Le budget 2015 de l’abattoir frigorifique de Sabalibougou s’élève à 259 millions de francs CFA. C’est l’information principale qui ressort de la 3ème session ordinaire du Comité de pilotage de ladite structure tenue, le mardi 17 février, à la Direction Nationale des Productions Industrielles et Animales (DNPIA). Présidée par Modibo Sangaré, Conseiller Technique au ministère du Développement rural, cette session avait outre à son ordre du jour l’examen et l’adoption du budget 2015, le compte rendu de la 2ème session, le rapport d’activités 2015, le programme d’activités 2015 et le point de l’exécution des recommandations de la dernière session du Comité de pilotage. Comparé à celui de l’exercice 2014 (232 millions de CFA) le budget de l’abattoir frigorifique de Sabalibougou est en hausse. Cette augmentation traduit, si besoin en était de le souligner, les progrès indéniables accomplis, sous l’impulsion du ministre Bocary Tréta, par l’administration provisoire mise en place en 2014. Instituée par la décision N°0006SG/MEP du 25 février 2013, cette administration provisoire est, entre autres, chargée de gérer de façon à maintenir les installations dans un état d’hygiène et de propreté adéquat, de proposer un plan d’aménagement et de réhabilitation de l’abattoir, de réhabiliter et mettre l’abattoir aux normes à partir des fonds propres et de mettre en place un système de gestion approprié à l’abattoir.
Bâti en 2003 sur une superficie de 4,5 hectares, l’abattoir frigorifique de Sabalibougou a coûté 650 millions de FCFA. En moyenne, selon son administrateur provisoire, Ibrahima Diané, il abat par jour 150 bœufs. Cependant, cet abattoir reste confronté à un certain nombre de défis que M. Diané n’a pas manqué de souligner au cours de cette 3ème session du Comité de pilotage. Il s’agit du payement de la TVA par les bouchers, la réalisation du bassin de décantation des eaux usées et le récurrent problème de l’abattage clandestin.
Soulignons que l’abattoir frigorifique de Sabalibougou a pour vocation première de fournir la viande saine et salubre aux populations. Comme constaté par le ministre de tutelle, Bocary Tréta, en octobre 2014, il observe des conditions optimales d’hygiène dans l’abattage et le dépeçage des animaux.
Yaya Samaké
