6ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’ANAM : Le budget 2014 augmenté de 54% par rapport à celui de 2013

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L’Agence nationale d’assistance médicale (ANAM) a tenu la 6ème session ordinaire de son Conseil d’administration à la Maison des Ainés Ie jeudi 13 mars. Lors de cette session, les Administrateurs ont passé en revue le compte rendu de la 5ème session, le rapport d’activités 2013 et le projet de budget 2014.

 

 

 

Les Administrateurs ont tout d’abord examiné Ie rapport d’activités 2013, puis Ie rapport d’exécution du budget 2013 et ensuite Ie programme de budget 2014, soutenu par Ie programme d’activités 2014.

 

 

 

Le budget 2014, équilibré en recettes et en dépenses, se chiffre à 2 372 621 106 FCFA. Il a connu une nette augmentation, de prés de 54%, par rapport à celui de 2013, qui était de 1 513 595 700 FCFA.

 

 

 

A l’instar de la plupart des services publics du pays, secoués par la crise, l’Agence nationale d’assistance médicale a été frappée de plein fouet par les séquelles de cette crise en 2012 et 2013.  Malgré ces contraintes, auxquelles s’est ajoutée la non mobilisation des contributions des collectivités, qui aurait pu favorablement contribuer à l’atteinte des objectifs assignés, rien n’a entamé la volonté de la Direction de l’agence de faire du Régime d’assistance médicale (RAMED) un puissant levier de lutte contre l’exclusion sociale et la pauvreté, par une prise en charge médicale efficiente des indigents et des bénéficiaires de droit.

Toutefois, dans un souci d’équité dans la mise en œuvre du régime, son implantation dans toutes les régions du Mali est un impératif, souligné avec acuité dans Ie programme d’activités 2014 de l’ANAM.

 

 

 

Ainsi, des ateliers de formation des prestataires de soins de santé ont été tenus à Sikasso Ie 11 février, à Koulikoro Ie 6 mars et à Ségou Ie 10 mars dernier. Ceux des autres régions sont déjà programmés, ainsi qu’une vaste campagne de communication, pour informer et sensibiliser Ie maximum de bénéficiaires afin d’aboutir à un accroissement significatif du volume des immatriculations.

 

 

 

La réalisation de ces activités a été soutenue par un budget 2014, équilibré en recettes et en dépenses, qui se chiffre à 2 372 621 106 FCFA. Cela dénote de l’importance croissante que les plus hautes autorités du pays accordent à la réforme en cours.

 

 

Présidant les travaux de cette session, le ministre du Travail et des Affaires Sociales et Humanitaires, Hamadoun Konaté, a souligné l’importance du Régime d’assistance médicale (RAMED) qui, selon lui, est une réforme d’envergure, à soutenir et à promouvoir.

 

 

Selon lui, dans le  contexte actuel du pays, l’importance et l’opportunité de la mise en œuvre efficiente du RAMED se sont plus à démontrer. «L’accès de toutes les couches vulnérables aux soins de santé, sur l’ensemble du territoire national, est un défi que nous nous devons de relever» a-t-il ajouté.

 

 

Cependant, en cette phase de transfert des compétences aux collectivités territoriales, chaque commune sera face à ses responsabilités dans la réussite de la réforme. «La mobilisation de leurs contributions et l’identification des indigents ne seront qu’une affirmation de leur capacité et de leur engagement à assumer pleinement leur rôle dans la mise en œuvre de cette réforme, tant souhaitée par les plus hautes autorités de notre pays, et très attendue par les bénéficiaires» a dit le ministre.

Par ailleurs, il a indiqué que le Régime d’assistance médicale, dédié à la prise en charge médicale des personnes en situation difficile, devait bénéficier d’une volonté affichée des plus hautes autorités et d’un accompagnement sans faille des partenaires, si l’on veut relever Ie pari de l’accès de tous aux soins de santé.

Bandiougou Diabaté

 

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