Honorable Bakary Koné :
«Où est passé ce slogan: «le Mali d’abord, pour l’honneur du Mali, pour le bonheur des maliens»» ?
Honorable Mamadou Hawa Gassama Diaby
Les langues se sont déliées à la faveur de la Conférence-débat organisée par le PARENA le Samedi 04 Juillet dernier au CICB. Au sortir de la rencontre, nous avions interrogé, deux élus nationaux, à savoir, les Honorables Bakary Koné et Mamadou Hawa gassama Diaby. Ils ont donné leurs impressions.
Honorable Bakary Koné : «17 questions, aucune réponse»
«J’ai posé 17 questions à Tréta il n’a rien répondu Quand je déposais mon questionnaire, on m’a fait des propositions que j’ai refusé». Selon des indiscrétions, ces «propositions» visaient à faire taire le député contre espèces sonnantes et trébuchantes. Naturellement, l’on devine aisément, le commanditaire.
Une manière, en tout cas, pour l’Elu de Koutiala de répondre à certains propos de Tréta à savoir que le Fournisseur Toguna Agro-industrie lui (Bakary Togola) aurait remis de l’argent. L’élu affirme avoir vu ledit fournisseur seulement deux fois. Une première avec Bakary Togola à Koutiala, et une deuxième fois à l’AN. En tant que paysan, dit-il, «c’est une lutte noble que je mène. Fermer les yeux sur ces pratiques, c’est trahir la population qui m’a élu», conclut-il.
Mamadou Hawa gassama Diaby : « La honte pour ces députés qui…».
«Le Ministre Tréta fut le premier à dire qu’il s’agit d’engrais frelatés de 40.000 tonnes. Le PM Modibo Keita l’a reconnu lors de sa DPG et a même promis des sanctions contre les coupables aussi bien que le Président IBK lors de la journée paysanne. L’on se demande où est passé ce slogan : «le Mali d’abord, pour l’honneur du Mali, pour le bonheur des maliens».
«Tièbilé est sorti victorieux de ce débat» affirme l’Honorable MAMADOU HAWA GASSAMA DIABY avant de dire qu’on veut nier l’évidence : «même les cadavres savent qu’il y a des engrais frelatés au Mali… Aucune sanction n’a été prise en ce qui concerne l’affaire de l’avion présidentiel et celle de la surfacturation des équipements militaires». Et de s’en prendre à ses collègues députés ayant «hué l’honorable Mariko lors de l’interpellation, tout en applaudissant dans le vide. C’est la honte !».
Coulou
