Le premier ministre Oumar Tatam Ly a rencontré la commission chargée de négocier au nom des déguerpis de la zone office du Niger. Le PM, selon Moussa Coulibaly, secrétaire adjoint à l’information de CAD Mali, a donné un accord verbal sur les dix points traités par la commission interministérielle.
Une première en République du Mali. Des paysans et paysannes ont abandonné leurs villages, leur site d’origine pour venir faire un sit-in dans la capitale et revendiqué leurs droits. Il faut faire un tour à la bourse du travail pour voir sous les bâches, les vielles dames d’un côté et les hommes de l’autre avec un seul mot à la bouche : « ne touchez pas à nos terres, nos maisons, nos militantes et militants ». Selon le secrétaire à l’information Moussa Coulibaly de CAD Mali, la commission constituée au nom des « sans terres » a rencontré le PM à la demande de ce dernier. Et de son avis, le premier ministre s’est dit conscient de la situation et s’est engagé à travailler avec le ministre de la justice pour trouver une solution. Selon M. Coulibaly, Oumar Tatam Ly a demandé une implication des déguerpis pour un changement de la gouvernance des terres. Sur le plan urbain, il aurait indiqué que tous les déguerpis seront remis dans leurs droits. Concernant les marchés, des dispositions sont en cours pour trouver une solution, a indiqué le premier ministre. Selon Moussa Coulibaly, les dix points(10) prioritaires ont été mis à la disposition de 7 ministres. Aussi, les « sans terres » ont exigé un calendrier, un délai de mise en œuvre des points de revendications, nous a-t-il indiqué. Selon lui, une rencontre aura lieu, sous peu, avec le ministre des domaines de l’Etat, Tiéman Hubert Coulibaly. La levée du « village des sans terres »était prévue hier, nous a indiqué Moussa Coulibaly. A rappeler que les dix points sont entre autres : la résolution des 7 villages des communes de N’gouan et Djéguèna cercle de San ; de Sanamandougou et Saou avec la CAI ; le recasement des 1664(1086+ 578 réels de la mairie de la commune I) déguerpis sur les 80 hectares conformément à l’audit qui a été effectué sur le site ; recaser les 364 déguerpis de Bougouba sur les 104 hectares, 74 hectares 85 CA crées suivant TF 16275 du 13 juin 1996 dont 63 ont été affectés à la commune II au profit des populations ; l’exécution de la décision de justice relative au démolissement des kiosques des commerçants détaillants de la commune III ; recaser la chefferie de Djicoroni et les malades blanchis de la lèpre de Djicoroni- para, le respect de la décision de la cour suprême sur la bande des 140 m de Daoudabougou et Sabalibougou en commune V ; le recasement des 1107 familles déguerpis des 95 hectares de Yirimadio en commune VI ; affecter à la famille Touré de Faladié, les lots des espaces vides du lotissement des 15 ha qui leur appartient ; recaser les déguerpis du stade du 26 mars et de Diadiébougou en commune VI.
Fakara Faïnké
Nul n’est au dessus de la loi » tel n’est pas le cas à la Direction Nationale de l’Administration de la Justice car c’est le Directeur National à l’occurrence Mahamadou Magassouba qui fait l’exception à cette expression. Il monopolise non seulement tout le budget de fonctionnement de la DNAJ mais aussi il ne permet jamais à ce que le cadre organique de son service soit respecté. Comme il aime se déclarer membre incontournable du parti RPM et cela lui fait intouchable et arogant aujourd’hui. Au lieu de Mali dabord ça semble devenir « Mahamadou Magassouba et son parti RPM dabord ». A suivre…
Répondre
Comments are closed.