Depuis le lancement des travaux de viabilisation en date du 11 juin 2010, les études d’Avant projet sommaire (APS) ont continué avec les travaux d’implantation et de démarrage de la pénétrante.
Pour rappel, les activités avaient été stoppées dans la capitale des rails, suite à une plainte de la société SOVIC en date du 23 juin 2010. Lorsque SOVIC a été déboutée de sa plainte, les activités ont repris avec l’installation de l’antenne AZI- SA, composée d’un chef d’antenne, d’un Technicien de génie civil et d’un Agent commercial. Aujourd’hui, les installations sont à un niveau satisfaisant.
Il est prévu, faut-il le souligner, de réaliser les travaux par tranche sur quatre ans. Le bornage et l’indentification des parcelles, ainsi que les travaux de viabilisation sommaire (dessouchage, sortie des voies et pré- planage) sont en cours.
En ce qui concerne les travaux de viabilisation proprement dits (voirie, assainissement, alimentation en eau, électricité et téléphone), la première tranche de ces travaux a démarré.
L’AZI a eu le réflexe de commettre un bureau de géomètre expert qui fut sélectionné pour les levées d’études topographiques pour un montant de 14 160 000 F CFA et l’application du lotissement pour un montant de 33 040 000 F CFA. Les travaux d’application du géomètre expert ont été suspendus le 25 octobre 2010 par la Direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat, laquelle a exigé l’arrêt des travaux jusqu’à l’approbation du plan d’aménagement.
Le projet du plan d’aménagement appelé avant projet sommaire (APS) a été approuvé par le Gouverneur de la région de Kayes le 25 février 2011 par l’arrêté N°0012/GRK- CAB.
Après approbation du plan d’aménagement, les travaux ont été programmés : travaux d’application du lotissement ; travaux de sortie des voies ; travaux de décapage, remblayage et de compactage de la couche de fondation de la pénétrante ;
La zone industrielle pourra accueillir les premières entreprises ou implantations industrielles dès la réception provisoire des travaux de viabilisation de la première tranche prévue d’ici décembre 2011. Il est prévu l’implantation sur le site d’environ 100 unités industrielles et 200 établissements de commerce et de services. Ces implantations vont permettre la création d’environ 10 000 emplois directs et indirects.
Le prix moyen de cession est de 8 000 f CFA/ m2 (coût de viabilisation/m2) qui sera majoré des frais de mutation et autres droits et taxes relatifs à la création du titre foncier. Il est indicatif et est susceptible de varier en fonction des conditions économiques du moment.
Deux formules de cession sont envisagées : la cession directe : achat au comptant assorti de la création du titre foncier de la parcelle au profit de l’acquéreur ; la cession par bail avec promesse de vente dont les modalités seront définies par un contrat.