Accords de Partenariat Economique : Non à la signature !

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A la veille de  la journée internationale: «Stop APE le 27 septembre 2007», les acteurs sociaux ont animé un point de  presse le mercredi dernier à la Maison de la Presse. A travers ce point de presse, les acteurs sociaux ont fait part de leur préoccupation face aux enjeux liés à la signature des APE dans leur forme actuelle. Le présidium dudit point de presse était composé du secrétaire général de l’AOPP, de Tiémoko Souleymane Sangaré, de Lassine Sidibé, de Amadou Guindo, de Mme Barry Aminata….etc. rn

C’est pourquoi, hier jeudi 27 septembre 2007, les militants et les militantes de l’Europe et de l’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) se sont mobilisés protester contre les APE (Accords de Partenariat Economique). Quant au Mali, les acteurs sociaux ont interpellé la commission de l’Union Européenne et les négociateurs en charge du dossier pour qu’ils abandonnent les APE dans leur forme actuelle.

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«Les APE, définit Mr Souleymane Sangaré, sont avant tout des accords de libéralisation du commerce qui vont amener les pays ACP, dont la majorité figurent parmi les PMA, à démanteler leurs protections commerciales face aux importations européennes. De plus l’Union Européenne souhaite obtenir, dans ce cadre, des engagements en matière de libéralisation du commerce des biens et services; et des investissements ainsi que dans divers domaines tels que la protection de la propriété intellectuelle, les règles du commerce et les marchés publics.  Plusieurs de ces thèmes ont d’ailleurs été rejetés par les pays du Sud à l’Organisation Mondiale du Commerce (OCM) à Cancun en 2003. Les impacts possibles de ces accords s’annoncent dramatiques pour les pays ACP. La mise en concurrence inégale d’économies se fera forcément au détriment des plus pauvres. Ainsi dans le secteur agricole, la concurrence des produits européens poussera de nombreux paysans ACP à abandonner leur production. La libéralisation des services ou de l’investissement  menacera l’emploi et risque d’hypothéquer le développement  le développement des pays concernés». Selon les acteurs sociaux du Mali à l’instar de leurs camarades des pays ACP et leurs supporteurs de l’Europe estiment que ces négociations risquent d’entraver le développement des pays ACP et non le favoriser. Pour cela, ils demandent la non signature des APE dans leur forme actuelle.

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En effet, les acteurs sociaux recommandent: une large diffusion de l’APE de Cotonou et de son volet commercial, le maintien de la non réciprocité dans les échanges pendant la prolongation (2007-2010) ; le renforcement des capacités du secteur privé tant à l’échelle nationale que régionale en vue d’améliorer la qualité  des produits dans le respect des normes sanitaires et phytosanitaires. Telles sont quelques unes des 16 recommandations des acteurs sociaux du Mali.

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            A l’issue du point de presse, des confrères ont posé des questions sur l’absence de l’UNTM parmi les membres du présidium, les conséquence du refus de la signature des APE, pourquoi rencontrer la presse à la veille de la journée internationale « Stop APE le 27 septembre 2007 »….etc. en réponse à toutes ses questions, les conférenciers diront qu’il n’y a pas de divergence entre l’UNTM et les acteurs sociaux, mais seulement, il y a eu un contretemps, raison pour laquelle, Issiaka Diakité le secrétaire Général de l’UNTM n’a pas pu faire le déplacement. L’une des conséquences de la signature des APE est l’embargo. «Il faut assumer et accepter de souffrir pour un temps afin de ne pas être asservit à jamais », a précisé Lassine Sidibé de l’AOPP. Aux dires de Amadou Guindo, l’un des conférenciers, les acteurs sociaux n’ont pas attendu la veille de ladite journée internationale pour rencontrer la presse, mais plusieurs activités ont été menées bien cette dernière afin de mettre la société civile au parfum des conséquences ‘‘dramatiques’’ de la signature des accords de partenariat économique.

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Adama Diarra

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