Le vendredi 19 janvier 2018, la salle de conférence de la DFM du ministère de l’agriculture a servi de cadre pour un point de presse organisé dans le cadre de la présentation synthétique du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali(PAPAM). Une occasion pour les conférenciers, Moussa Camara de la PAPAM et Philippe Remy de FIDA, de non seulement expliquer l’objectif du PAPAM mais aussi son impact sur la production agricole dans notre pays.
A l’entame de ses propos, M. Moussa Camara, coordinateur du PAPAM a rappelé que c’est suite à la signature d’un accord avec les partenaires techniques et financiers comme la banque mondiale, le FIDAH … que le PAPAM a été mis en place en 2010.
Parlant de l’objectif global du projet, son coordinateur avance qu’elle vise à accroitre la productivité des petits producteurs et des producteurs en agrobusiness dans les systèmes et zones de production cibles du projet. Selon Moussa Camara, le PAPAM est structuré en trois grande composantes qui sont entre autres : Transfert de technologies et prestation de services aux producteurs avec quatre sous-composantes ; les Infrastructures d’irrigation avec ses –composantes petite irrigation et irrigation à grande échelle ; les Approches programmatique, compréhensive et suivi sectoriel avec les sous-composantes activités régaliennes des services et coordination de suivi/ évaluation du projet.
S’agissant des zones d’intervention du PAPAM, le coordinateur Moussa Camara a laissé entendre que son projet intervient dans les cinq premières régions administratives (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti) et le district de Bamako.
En ce qui concerne le financement du projet, le coordinateur affirme que le coût total du projet est de 168,100 millions de dollars.Il est financé par plusieurs structures dont le FIDA à 32 millions de dollars comme prêt et 10 millions dollars comme don ; la banque mondiale fait un prêt de 70 millions ;la FEM 6,2 millions, l’union européenne 19,5 d’euros de don,l’Etat à 23,7 millions et les bénéficiaires financeront 6,7 millions.
- Philippe Remy, chef de mission de FIDA a fait le point des activités financées par sa structure et les résultats obtenus. Selon lui, le FIDA intervient dans plusieurs domaines que sont la petite irrigation, le PPM, les sous projets, le recensement général de l’agriculture et autres réalisations, le taux de décaissement et les acquis à capitaliser et la durabilité. « Nous sommes au Mali depuis 35 ans et nous allons continuer à soutenir les paysans », a-t-il promis.
Quant au représentant du ministre de l’agriculture, il a félicité le coordinateur du PAPAM pour le résultat obtenu et remercié les partenaires techniques et financers particulièrement le FIDA.
Notons que le projet PAPAM prendra fin en juillet 2018.
BoureimaGuindo