L’Agence pour l’Aménagement et la Gestion des Zones Industrielles (AZI-SA) a tenu sa dixième session du Conseil d’Administration le mercredi 16 avril à son siège au quartier du Fleuve sous la présidence de son Président Directeur Général Yacouba Traoré.
Après avoir passé en revue les activités menées en 2013 dans le cadre des opérations d’aménagement des zones industrielles programmées, les Administrateurs ont approuvé le projet de budget 2014 de l’agence pour l’exercice 2014.
Pour l’exercice 2014, le budget de l’AZI-SA est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de un milliard cinq cent millions de fracs Cfa (1.500.000.000Fcfa), reparti en budget de fonctionnement pour 912 579.508 fcfa et budget d’investissement pour 587.420.492Fcfa. Avec cette prévision, l’année 2014 sera riche en activités.
Le PDG, Yacouba Traoré a annoncé que l’année sera marquée par le démarrage des études et des travaux d’aménagement de trois zones industrielles, a savoir : les sites de Sanakoroba, de Ouéléssébougou et de la Commune de Mandé.
En outre, l’AZI entend réaliser un programme d’aménagement de dix zones industrielles à travers le pays. Ce programme prévoit de faire les études de faisabilité pour l’aménagement des zones industrielles de 241 hectares dans la ville de Segou, 150 hectares à Kayes, 90 hectares à Fana, 69 hectares à Koutiala, 100 hectares à Sikasso, 100 hectares à Koulikoro, 30 à Bougouni, 50 à Kati et 300 hectares à Mopti.
Par rapport à l’exercice 2013, l’on retient que l’AZI a pu réaliser à hauteur de 110% ses prévisions en recettes de l’année 2013 soit 1.643.636.859Fccfa sur une prévention de 1.500.000.000Fcfa.
A noter que l’Agence pour l’Aménagement et la Gestion des Zones Industrielles (AZI-SA) est une structure à la fois aménageur et gestionnaire, chargée de la gestion et du fonctionnement des zones industrielles. Créée par le conseil des ministres du 23 juin 1999, l’AZI-SA s’occupe, entre autres, de l’identification, de la délimitation et du bornage de terrains à vocations industrielles dans différentes localités du Mali. Mais aussi de l’aménagement et de la réhabilitation des zones industrielles pour le compte de l’Etat et des collectivités territoriales décentralisées. S’y ajoutent, la construction des bâtiments pour des industriels , l’aménagement et la gestion d’espaces et d’équipements marchands pour artisans, petits métiers…
L’agence regroupe en son sein plusieurs actionnaires. L’Etat malien avec 40%, les Collectivités Territoriales, 20%, le patronat du Mali avec 15%, la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali avec, 15%. L’Ordre des Ingénieurs Conseil du Mali et l’Ordre des Géomètres-Experts du Mali ont chacun 5%.
Daniel Kouriba
