Dans le cadre de la réalisation de son appui aux initiatives du contrôle citoyen de l’action publique, le groupe suivi budgétaire a organisé hier, à l’Hôtel Massaley, une cérémonie pour présenter le rapport de suivi de l’utilisation des subventions des années 2010, 2011 et 2012 destinées aux secteurs agricole, hydraulique, assainissement et électricité. La cérémonie était présidée par le président du GSB, M. Tièmoko Souleymane Sangaré.
La réalisation de cette activité par le GSB permettra aux citoyens d’avoir des informations sur la planification et l’utilisation des subventions accordées aux secteurs de l’agriculture, l’eau, l’assainissement et électricité. L’étude a pour objectif de faire l’Etat des lieux du rapport de 2010, 2011 et 2012. Dans le rapport, ceci doit permettre de s’assurer de la pertinence et de l’utilisation optimale desdites subventions.
Le rapport a été présenté par Cheick Oumar Dembélé, consultant. Dans la présentation des travaux des quatre secteurs, il a souligné des difficultés. Il s’agit de l’insuffisance ou l’indisponibilité des informations auprès des départements ministériels (cellules de planifications et statistique CPS). Bref, des difficultés à avoir des informations pour faire la part des financements entre subventions, prêts et dotations budgétaires de l’Etat.
Dans le secteur de l’agriculture, il note dans le tableau établi, l’évolution des volumes du financement acquis, une augmentation de 7,62 % entre 2010 et 2012. Cela se traduit par une augmentation des dotations budgétaires (20,4%) ainsi que les financements acquis auprès des PTF (4,4%). Dans un autre tableau concernant le secteur de l’énergie, le budget a disposé d’un financement cumulé de 50 milliards 565 millions de F CFA entre 2010 et 2012. Le secteur de l’assainissement a enregistré l’évolution du volume de financement avec une augmentation de plus de 42,2% entre 2010 et 2012. Enfin, pour le secteur de l’eau au 31 décembre 2012, le taux de couverture pour les différents points d’eau modernes était de 76,1%. Il ressort ainsi des résultats attendus, les constats et les recommandations.
Le rapport conclut que l’Etat du Mali et ses partenaires doit s’atteler à renforcer la communication sur les financements des secteurs, partager les résultats des réalisations afin d’éviter des dispersions des moyens et parfois des duplications par les PTF. Avec cette action, le GSB permettra aux citoyens de mieux s’impliquer pour l’atteinte des objectifs de développement du Mali.
La représentante du ministère du budget, Mme Diakité Kadiatou Doumbia a remercié le GSB pour avoir mené ce travail concernant 4 secteurs clés de l’économie et a aussi suggéré au groupe suivi budgétaire d’initier le même travail dans d’autres secteurs.
Adja