5ème édition du Salon international de l’agriculture : Sous le signe de l’innovation

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En prélude au Salon international de l’agriculture (Siagri) prévu du 18 au 26 avril prochain, le président de l’Apcam, Bakary Togola, en collaboration avec Spirit Mc Cann, a organisé une conférence de presse en vue de relayer l’information au niveau national et international sur les activités novatrices  de Siagri.  La cérémonie était  présidée par le président de l’Apcam, Bakary Togola,  en présence de ses collaborateurs et du directeur de Spirit, Sidy Daniogo. C’était le mardi dernier au siège de Siagri.

 

Le Salon international de l’agriculture est une vitrine d’exhibition et de vulgarisation des nouvelles technologies de production et de transformation des matières premières agro-alimentaires. Il est également un espace d’expression et de promotion des produits et services, et constitue un cadre privilégié de rencontres et d’échanges d’expériences des professionnels du secteur de l’agriculture, dont l’impact est essentiellement une stratégie économique et d’affaires.

 

 

Le thème retenu pour cette 5ème édition : «Les exploitations agricoles familiales : fondement de la sécurité alimentaire au Mali», s’explique par  l’importance et la place qu’occupe ce secteur dans la stabilité économique et sociale du pays, à travers la création d’emplois formels et d’activités génératrices de revenus. Ainsi que dans la sécurité alimentaire et l’amélioration du cadre de vie des populations. L’objectif global de ce Salon est de promouvoir les produits agricoles du Mali dans la sous-région et au niveau international.

 

La particularité de cette 5ème édition s’explique par la volonté de donner plus de visibilité aux artisans et aux commerçants ; de créer une école de Siagri pour centraliser les informations, à travers laquelle les producteurs pourront mieux s’approprier leurs centres d’intérêts respectifs et les espaces pour les enfants, afin qu’ils puissent se familiariser avec les métiers de l’agriculture. Aussi, une journée promotionnelle sera ouverte pour la mangue du Mali.

 

 

Par ailleurs, les huit régions du Mali seront au rendez-vous. À peu près 200 stands seront disponibles et plus de 5.000 visiteurs par jour sont attendus. En outre, le coût financier de l’édition 2014 est estimé à  200 000 000 Fcfa. En termes de sécurité, les conférenciers diront que toutes les dispositions sont prises pour que ce Salon se passe dans la quiétude.

 

 

Selon le directeur de Spirit Mc Cann, Sidy Daniogo, le Salon s’articulera autour de trois axes principaux : l’exposition des produits, les conférences-débats et des événementiels. À l’en croire, cet événement sera un moment de découverte des talents, de mobilisation populaire et une opportunité économique. Etant donné, selon M. Daniogo, que 80% des Maliens évoluent dans le secteur de l’agriculture dans sa diversité, le Salon sera une occasion de cultiver la culture entrepreneuriale.

 

 

Quant au président de l’Apcam, Bakary Togola, il a mis l’accent sur l’importance du recensement des différents producteurs agricoles, en vue de mieux les soutenir. Ainsi que sur la souveraineté alimentaire et la consommation malienne qui constituent, selon lui, le fondement de notre développement.

 

 

D’autre part, il invite tous les producteurs à aller s’inscrire à ce Salon afin de  faire connaître leurs talents. À en croire le président de l’Apcam, ce Salon permettra de révéler aux autorités, notamment au président de la République qui présidera cet événement, le potentiel dont regorge le secteur agricole du Mali.

Fatoumata TRAORE

 

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1 commentaire

  1. La forêt, un rempart contre le réchauffement climatique

    La préservation des forêts tropicales de l’Afrique et la plantation de nouveaux arbres pour remplacer ceux détruits par la déforestation sont de nature à contribuer à l’atténuation de l’ampleur de l’évolution climatique et de minimiser les conséquences des changements climatiques sur le plan local. Mais l’un des arguments les plus frappants en faveur de la protection des forêts est le rôle de la déforestation dans le réchauffement planétaire. D’après le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), 20 à 25 % des émissions annuelles de dioxyde de carbone proviennent de la destruction des forêts par le feu à des fins agricoles. Extrait d’une etude des Nations Unies.

    Donc les agriculteurs aussi appelé à la recouse!

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