Pendant trois jours, les hauts responsables de l’Ordre des ingénieurs-conseils, de l’Ordre des architectes, de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers, des chefs d’entreprises et d’éminents experts se sont penchés à travers des analyses profondes et des critiques sur les thèmes débattus.
En effet, la cérémonie d’ouverture de cette 11ème édition des Journées maliennes de la qualité (JMQ) a été présidée par le Secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie, en présence du Directeur général de CIRA, Seydou Coulibaly ; du président de l’Amaq, Abdourahamane Dembélé et bien entendu des participants.
D’entrée de jeu, le président de l’Association malienne pour la qualité, Abdourahamane Dembélé, rappellera que ces Journées ont été initiées sur engagement du ministère du Commerce et de l’Industrie et de l’Amaq afin de renforcer l’intégration régional et consolider la mise en œuvre de l’infrastructure qualité.
Selon lui, c’est dans le sillage de cette volonté que le Système qualité de l’Afrique de l’Ouest a été engendré. Il a comme défis dese maintenir, de se renforcer et de se spécialiser. «Sur la base du succès des phases antérieures, il est d’abord indispensable de consolider l’édifice grâce à la politique de la qualité de la Cédéao récemment adoptée», a-t-il annoncé.
«Ce programme permettra la création de centres d’excellence de la qualité et de réseaux d’établissements spécialisés en qualité comme les laboratoires et les organismes d’évaluation de la conformité afin d’offrir des services efficaces aux entreprises locales et aux exportateurs et les consommateurs jouiront d’une plus grande protection», a-t-il ajouté. Il fera savoir que l’activité de normalisation et de promotion de la qualité a été inventée pour résoudre durablement des problèmes. «Vous remarquez que tous les biens et services que nous produisons peuvent créer de graves dangers aux consommateurs. Il est clair qu’il y a nécessité de créer des objets pour faciliter la vie», a indiqué le président Dembélé.
À l’en croire, lorsque ces produits et services proposés ne répondent pas à un certain niveau d’exigence, on assiste par exemple à des catastrophes. «Il est donc important de savoir que cette acticité de normalisation et de management de la qualité s’impose à nous dans tous les domaines et tailles d’activités» a-t-il dit.
Selon le Directeur général de CIRA, Seydou Coulibaly, les normes relatives aux produits et services sous-tendent la qualité, la sécurité, la fiabilité, l’efficience et l’efficacité. «Le respect des normes crée la confiance chez le consommateur et renforce votre capacité à être présents sur les marchés avec la certitude que vos produits ou services seront compétitifs, parce qu’ils sont de bonne qualité», a-t-il estimé. Avant d’indiquer que l’implantation et le développement du management de la qualité constituent pour notre pays un défi majeur qu’il nous revient de relever, Administration aussi bien que Secteur privé, afin d’offrir aux consommateurs des produits sains, sûrs et de bonne qualité.
Il est à préciser que pendant ces trois jours, les participants ont eu à partager de riches expériences en tirant profit et leçons des cas de succès ou d’échec dans la mise en place de Système de management de la qualité et des normes et règlements en matière de BTP et Banques ; à renforcer leurs capacités dans le domaine des Études d’impact environnemental et social (EIES) ; à préparer une stratégie pour la mise en place d’un Responsabilité sociale des entreprises (RSE).
À noter que le gouvernement a adopté le 10 juin 2015, la Politique nationale de la qualité et son plan d’actions (2015-2017) dont les axes majeurs s’articulent autour de la normalisation et de la promotion de laqualité, assurée par l’Agence malienne de la normalisation et de la promotion de la qualité (AMANORM).
Seydou Karamoko KONÉ
LA QUALITE DES SERVICES A TOUS LES NIVEAUX MEME CHEZ LES SEX-WORKERS !
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