13ème Assemblée générale ordinaire de la BIDC : En 2014, une progression de 15,5 % du cumul des engagements nets

0

Issue de la transformation, en 1999, de l’ex Fonds de coopération, de compensation et de développement de la CEDEAO, la BIDC a pour mission d’aider à la création des conditions permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée, tant au plan interne que par rapport au système économique mondial, afin de profiter des opportunités et perspectives offertes par la mondialisation.

Elle a pour vision d’être la première institution de financement de l’investissement et du développement en Afrique de l’Ouest et un instrument efficace de lutte contre la pauvreté, de création de richesse et de promotion de l’emploi, en vue d’un bien-être des populations.

L’instance suprême de prise de décision se réunit au moins une fois par an. Les participants à ce Conseil ont examiné, entre autres, le rapport d’activités 2014 de la Banque et l’adoption des comptes pour l’exercice échu au 31 décembre 2014. Ainsi, la BIDC a à son actif un résultat positif, de même que la consolidation de ses activités opérationnelles.

S’agissant du financement de projets régionaux et nationaux en faveur des 15 Etats membres de la CEDEAO, le cumul de ses engagements nets a progressé de 15,5 % en 2014, en s’établissant à 874,6 millions d’Unités de Compte (UC), soit 1,33 milliards de dollars américains pour 141 projets.

Au Mali, à la date du 31 mai 2015, le total des engagements de la BIDC était de 70 679 401 Unités de Compte, correspondant à 59 493 592 840 FCFA, se décomposant ainsi qu’il suit: Secteur public: 44 343 861 UC, soit 37 325 947 503 FCFA; Secteur privé: 26 335 540 UC, soit 22 167 645 337 FCFA.

Les interventions en faveur du secteur privé se décomposent en 21 353 407 UC, soit 17 973 990 778 FCFA, en financement direct et 4 982 133 UC, soit 4 193 654 558 FCFA sous forme de garanties données. Par ailleurs les négociations du prêt pour le financement partiel du projet de construction de la liaison 225 kV double terne Sikasso – Bougouni – Sanankoroba – Bamako (USD 30 000 000) sont prévues à partir du 10 juin 2015. L’approbation de prêt portera à 77 740 153 517 FCFA les interventions de la BIDC au Mali.

De plus, cette Banque a à son actif dans notre pays le financement du projet d’interconnexion du réseau électrique du Mali et de la Côte d’Ivoire, à hauteur de 28,04 millions de dollars américains, le projet de construction d’un échangeur multiple à Bamako, à concurrence de 6,94 millions de dollars, le projet de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS), pour un montant de 10,20 millions de dollars, et le projet d’acquisition et d’exploitation de licence par la société Alpha Télécommunication SA (ATEL Mali SA), à concurrence de 15,03 millions de dollars américains.

En somme, depuis qu’elle a commencé ses opérations en 1979, la Banque a approuvé au total 234 projets, pour un montant de 2,1 milliards de dollars US. Dans son volet développement du secteur public, la BIDC accorde la priorité aux projets d’infrastructures économiques de base. En effet, ces infrastructures, dont la construction incombe aux Etats, constituent des supports à la production. Elles contribuent à la réduction des coûts des facteurs et au renforcement de la compétitivité du secteur privé, ce dernier étant le catalyseur de la croissance et de la création d’emplois et de richesses dans les Etats.

En ce qui concerne le secteur privé, la BIDC se focalise sur le développement des capacités de production, ainsi que sur l’amélioration de la qualité, de la compétitivité et la diversification des industries et des services.

Signalons qu’au cours de leurs travaux, qui se sont poursuivis tard dans la soirée, les participants au Conseil de Bamako ont porté leur choix sur le ministre malien de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra, pour présider aux destinés de la BIDC. Il succède à  Bashir M. Ifo.

Yaya Samaké

 

 

Commentaires via Facebook :