Curieuse cette interview de la ministre de l’Economie et des Finances Mme Bouaré Fily Sissoko, à l’ORTM de retour de son voyage à Washington qualifié de fructueux. Elle a rencontré les institutions de Brettons Wood, FMI et Banque Mondiale, pour défendre le dossier Mali afin de remettre en marche les accords et décaissement financiers en faveur de notre pays gelés après les malheureuses affaires de l’avion présidentiel et du contrat d’armements pour plusieurs dizaines de milliards de francs CFA.
Cette interview ressemble fort à un plaidoyer en direction de l’opinion nationale ou même plus. Car elle survient, largement relayée dans les médias, plus particulièrement dans la presse écrite nationale, alors que le régime d’IBK et sa mal gouvernance viennent d’être fortement contestés par l’opposition significative (qui a osé déposer contre le gouvernement une motion de censure à l’Assemblée nationale), par une frange de la majorité présidentielle et des Maliens outrés par toutes ces manifestations gabégiques d’une bourgeoisie compradore en gestation sous la houlette de « la Famille d’Abord », des associés et autres coquins.
Mme Bouaré Fily Sissoko, corse la sauce, peut-on dire, avec sa sortie médiatique de grande envergure, aux frais du contribuable qui voudrait que ses sous soient employés à des fins plus nobles et non dans une opération de communication hasardeuse pour défendre l’indéfendable. Dans son interview par exemple, elle se fait un malin plaisir d’escamoter cette série de questions essentielles : « Nous commençons par l’avion présidentiel. Il a coûté combien? D’où proviennent les sous ? Quelles ont été les procédures .d’acquisition ? En quoi le FMI est-il concerné par ce sujet ? »
Dans sa réponse elle a préféré s’appesantir sur le partenariat du Mali avec le FMI en voulant mettre fin au débat ainsi : « J’aborderai la question si vous le permettez sous un autre angle. C’est celui de dire aujourd’hui qu’il y a l’affaire de l’avion, certes, mais il y a d’abord le programme économique avec le FMI qui, pour nous est central ». Elle ajoute aussitôt malignement, « …Je voudrais commencer par le reconnaître ici, et dire en même temps que vous que tout que tout ce qu’il y comme péripéties dans le cadre d’un partenariat ne voudrait nullement signifier un quelconque acte de déviance ou de bras de fer, loin s’en faut ». Suit une longue argumentation sur ce qui a été fait dans les règles ou en marge de la réglementation ou pas dans le contrat d’armement de presque 70 milliards de FCFA.
En un mot comme en mille, tout le bruit autour de ces affaires est insignifiant. La Banque Mondiale et le FMI seraient-ils donc devenus subitement des farfelus aux yeux de dame Fily Sissoko, pour avoir conditionné la reprise de leurs programmes à la clarification sinon à l’audit des deux affaires ?
Elle ne fait plus dans l’économique mais dans le politique et sa langue de bois quant elle clame avant toute justification sérieuse : « Dans le partenariat, il y a des moments où l’on s’assoit, chacun fait son analyse de la situation. L’essentiel c’est qu’au bout du compte, on s’accorde sur les conséquences éventuelles de tels ou de tels actes, pour voir comment on peut mieux encadrer les choses et aller de l’avant ».
On vous le dit, il y a de la graine d’avocat chez Mme Bouaré Fily Sissoko, notre sémillante ministre de l’économie et des finances. Elle aurait fait un tabac au barreau. Encore une vocation qui se perd !
Sékou Coulibaly
Madame boure FILLY doit partir franchement
Nous n’avons que des dirigeants que nous méritons. Il faut que nous changeons de mentalité et de comportement pour que la vérité et la justice règnent dans nos pays.Comment comprendre qu’un régime démocratiquement élu fasse l’objet de certaines mesures de la part des bailleurs alors que la transition a pu bénéficier de la mobilisation de la communauté internationale. Que l’on s’interroge alors sur la sincérité et de la moralité des actes posés par ce régime qui nous gouverne aujourd’hui!
L’administration doit arrêter la corruption 54 ans d’indépendant aucun pays africains n’arrivaient pas son développement et pourquoi?!même les pays inconnu le cou d’État franchement il y a quelque chose dans notre continent.
eh ! ntigui Allah, que des farfelus à la tête de ce pays. mais on verra!!!
trop d incorrections:
-que tout(repetition)
-elle ne fait plus dans l economie mais dans le politique(la politique)
-et sa langue de bois quant elle clame(quand)
Le problème de nos hommes politique est que une foie en place ils avale leurs fierté madame bouare fily ne peut pas regarde ses propre enfants dans les yeux
Quand tu es ministre aux ordres d’un président magouilleur-tricheur-menteur, tu n’as pas 36 alternatives, tu en as juste 2:
Ou tu choisis de démissionner (Tatam, Boubeye)
Ou tu choisis de MENTIR! (Mara, Fily)…
C’est simple, finalement… 😥 😥 😥
Et pourtant elle joue son rôle de “devil’s advocate” car le gouvernement est comme une classe.Les membres du gouvernement sont les “hommes du President”.
😆 , le gouvernement blanc, l’opposition dit sort; alors que chaque parti ait l’audace et les coui-lles de mettre tous les documents sur la table publique alors le peuple fera son boulot après. 😉 .
Vérité finira par éclater madame Bouaré.1 avion pour pays en crise de cout d’etat de guerre de finance que sais je encore madame est irréfléchi .La bourgeoisie est le sang d’IBK,sinon meme un enfants de 2ans ne gaspille pas l’argent son père comme çà. 😉
Cette vieille cleptomane du Khasso pense que la langue mielleuse et le mensonge peuvent détourner notre attention, elle se trompe. Elle fera mieux de changer de tactique et se rendre à l’évidence qu’elle n’est pas à la hauteur de la tache qui lui est confiée.
On ne gère pas l’hôtel des finances comme on gère l’intérieur de son PENDELOU!
Memo un peu de respect envers ALLAH et envers les personnes.L’autorité vient de ALLAHOU TALA ,respecter les autorité c’est donc respecter la parole de ALLAH SOUBAHA WATALA . Ensuite nous sommes en une période de mois bénit de carême ou le respect et le pardon sont des mots guidage pour même chez un non musulman .Craignons ALLAH quelque soit la situation de difficulté qu’ on peut se trouver .WASSALAM
“Elle aurait fait un tabac au barreau”
Il aurait été préférable qu’elle fasse un tabac……. au FMI!
PS: L’article est bon, par ailleurs.
Le monde change ! Madame Bouaré Fily Sissoko a la mémoire courte. Elle faisait partie des personnes qui se disaient indignées par les mauvaises pratiques qui ont abouties au coup d’Etat. Mais voilà qu’une fois ministre des finances, elle est la première à emboiter le pas. L’achat d’un avion pour un pays qui penne à sortir du gouffre ne se justifie aucunement, passer des marchés d’armement avec des personnes proches du pouvoir est tout simplement inqualifiable ! C’est lamentable !! Bravo Fily Sissoko, tu es une vrai “malienne”.
elle a preferé sa loyauté au president de la republique que sa propre dignité et sa carrière, jamais personne le ne la fera confiance, elle qui a dejà travaillé dans ces institutions avant d’etre ministre et qui se laisse manipuler comme ça par un president à gout demesuré pour le luxe et d’apparance comme un enfant de 20 ans
C’est sacrément bien écrit, petit Coulibaly!
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