Voilà les objectifs recherchés par d’un atelier qui se tient depuis le 26 janvier 2015 à l’hôtel Colombus de Bamako, sous l’intitulé l’identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest (AGRIFAM).
Financé à hauteurtde 2 086 408 de dollars US, pour une durée de 3 ans, grâce à la Banque Mondiale, le projet AGRIFAM est une initiative commune entre six pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Mali, le Bénin, le Togo, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso. II a contribué à la mise en place dans chaque pays de plateformes d’innovation qui sont de véritables espaces de partage d’idées autour de certains produits spécifiques.
AGRIFAM a aussi permis de mener des études très importantes, qui vont servir de leviers pour la planification d’autres actions pertinentes pour Ie développement socioéconomiques des zones d’intervention. Le présent atelier, prévu du 26 au 30 janvier 2015, entre dans Ie cadre de la revue et de la planification des activités du projet. Ce sera l’occasion de faire Ie point sur les activités de recherche-action assurées par les thésards des différents pays et cela sous forme de volet formation.
Pendant sa durée (2013 – 2016), le projet va mettre un accent particulier sur les organisations de producteurs, qui vont directement intervenir et jouer un rôle déterminant dans l’animation des plateformes, et qui vont assurer Ie plaidoyer en vue des réformes des politiques vers les décideurs politiques des pays de l’Afrique Subsaharienne de sa zone d’intervention (dont les collectivités locales siège des plateformes) et les partenaires au développement, les organismes de recherche et de conseil agricoles des pays impliqués dans Ie Waapp / PPAAO et les groupes vulnérables.
Il s’agit des femmes et des jeunes, qui jouent un rôle déterminant dans la production et la formation du revenu de ces exploitations. Au Mali, AGRIFAM a déjà fait des réalisations probantes, dont la mise en place de la plateforme multi-acteurs d’innovation et l’étude de référence (revue bibliographique et enquêtes socio-économiques des exploitations) des agricoles familiales.
Comme tout projet, AGRIFAM a ses différentes phases de mise en œuvre. C’est pourquoi le représentant de l’Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement, Mamadou Goïta, a, au cours de cet atelier, plaidé pour la mise en place d’un dispositif de gestion des connaissances qui va non seulement permettre de partager des expériences mais aussi aider à capitaliser ce qui a été fait, pour permettre à chaque pays de les exploiter. Avant de saluer les initiatives locales prises par le Mali dans le cadre des exploitations familiales agricoles.
Pour sa part, le représentant du ministre du Développement rural, Bourema Dembélé, a assuré que les conclusions et recommandations issues de cette rencontre attireront toute l’attention de son département.
Yaya Samaké
29
