Jadis appelé «zéro-sso» parce que personne ne voulait être affecté dans cette zone rurale, le cercle de Yorosso est aujourd’hui cité en exemple. Ce changement est dû à la prise de conscience des populations que le développement est d’abord une affaire personnelle. Si la nature n’a pas été toujours clémente envers cette localité, sa population a su imaginer ses propres stratégies de combat contre la pauvreté, la famine et la malnutrition.
Parrain pour la deuxième fois consécutive, le ministre Nango a célébré ses parents de Yorosso, en primant les meilleurs producteurs maraichers, le samedi dernier.
Cette compétition, aux yeux du ministre en charge de l’Agriculture, est une initiative qui a beaucoup contribué à l’augmentation des superficies maraichères et à l’amélioration de la qualité des produits maraichers dans le cercle. Il s’agit, selon lui, de faire du développement de cette unité de production l’une des priorités du gouvernement.
L’avantage du maraichage pour le paysan réside dans le vide qu’elle compense en cas de perte des récoltes et d’arrêt brusque des pluies, à l’instar de la campagne écoulée où la vente de cultures maraîchères auront permis aux producteurs de générer des ressources compensatoires.
Parlant de rendement, le ministre a noté 23 tonnes de pommes de terre, 47 tonnes d’oignon, 66,3 tonnes d’échalote, 17,33 tonnes de gombo, 50,1 tonnes de tomates et 8,55 tonnes d’aubergine. Dans une zone autrefois considérée comme non propice à cette spéculation, c’est un signe d’espoir, s’est réjoui, avant d’inviter les paysans récipiendaires à redoubler d’efforts et de servir d’exemple à ceux qui n’y croient pas. Il en a profité pour saluer le président de la République pour son engagement en faveur des productrices et producteurs maliens qui luttent au quotidien pour faire reculer le spectre de la pauvreté.
Une mention spéciale a été décernée par la même occasion aux Partenaires Techniques et Financiers pour avoir contribué à redonner un nouveau visage à Yorosso. Il s’agit entre autres de la coopération luxembourgeoise, de Swiss Contact, de l’ONG AMEDD, de IFDC, du PAFA et du FAFPA.
Le maire de la commune de Yorosso, dans ces mots de bienvenue, a remercié le président IBK pour l’octroi de matériels agricole dans le cadre de la subvention de l’agriculture par les 15% du budget national.
Quant à Madou Goita, le président de Chambre d’Agriculture de Yorosso, il a insisté sur le rôle du maraîchage dans la politique de promotion et d’autonomisation des femmes et s’est réjoui par ailleurs que le secteur ait généré à Yorosso plus d’un milliards de nos francs. Et d’en déduire que le maraichage n’est pas qu’un simple effet de mode politique, mais une activité d’autant plus avantageuse pour les populations rurales qu’elle est peut être une alternative aux tentations de traverser la mer ou d’échouer dans une mine d’or.
Pour la représentante des récipiendaires, Mme N’Dao Niara Sogoba, c’est un rêve qui s’est réalisé. Elle se rappelle, en effet, une époque où on ne pouvait pas imaginé disposer d’eau potable à plus forte raison l’utiliser pour le maraîchage ou la pisciculture.
Amidou Keita
“J’ai normalisé les relations diplomatiques avec Pékin en 1979. Depuis cette date, savez-vous combien de fois la Chine a été en guerre avec qui que ce soit ? Pas une seule fois.”
Combien de kilomètres de chemin de fer à grande vitesse avons-nous dans ce pays ? Nous avons gaspillé 3 000 milliards de dollars en dépenses militaires. La Chine n’a pas gaspillé un centime pour la guerre, et c’est pourquoi elle est en avance sur nous dans presque tous les domain
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