« Environnement et sécurité » tel est le thème de la 4ème session ordinaire de la 5ème Mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) qui se tient du 5 au 20 février 2017 au siège de l’Institution. Cette rencontre a pour objectif d’examiner et analyser le projet de loi de finances 2017, le projet de loi relatif au Partenariat Public-Privé (PPP) et le projet de loi relatif à la politique nationale de protection sociale et le plan d’action 2016-2018. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée, le 6 février 2017, par son président, Dr. Boulkassoum Haïdara en présence du premier ministre, Modibo Keïta, des présidents des Institutions de la Républiques, des membres du Gouvernement et du Corps diplomatique accrédité dans notre pays.
Dans son discours, le président a tout d’abord rappelé qu’au cours de l’année écoulée, le CESC a consacré sa 2ème session ordinaire à l’examen et à l’adoption de deux préoccupations essentielles, notamment la formulation des avis sur les projets de loi et communications écrites initiés par le gouvernement en application de l’article 108 de la constitution et la finalisation du Recueil 2015 des attentes, des besoins et des problèmes des populations de toutes les régions et du District de Bamako ainsi que ceux de nos compatriotes résidant à l’étranger. Selon lui, ce Recueil et ces projets de textes dont la loi de finance pour l’exercice 2016 soulignent comme à l’accoutumée les préoccupations majeures de notre société. Au titre de 2016-2017, dira-t-il, le Gouvernement a également transmis au CESC pour avis conformément à la constitution, le projet de loi de finances 2017, le projet de loi relatif au Partenariat Public-Privé (PPP) et le projet de loi relatif à la politique nationale de protection sociale et le plan d’action 2016-2018. Par ailleurs, il a indiqué que la relecture des textes du CESC est l’un des défis majeurs de la Mandature 2015-2020.
En effet, a-t-il dit, après plus de 20 ans de pratique, les textes du Conseil ont montré leurs limites dans le fonctionnement de l’Institution. « D’où l’impérieuse nécessité de cette relecture.
La commission ad hoc mise en place à cet effet, est à pieds d’œuvre depuis plus d’un an et avec la collaboration des anciens Premiers ministres, anciens Présidents du CESC, anciens Ministres, certains Constitutionnalistes et autres cadres d’expériences avérées. Les résultats issus des travaux de cette commission, seront soumis bientôt à l’appréciation du Gouvernement. » a-t-il expliqué. Et d’ajouter que dans le cadre de l’accomplissement de ses missions constitutionnelles, le CESC a tenu en juin 2016 la 3ème session ordinaire de la 5ème Mandature sur la finalisation et l’adoption du Recueil annuel 2016 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile avec des orientations et des propositions. « Le document prend également en compte les sollicitudes de nos compatriotes résidant à l’étranger notamment en Espagne, en Italie, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Ghana et en Mauritanie. » a-t-il dit.
Moussa Dagnoko