A la cérémonie d’ouverture de la 3e réunion de suivi de la conférence des donateurs de Bruxelles tenue hier à Bamako, le commissaire européen chargé du développement, Andris Piebalgs, n’a pas jeté que des fleurs aux autorités. Il a dénoncé de nombreux échecs et insuffisances. Morceaux choisis.
“Malgré ces progrès, beaucoup reste encore à faire pour poser les bases d’un développement durable et parvenir à des résultats plus tangibles, au service de tous les Maliens.
En effet, plusieurs problèmes persistent aujourd’hui :
– le lien social entre Maliens d’une part et entre les Maliens et l’autorité publique d’autre part est à reconstruire ;
– la menace terroriste et la criminalité au nord du Mali ne sont pas endiguées ; je me rendrai justement demain à Tombouctou pour m’assurer de l’avancement des projets financés grâce à la conférence des donateurs de Bruxelles ;
– la situation humanitaire ne s’est malheureusement pas beaucoup améliorée ; les réfugiés et déplacés ne sont pas rentrés chez eux, en raison notamment de la lenteur des pourparlers inclusifs au nord ;
– de nombreux Maliens, notamment les plus jeunes, restent inquiets quant à leur avenir et la capacité de l’Etat à leur offrir une éducation, et un avenir meilleur”.
La Rédaction
merci de votre resumé et je résume aussi en disant que tous ces problèmes sont de ses bailleurs.ce qui se passe à kidal est inadmissible et ils en sont responsable.
” le lien social entre Maliens d’une part et entre les Maliens et l’autorité publique d’autre part est à reconstruire”: par là il a dit une partie des inquiétudes des maliens. Le hiatus qui existe entre les maliens et le nouveau pouvoir politique est source d’inquiétude et ne participe pas de la restauration de la confiance et sape la confiance en les nouvelles autorités politiques qui ne perçoivent pas tjrs la priorité entre les urgences.
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