Après les travaux de 4ème revue des programmes Gouvernement du Mali-FMI, M. Mamadou Igor Diarra, ministre de l’économie et des finances, Christian José, Chef de mission département Afrique du FMI, ont animé une conférence de presse depuis la salle de conférence dudit département. Objectif : procéder à l’exhibition des conclusions de la revue du programme à mi-parcours 2015 afin de dégager les perspectives 2016.
Dans sa mission de veiller scrupuleusement sur la bonne santé de l’économie et des finances de la République du Mali, depuis un certain, le ministre Mamadou Igor Diarra s’est aussi fait un devoir (non des moindres), de veiller également au processus de partenariat
avec les institutions de Brettons Wood. En considérant le climat de collaboration, on remarque que les partenaires financiers internationaux, sur une nouvelle base, sont désormais sous contrôle personnel du ministre Diarra. Ladite conférence de presse servait de
faire le point de la situation actuelle pour en dégager bien entendu de nouvelles perspectives pour un Mali mis sur l’orbite de la croissance. Le ministre Diarra qui prit la parole en premier a indiqué que depuis un certain temps, soit le 1er janvier 2015, il y a eu la reprise de collaboration. Par conséquent, le torchon financier a été recousu, non moins sans de grandes difficultés. Notamment, en termes d’arriérés de 2014. Il a affirmé que le FMI a toujours souhaité jouer son rôle, qui est le sien, en termes d’assistance et conseil. A cela s’ajoutent, souligne-le ministre Diarra, l’appui du cadre macroéconomique et l’organisation des finances sur les choix stratégiques du pays. Selon lui, dans les dispositifs du FMI, il y a
un mécanisme élargi de diagnostic afin de favoriser la croissance économique. Cette revue, la 4ème du genre, se termine par un changement de poste. Car, le chef de mission actuelle, M. José, après 5 ans, va laisser sa place à un autre. Quelques mois seulement
après la reprise des activités avec les institutions de Brettons Wood, il s’avère que l’Etat du Mali a renoué a dégonflé une bonne partie de sa dette. Il a été passé en revue, les portefeuilles de la Banque Mondiale avec le taux de décaissement qui est de l’ordre 20%. Il y a eu aussi la revue du cadrage budgétaire avec les fonds. Dans ses propos, le chef de mission sortant au département Afrique du FMI, Christian Josz, a assuré qu’il est prévu une bonne continuation du partenariat de son institution, en perspective, avec le Mali. Mais
une panoplie de mesures s’invite à la table. Tout d’abord, il y aura la situation des impôts avec un plan soutenable d’endettement. Un nouveau programme pour 2016 sera essentiellement axé sur le cadrage budgétaire avec des probabilités de baisse de déficit. Le gouvernement doit être ambitieux en termes de recette, souligne le FMI avec le
contrôle sur la chaîne des dépenses publiques. Le FMI demande aussi à l’Etat malien des audits sur les exonérations contrôlées par le bureau du vérificateur général. Il y est prévu près de 30 milliards, pour la mise en œuvre de l’accord de paix au nord.
Mah Traoré