La 5è réunion internationale de suivi de la conférence des donateurs pour le développement du Mali « ensemble pour le renouveau du Mali » s’est tenue hier mardi, au Centre international des conférences de Bamako, sous la présidence du Premier ministre Modibo Kéïta, accompagné d’une importante armada de ministres. On notait surtout une forte présence des bailleurs de fonds.Depuis l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Kéïta au pouvoir, l’économie malienne tourne au ralenti, les Maliens sont alités par une pauvreté grave, le panier de la ménagère se vide. Avec l’annonce d’une aide financière inédite d’un montant de 2 155 milliards de francs Cfa pour appuyer les programmes de développement et les politiques de reformes, nombre de Maliens crosaient les doigts en attendant. Mais les promesses n’ont pas encore eu de suite. Les bailleurs de fonds voulant s’assurer que leur argent une fois donné va dans la bonne destination. Cette 5è réunion de suivi doit dépoussiérer les promesses faites par les donateurs et avancer. Mais les bailleurs de fonds ont-ils exigé que la paix et la sécurité revienne avant de dénouer le cordon de la bourse. C’est pourquoi le Premier ministre Modibo Kéïta et son ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du nord ont rappelé le round actuel des négociations qui se déroulent à Alger et situer son importance dans le développement du Mali.
Pour le secrétaire d’Etat français, Mme Annick Girardin, trois défis majeurs liés à la gouvernance sont nécessaires pour que le Mali rentre en possession de cette manne, il s’agit de la paix ; la mise en œuvre des engagements et le suivi opérationnel.
En tous les cas, le conclave qui se poursuivait au moment où nous mettons sous presse devait pondre des conclusions satisfaisantes pour le Mali, à en croire un proche du Premier ministre.
AlhassaneH.Maïga
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