5ème édition de la Bourse Régionale Agricole des Céréales : Une aubaine pour les acteurs de l’Agrobusiness

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Co-organisée par le Réseau Ouest Africain des Céréales (ROAC) et l’ONG Afrique Verte Internationale avec l’appui financier et technique du projet West Africa Trade Hub, la 5ème édition de la Bourse Régionale Agricole des Céréales se tient depuis hier jeudi 9 mars au Grand Hôtel de Bamako pour prendre fin aujourd’hui. Avec pour objectif, de promouvoir l’agrobusiness et la commercialisation des céréales et des produits céréaliers dans la zone ouest africaine.

C’est sous la présidence de Dr Tagalifi Bazo Maïga, représentant du ministre-commissaire à la Sécurité Alimentaire, Oumar Ibrahim Touré, empêché,  que les travaux de la 5ème édition de la Bourse régionale Agricole des Céréales ont été lancés hier jeudi 9 mars au Grand Hôtel de Bamako. Co-organisée par le Réseau Ouest Africain des Céréales et l’ONG Afrique Verte International avec l’appui financier et technique du projet West Africa Trade Hub, la rencontre a mobilisé des producteurs céréaliers, des transformateurs, des commerçants de céréales ou de produits céréaliers du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Guinée Conakry. L’objectif  selon le coordinateur du projet TRADE INVESTMENT HUB, Bill Noble est de promouvoir l’agrobusiness et la commercialisation des céréales et des produits céréaliers dans l’espace Ouest Africain.

« Cette bourse céréalière est un espace créé pour favoriser la rencontre entre les vendeurs et acheteurs de céréales en vue de négocier et de conclure des ventes ou achats. C’est un lieu de transactions virtuelles de produits agricoles », a déclaré Bill Noble. Qui selon lui, accompagne les acteurs céréaliers de la sous région dans la dynamique de bien structurer le commerce des produits agricoles. A cet effet, Bill Noble a souligné que des avancées significatives ont été enregistrées avec à la clé, plusieurs contrats d’achat et de vente.

« La présente bourse est un forum pour les acheteurs et les vendeurs, leur permettant de se concerter, de discuter et de conclure des marchés. Les résultats des négociations seront matérialisés par un accord écrit et un suivi de la réalisation de ces contrats sera organisé pour évaluer l’état de réalisation des contrats signés », a-t-il expliqué. Avant de poursuivre que le commerce formel offre l’opportunité aux acteurs d’avoir accès aux financements des banques. Car dit-il, le contrat écrit est une garantie.

Dr. Tagalifi Bazo Maïga, représentant du ministre-commissaire à la sécurité alimentaire, rappellera à sa suite, qu’à l’issue des quatre (4) précédentes éditions de bourse céréalière organisées, environ 400.000 tonnes de produits agricoles bruts ou transformés ont été vendues, générant 1,5 milliard FCFA en termes de transactions financières. D’où l’occasion pour lui de saluer l’initiative.

Pour lui, la 5ème édition de la Bourse Régionale Agricole se tient à une période propice aux échanges commerciaux des produits agricoles. Facilitant ainsi, l’écoulement des excédents de production de la campagne agricole 2016-2017 et la reconstitution des stocks nationaux de sécurité alimentaire dans les quatre pays concernés, à savoir : le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée Conakry.

Pour sa part, Mamadou Cissé, représentant du ROAC-Mali soulignera que l’agriculture est un facteur privilégié favorisant l’intégration africaine. Et qu’à cet effet, elle contribue à hauteur de 36% au PIB régional et participe pour plus de 15% aux recettes d’exportation. Selon lui, le ROAC a pour objectif de contribuer à la promotion du commerce inter-régional de céréales et de promouvoir la compétitivité des chaînes de valeurs céréalières afin d’assurer la sécurité alimentaire t nutritionnelle, gage de la croissance économique de la sous-région.

Le 1er vice-président de l’Assemblée Permanente de la Chambre d’Agriculture du Mali (APCAM), Soloba Mady Keïta, ajoutera que la bourse régionale des produits céréaliers contribuera à l’émergence et au développement de l’industrie de la transformation des produits agricoles à l’échelle sous-régionale. Mais aussi, permettra une plus grande sécurisation des revenus des producteurs agricoles à travers la signature des contrats.

Lassina NIANGALY

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