Au titre de l’exercice 2014 suite à la troisième session ordinaire de son CA, le CNPV a été autorisée, par les administrateurs, à exécuter son budget 2014 s’élevant à FCFA 335.000.000 conformément aux prévisions d’activités inscrites au PTA 2014. Ces prévisions étaient articulées autour de 27 activités allant du fonctionnement du CNPV et CRV ; aux actions de suivi des volontaires ; au recrutement des volontaires et leur formation, aux axes stratégiques de communication et de valorisation du volontariat, à la mise en place des projets V4D jusqu’à l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale de volontariat de même que la mise en place d’un cadre de concertation entres organisations de volontariat et le renforcement du volontariat sud sud et sud nord.
Pour 2015, le budget total s’élève à 401.150.000 FCFA soit un taux de croissance par rapport à 2014 de l’ordre d’environ 20 pour cent. Cette augmentation s’explique par une volonté politique forte de faire du volontariat un créneau de construction citoyenne ; de civisme et de création d’emplois pour les jeunes. Cela dit, des défis énormes attendent le CNPV car il y a dans la base des données des candidats au volontariat, plus de 20 .000 profils enregistrés sur toute l’étendue du territoire de Kayes à KIDAL et environ 1500 structures d’accueil ayant exprimé des besoins en ressources humaines volontaires et cela dans tous les secteurs d’activités.
En effet, au regard du budget 2015 ; les activités programmatiques seront axées sur la poursuite de l’encadrement des volontaires ; leur suivi, leur formation, le renforcement de l’opérationnalisation du cnpv et des crv, l’élaboration de la politique nationale de volontariat et le renforcement de la communication autour de la valorisation et promotion du volontariat aux fins de permettre un fort engouement non seulement PT¨F mais aussi du gouvernement pour faire du volontariat une véritable levier de développement communautaire et de relèvement de la résilience des jeunes fortement touchées par la crise.
Abdramane Samaké
