolu. D’ailleurs, c’est dans la même zone que la suspension de Gnoumani SA court toujours, pour ce qui concerne la livraison d’engrais.
    Appelé à la barre à l’audience de la cour d’appel du 05 mars 2013, Moussa Camara, Directeur national adjoint de l’agriculture a répliqué en soutenant qu’il ne connait pas cet employé de commerce encore moins le rencontrer pour traiter une quelconque affaire de cautions » On a constaté un surplus de production de cautions techniques en dehors des zones ciblées. La quantité d’engrais annoncée n’a pas été fournie. Nous sommes formels », a-t-il ajouté.
    Sur la même lancée, Daniel S. Kelema, Directeur National de l’agriculteur a indiqué qu’il « s’est rendu compte d’un dépassement de 175% de la facture de Gnoumani-SA de la subvention d’engrais de l’Etat. Selon lui, dans le rapport de mission portant sur 8 fournisseurs, des anomalies ont été décelées au niveau de la Société Gnoumani SA. » Le problème se situe au niveau de Kati avec 314 cautions qui sont fausses. Cependant, 143 cautions sont bonnes parce que la quantité d’engrais a été fournie. Le montant à payer est évalué à 121 Millions 700.000 FCFA. Les cautions sont délivrées en fonction de la superficie déterminée. Sur les 463 cautions, 314 ont été remises à qui de droit, a expliqué le Directeur national de l’agriculture.
    Le représentant du Contentieux de l’Etat a, pour sa part, demandé à la Cour de mettre l’Etat hors de cause dans cette affaire de surfacturation de consommation d’engrais. Pour lui, il s’agit d’une entreprise frauduleuse. Et que la moralité de la société Gnoumani SA reste douteuse.
    L’ultime démarche de l’opérateur économique-magouilleur fut en direction de Koulouba. Le Président de la République, Amadou Toumani Touré, très conciliateur, dont il était le conseiller, mais bien informé de la gravité du dossier, lui a fermé sa porte. Dans les jours qui suivirent cette rencontre avortée, ATT a démontré qu’il voulait faire jaillir la lumière dans cette sale affaire, en limogeant le Chef de la Brigade du Pôle économique et financier de Bamako. Celui-là même qui, selon nos sources, aurait tenu des propos « partiaux », lors des interrogatoires dans ce dossier. Il serait revenu aux oreilles du Chef de l’Etat que cet Officier – enquêteur voulait étouffer l’affaire, en faveur, bien sûr, de Diadié Bah.
    Un pot aux roses bien déguisé
    « A malin, malin et demi », dit l’adage. C’est au cours d’une inspection de routine portant sur les subventions de l’Etat que la société Gnoumani SA de Diadié Bah a été épinglée par les services techniques du Ministère de l’Agriculture qui ont découvert une importante fraude en procédant au recoupement des factures concernant les subventions. Ils ont découvert que « Gnoumani-Sa » du puissant conseiller du président ATT, Diadié Bah a produit deux factures d’un montant total de 2.223.754.443 CFA pour la seule Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Koulikoro. Or il se trouve que l’ensemble des besoins de cette région ne dépasse pas 1, 8 Milliard CFA. Alors que plusieurs sociétés ont livré pour couvrir les besoins de la Région de Koulikoro, notamment : Somadeco, Société Mali Paysans sarl, Toguna, Smci sarl et « Gnoumani-Sa » de Diadié Bah qui réclame 2,2 milliards. Pendant qu’il n’a pas livré plus de 20% des engrais dans la région de Koulikoro.
    Sur la base des informations qu’il a publiées, « Gnoumani-Sa » a plutôt livré dans les régions de Sikasso et Ségou. Et l’Etat, selon Diadié Bah, lui doit la somme de 3,4 milliards CFA. Si pour Sikasso et Ségou, les services techniques du ministère de l’Agriculture n’ont pas décelé d’anomalies à la date d’aujourd’hui, ce n’est pas le cas pour la région de Koulikoro. Ce qui fait dire aux autres fournisseurs que Diadié Bah monte les enchères en parlant de boycott afin de faire oublier ses fraudes dans la région de Koulikoro. Et si l’on sait que dans ce milieu tout le monde se connaît, c’est une peine perdue pour lui.
    Diadié Bah récidive
    Avec ce scandale financier dont il est le seul à avoir le secret, notre fameux opérateur économique n’est pas à son premier coup d’essai. L’on se rappelle volontiers les démêlées du même Diadié Bah dans les affaires du Paccem à Ségou et même du Pasaop. Dans ces deux affaires, il a toujours réclamé quelque chose qui ne lui est pas dû à tel point que sa société est mise sur la sellette de ces projets et programmes. Après ces affaires sulfureuses Paccem, Pasaop, c’est autour de l’Etat de se faire plumer par les soins de Diadié Bah.
    Ne se limitant pas aux scandales financiers qui risquent de le bouffer avec sa société, Diadié Bah a longtemps été aussi cité dans l’affaire de l’assassinat de Moriba Yattassaye. Un jeune opérateur économique de Niono dont le corps a été retrouvé à quelques encablures des bureaux du sous préfet de la ville l’année dernière. Même si sa culpabilité n’a pas encore été établie, nombreux sont ceux qui voient sa main derrière cette ignominie.
    Aujourd’hui, cette société on ne sait pas trop comment est arrivée à faire condamner l’Etat à travers des agents pour avoir été exclus de la fourniture des intrants agricoles dans le cadre de la subvention accordée par l’Etat aux producteurs aux motifs que les cautions techniques présentées étaient entachées de graves irrégularités. Mais pour qui connait, la moralité de certains robeux de notre pays, cette condamnation de l’Etat n’est pas surprenante. D’ailleurs, il y a à peine quelques semaines les pratiques peu orthodoxes de nos braves magistrats furent mises à nu et les intéressés sont sous les verrous.
    Que l’Etat soit condamné s’il est coupable, mais de là à le condamner à cause d’individus malintentionnés qui ne pensent qu’à leur propres « panses » au détriment du pauvre contribuable est écœurant.
    Cet homme a tellement de casseroles qu’il traine, qu’il a tout fait pour s’arroger une immunité parlementaire heureusement que les 9 sages de la cour constitutionnelle n’ont pas perdu le sens du devoir comme certains l’ont fait.
    Ibk a dit que nul ne serait au dessus de la loi, qu’il en soit ainsi, afin que nul ne s’enrichisse plus impunément sur le dos de l’Etat.
    Harber MAIGA
    Le Prétoire du 6 janvier 2014.

    http://www.afribone.com/spip.php?article54340

  57. L’honorable Bakary Koné, je pense que depuis son premier interpellation, vous avez ouvert un comité ad-hoc, donc attendons les résultats de ce comité alors.

  58. Au juste, que veulent Soumaïla Cissé et Tiébilé Dramé, nullement concernés par le sort du Mali, au bord du gouffre, et partant, par ce qui se passe en Algérie, et dont l’ultime préoccupation est de provoquer le Président Ibrahim Boubacar Keïta, de le mettre, sans cesse en mal (et son Premier Ministre) déjà aux prises avec d’énormes difficultés (dont Soumaïla Cissé et Tiébilié Dramé eux-mêmes en sont les responsables).
    Je veux dire que ces deux hommes ont été tristement célèbres à la C.M.D.T, au Ministère des Finances, au Ministères des Zones arides, à la Rencontre France-Afrique, où Tiébilé a eu à brasser cinquante Milliards de F CFA, pour organiser ce sommet, et dont il n’a pas fait encore un audit (depuis son refus de le faire à l’époque).
    Et cet autre volume d’argent, destiné au développement des Régions du Nord du Mali que Tiébilé Dramé devait également gérer, alors, nouvellement nommé à la tête d’un Ministère, spécialement créé pour lui, appelé : ministère ‘’des Zones arides’’ ; (que personne ne situe géographiquement au Mali !). N’est-ce pas une manière de camoufler ainsi, la vraie destination de cet argent ?
    En réalité, qu’est-il devenu ? Combien d’avions pouvait-on acheter avec ces sommes ?
    En tout cas, je ne sais si ces ‘’Zones arides’’ du Mali, ont connu un développement ; mais pour ce qui est pour le nord du Mali, on se pose la question sur l’utilisation de cette masse d’argent (dont la réponse a créé la crise actuelle, ce véritable bourbier dans lequel nous pataugions aujourd’hui !
    S’agissant de Soumaïla Cissé, il a fait crouler la C.M.D.T, malgré les mesures draconiennes imposées, aux pauvres paysans, à tel point que certains cotonculteurs ont définitivement abandonné la culture, excédés par le poids impitoyable de leurs dettes…
    Et pourtant, la compagnie n’a pas prospéré, au contraire, on a fait appel à la compétence et à la probité morale, de mon cousin Coulibaly, qui a conclu la relève, sans vilipender qui que ce soit (pour surfacturations, ou tricheries sur la qualité du coton, ou autres malversations !)

  59. Certes, au Mali, quand vous réussissez là où d’autres avant vous ont lamentablement échoué, il faut vous attendre à des lâches diatribes, basées uniquement sur la haine, la rancœur, la méchanceté viscérale de vos adversaires, décidés désormais, à vous abattre à tout prix.

  60. Un petit groupe de femmes et d’hommes, une trentaine de personnes, que comptent nos gouvernants, que peuvent-ils ? Sans le concours de toutes les intelligences à leur côté, pour mener à bon port notre pays.
    Nos décisions doivent venir de nous-mêmes, et non des autres et d’ailleurs à notre place…
    Ainsi, de faux démocrates et pseudo-démocrates d’hier et d’aujourd’hui avides de pouvoir par orgueil et non par patriotisme, sont devenus des opposants farouches ; depuis qu’ils n’ont pas obtenu le retournement de leurs vestes tant sollicité auprès du Président de la République, ce patriote au grand cœur, fraîchement plébiscité par son peuple ; alors ils sont devenus nos pires ennemis, en créant une opposition moribonde, sur fond d’aigreur, tellement pétrie de mauvaise foi ; qu’elle ne voit que du mauvais partout, incapable d’analyses objectives, en reconnaissant nos acquis, annonçant déjà un réel changement, et encourager pour ce qui reste à faire ou à parfaire.

  61. L’affaire des engrais frelatés semble maintenant être une affaire frelatée de tous les députés qui ne cessent pas de soulever le point ou de faire des interpellations à répétition. Ce ne sont pas les engrais subventionnés par l’Etat qui sont frelatés mais les députés qui sont frelatés.

  62. Une affaire des dessous politiques d’un scandale financier :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    L’avis d’appel d’offre en question était tout sauf juste et ouvert, car l’un des gros fournisseurs de la place, Djadié Ba, PDG de Gnoumani -sa, a été exclu du marché. Des consignes fermes auraient été données là où il faut pour empêcher Djadié Bah d’acquérir le dossier d’appel d’offre.
    En affaire, c’est comme à la guerre (il n’ya pas de pitié). Furieux de sa mise à l’écart d’un marché très juteux, on le sait, l’opérateur économique n’est pas resté assis en croisant les doigts, il a informé qui de droit et a mis ses relations en contribution jusqu’à l’extérieur du pays.
    Lorsque les premières commandes d’engrais, de pesticides et de semences sont arrivées sur le sol malien, Djadié Ba a passé le relais aux députés Bafotigui Diallo du Rpm, ensuite Bakary Koné de l’Adéma (un allié du Rpm). La suite est connue car, dès le vendredi 28 mai 2015, dans le N°167, votre bihebdomadaire préféré, Le Tjikan, a vu juste en titrant à sa une « le ministre Tréta bientôt dans un champ d’épines… »
    Les dessous politiques d’un scandale financier
    En interpelant le ministre du Développement Rural devant l’Assemblée Nationale pour qu’il s’explique des tenants et aboutissants de l’affaire d’engrais de mauvaise qualité importé, le député Bafotigui Diallo du Rpm attira l’attention de l’opinion sur les dessous politiques de cette affaire en ces termes : « quand il s’agit des intérêts du pays, le parti passe en second plan… » « Je ne veux pas que l’image de notre parti et du président IBK soient associées à des actions qui puissent les porter préjudice un jour… ».

    Il faut rappeler que lors des législatives de 2013, le Pdg de Nyumani-sa, Djadié Ba sous les couleurs de l’ADP-Maliba a été un candidat sérieux contre celui du Rpm dans la circonscription électorale de Nionon. Au second tour, le Rpm l’emporta après que la Cour Constitutionnelle ait annulé de nombreuses voix favorables à Djadié Ba pour cause d’irrégularités. Après cet 1er affrontement dans les urnes, le Rpm ne voudrait plus faire cadeau à Djadié Ba. Et, lui accordé un marché juteux comme celui des engrais, même s’il répond aux critères, équivaut à financer un adversaire politique.

    De tout ce qui précède, le ministre du Développement Rural apparait dans l’opinion publique, comme le principal suspect dans l’affaire d’importation à coût de milliards, d’engrais de mauvaise qualité et en grande quantité au titre de la campagne agricole 2015/2016. Va-t-il tomber seul ?

    Diadié Bah, opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certain temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne

  63. L’honorable Bakary Koné est dans son droit et devoir 😀 😀 😀 de l’interpeller, mais le problème est que depuis combien de mois cette affaire est ouverte et jusqu’à présent personne n’arrive à apporter des preuves concrètes qui pourront impliquer directement TRETA.

  64. MALHEUR AUX APATRIDES ET TOUS CEUX QUI VEULENT PAS L’AVANCEMENT DANS CE PAYS.
    L’HEURE DE L’AVANCEMENT A SONNE ET NOUS DEVONS LA SUIVRE DE TRÈS PRES.

  65. AFFAIRE ENGRAIS FRELATE

    L’avis d’appel d’offre en question était tout sauf juste et ouvert, car l’un des gros fournisseurs de la place, Djadié Ba, PDG de Gnoumani -sa, a été exclu du marché. Des consignes fermes auraient été données là où il faut pour empêcher Djadié Bah d’acquérir le dossier d’appel d’offre.
    En affaire, c’est comme à la guerre (il n’ya pas de pitié). Furieux de sa mise à l’écart d’un marché très juteux, on le sait, l’opérateur économique n’est pas resté assis en croisant les doigts, il a informé qui de droit et a mis ses relations en contribution jusqu’à l’extérieur du pays.
    Lorsque les premières commandes d’engrais, de pesticides et de semences sont arrivées sur le sol malien, Djadié Ba a passé le relais aux députés Bafotigui Diallo du Rpm, ensuite Bakary Koné de l’Adéma (un allié du Rpm). La suite est connue car, dès le vendredi 28 mai 2015, dans le N°167, votre bihebdomadaire préféré, Le Tjikan, a vu juste en titrant à sa une « le ministre Tréta bientôt dans un champ d’épines… »
    Les dessous politiques d’un scandale financier
    En interpelant le ministre du Développement Rural devant l’Assemblée Nationale pour qu’il s’explique des tenants et aboutissants de l’affaire d’engrais de mauvaise qualité importé, le député Bafotigui Diallo du Rpm attira l’attention de l’opinion sur les dessous politiques de cette affaire en ces termes : « quand il s’agit des intérêts du pays, le parti passe en second plan… » « Je ne veux pas que l’image de notre parti et du président IBK soient associées à des actions qui puissent les porter préjudice un jour… ».

    Il faut rappeler que lors des législatives de 2013, le Pdg de Nyumani-sa, Djadié Ba sous les couleurs de l’ADP-Maliba a été un candidat sérieux contre celui du Rpm dans la circonscription électorale de Nionon. Au second tour, le Rpm l’emporta après que la Cour Constitutionnelle ait annulé de nombreuses voix favorables à Djadié Ba pour cause d’irrégularités. Après cet 1er affrontement dans les urnes, le Rpm ne voudrait plus faire cadeau à Djadié Ba. Et, lui accordé un marché juteux comme celui des engrais, même s’il répond aux critères, équivaut à financer un adversaire politique.

    De tout ce qui précède, le ministre du Développement Rural apparait dans l’opinion publique, comme le principal suspect dans l’affaire d’importation à coût de milliards, d’engrais de mauvaise qualité et en grande quantité au titre de la campagne agricole 2015/2016. Va-t-il tomber seul ?

    Diadié Bah, opérateur économique, conseiller du président ATT et un présumé délinquant financier de classe exceptionnelle. Diadié Bah, est l’un de ceux qui se cache derrière ce statut d’opérateur économique et de conseiller à présidence pour mieux profiter de l’argent du pauvre contribuable. Le voilà depuis un certain temps réclamant à l’Etat 2 milliards 900 millions avec la complicité de la justice malienne.
    Usant de son influence de conseiller spécial à la présidence, cet opérateur économique ne recule devant rien. Il s’est longtemps joué de la justice malienne dans l’affaire des exonérations en s’octroyant les faveurs de certains juges contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’on se rappelle de l’ascension fulgurante de sa société Nioumani.SA, qui s’est vu du jour au lendemain imposée sur le plan national comme l’une des plus grandes sociétés importatrices d’engrais au Mali. Il est d’ailleurs le seul opérateur ayant bénéficié de toutes les campagnes d’exonération et son quota du lot global. Qui pouvait refuser un marché au tout puissant conseiller spécial du président ATT et non moins membre du fameux Pdes ?

    Ainsi, Diadié Bah aidé de son influence de membre du Pdes a pu hisser sa société à un niveau incroyable avec un chiffre d’affaires important, un parc automobile des plus fournis après Gdcm, acquis en l’espace de quelques années.
    Ne reculant devant rien, il vient de réussir à l’aide de faux documents à faire condamner l’Etat à travers des agents du ministère de l’Agriculture à la dernière session de la cour d’assises, par l’arrêt n°192 du 13 décembre 2013 à lui payer la somme d’un milliards neuf cent douze mille cent trente-huit Francs CFA à titre de dommages et intérêts, car il accuse ces agents de faux en écriture, corruption et complicité. Nioumani.SA estime avoir été lésé par ces agents dans le cadre de leur fonction et que leurs actes lui auraient causé, tenez-vous bien, un préjudice moral.
    Sachant que l’Etat malien à travers le Ministère de l’Agriculture est civilement responsable des agents incriminés, il est le véritable condamné.

    Le rappel des faits sur les 3 milliard
    Les faits remontent aux années 2008 et 2009 où le gouvernement dans le cadre de l’initiative riz a décidé de subventionner les engrais et semences certifiées en les faisant parvenir aux producteurs agricoles à travers des opérateurs économiques sur la base de cautions techniques délivrées par les services compétents du Ministère de l’Agriculture.
    C’est ainsi que pour couvrir la campagne agricole 2010-2011, la société Nioumani.SA affirme avoir fourni aux producteurs de la région de Koulikoro des quantités d’intrants dont le montant s’est élevé à 3.431.065.251 FCFA, alors même que les besoins de la région en cette campagne sont estimés selon les structures d’Agriculture à 1.800 000 000 FCFA. A l’époque, les services techniques du ministère des finances et le ministre de l’agriculture en personne avaient condamné le montant hors norme de la Société Nioumani-SA.
    Selon les explications qui nous ont été fournies, les travailleurs de la société, qui devaient exécuter le marché de livraison d’engrais, étaient bien au courant que plus des deux tiers des cautions étaient fausses. Ils savaient aussi que les informations y figurant (superficies, tonnages d’engrais, d’urée…, dates de livraisons et de réceptions…) étaient incorrectes. Malgré cela, ces travailleurs ont acheminé les documents jusqu’à la Direction de Gnoumani SA. Laquelle n’a pas hésité à présenter les cautions aux ministères de l’Agriculture et des Finances pour être payée par le Trésor public. Pour résumer la thèse des techniciens, si certains agents des services agricoles ont fauté, c’est naturellement avec la complicité des travailleurs de Gnoumani SA, y compris la Direction.
    Mais le scandale financier a été évité à l’époque de justesse, grâce à la vigilance de la Direction nationale de l’agriculture, à quelques encablures de la tenue du Conseil Supérieur de l’Agriculture. Depuis, on sait que c’est sur le cercle de Kati que Diadié Bah et ses acolytes avaient jeté leur dévolu. D’ailleurs, c’est dans la même zone que la suspension de Gnoumani SA court toujours, pour ce qui concerne la livraison d’engrais.
    Appelé à la barre à l’audience de la cour d’appel du 05 mars 2013, Moussa Camara, Directeur national adjoint de l’agriculture a répliqué en soutenant qu’il ne connait pas cet employé de commerce encore moins le rencontrer pour traiter une quelconque affaire de cautions » On a constaté un surplus de production de cautions techniques en dehors des zones ciblées. La quantité d’engrais annoncée n’a pas été fournie. Nous sommes formels », a-t-il ajouté.
    Sur la même lancée, Daniel S. Kelema, Directeur National de l’agriculteur a indiqué qu’il « s’est rendu compte d’un dépassement de 175% de la facture de Gnoumani-SA de la subvention d’engrais de l’Etat. Selon lui, dans le rapport de mission portant sur 8 fournisseurs, des anomalies ont été décelées au niveau de la Société Gnoumani SA. » Le problème se situe au niveau de Kati avec 314 cautions qui sont fausses. Cependant, 143 cautions sont bonnes parce que la quantité d’engrais a été fournie. Le montant à payer est évalué à 121 Millions 700.000 FCFA. Les cautions sont délivrées en fonction de la superficie déterminée. Sur les 463 cautions, 314 ont été remises à qui de droit, a expliqué le Directeur national de l’agriculture.
    Le représentant du Contentieux de l’Etat a, pour sa part, demandé à la Cour de mettre l’Etat hors de cause dans cette affaire de surfacturation de consommation d’engrais. Pour lui, il s’agit d’une entreprise frauduleuse. Et que la moralité de la société Gnoumani SA reste douteuse.
    L’ultime démarche de l’opérateur économique-magouilleur fut en direction de Koulouba. Le Président de la République, Amadou Toumani Touré, très conciliateur, dont il était le conseiller, mais bien informé de la gravité du dossier, lui a fermé sa porte. Dans les jours qui suivirent cette rencontre avortée, ATT a démontré qu’il voulait faire jaillir la lumière dans cette sale affaire, en limogeant le Chef de la Brigade du Pôle économique et financier de Bamako. Celui-là même qui, selon nos sources, aurait tenu des propos «partiaux», lors des interrogatoires dans ce dossier. Il serait revenu aux oreilles du Chef de l’Etat que cet Officier – enquêteur voulait étouffer l’affaire, en faveur, bien sûr, de Diadié Bah.

    C’est au cours d’une inspection de routine portant sur les subventions de l’Etat que la société Gnoumani SA de Diadié Bah a été épinglée par les services techniques du Ministère de l’Agriculture qui ont découvert une importante fraude en procédant au recoupement des factures concernant les subventions. Ils ont découvert que « Gnoumani-Sa » du puissant conseiller du président ATT, Diadié Bah a produit deux factures d’un montant total de 2.223.754.443 CFA pour la seule Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Koulikoro. Or il se trouve que l’ensemble des besoins de cette région ne dépasse pas 1, 8 Milliard CFA. Alors que plusieurs sociétés ont livré pour couvrir les besoins de la Région de Koulikoro, notamment : Somadeco, Société Mali Paysans sarl, Toguna, Smci sarl et « Gnoumani-Sa » de Diadié Bah qui réclame 2,2 milliards. Pendant qu’il n’a pas livré plus de 20% des engrais dans la région de Koulikoro.
    Sur la base des informations qu’il a publiées, « Gnoumani-Sa » a plutôt livré dans les régions de Sikasso et Ségou. Et l’Etat, selon Diadié Bah, lui doit la somme de 3,4 milliards CFA. Si pour Sikasso et Ségou, les services techniques du ministère de l’Agriculture n’ont pas décelé d’anomalies à la date d’aujourd’hui, ce n’est pas le cas pour la région de Koulikoro. Ce qui fait dire aux autres fournisseurs que Diadié Bah monte les enchères en parlant de boycott afin de faire oublier ses fraudes dans la région de Koulikoro. Et si l’on sait que dans ce milieu tout le monde se connaît, c’est une peine perdue pour lui.

    Avec ce scandale financier dont il est le seul à avoir le secret, notre fameux opérateur économique n’est pas à son premier coup d’essai. L’on se rappelle volontiers les démêlées du même Diadié Bah dans les affaires du Paccem à Ségou et même du Pasaop. Dans ces deux affaires, il a toujours réclamé quelque chose qui ne lui est pas dû à tel point que sa société est mise sur la sellette de ces projets et programmes. Après ces affaires sulfureuses Paccem, Pasaop, c’est autour de l’Etat de se faire plumer par les soins de Diadié Bah.

    Ne se limitant pas aux scandales financiers qui risquent de le bouffer avec sa société, Diadié Bah a longtemps été aussi cité dans l’affaire de l’assassinat de Moriba Yattassaye. Un jeune opérateur économique de Niono dont le corps a été retrouvé à quelques encablures des bureaux du sous préfet de la ville l’année dernière. Même si sa culpabilité n’a pas encore été établie, nombreux sont ceux qui voient sa main derrière cette ignominie.
    Cet homme a tellement de casseroles qu’il traine, qu’il a tout fait pour s’arroger une immunité parlementaire heureusement que les 9 sages de la cour constitutionnelle n’ont pas perdu le sens du devoir comme certains l’ont fait.
    IBK a dit que nul ne serait au-dessus de la loi, qu’il en soit ainsi, afin que nul ne s’enrichisse plus impunément sur le dos de l’Etat.

    • Depuis quand un TOTO devient intelligent?
      Franchement ce TOTO, je ne dirai pas qu’il est vraiment intelligent mais vraissemblablement il su soulever des vérités qui depuis fort longtemps étaient cachées aux gens. Apparemment c’est TOTO qui les avait au fond de son misérable trou de voleur.
      Bref, les enquêteurs doivent se munir de ces informations essentiellement importantes pour s’éclaircir dans cette affaire.

    • TOTO INTELLIGENT 😆 😆 😆 “Il faut rappeler que lors des législatives de 2013, le Pdg de Nyumani-sa, Djadié Ba sous les couleurs de l’ADP-Maliba a été un candidat sérieux contre celui du Rpm dans la circonscription électorale de Nionon. Au second tour, le Rpm l’emporta après que la Cour Constitutionnelle ait annulé de nombreuses voix favorables à Djadié Ba pour cause d’irrégularités. Après cet 1er affrontement dans les urnes, le Rpm ne voudrait plus faire cadeau à Djadié Ba. Et, lui accordé un marché juteux comme celui des engrais, même s’il répond aux critères, équivaut à financer un adversaire politique.”
      TOTO 😆 😆 😆 je ne pourrai pas vous appeler mon frère 😆 😆 😆 mais tout ce qui est sous cette affaire :mrgreen: :mrgreen: on sent qu’il y :mrgreen: ‘a des mains noires la dans et tout simplement des dessous politiques :mrgreen: :mrgreen:

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