D’énormes travaux en matière de BTP ont été réalisés à Ségou ces trois dernières années. Parmi ces travaux, notons la construction et l’aménagement de plusieurs routes qui facilitent la fluidité de la circulation partout à Ségou. Mais de nos jours, si rien n’est fait la circulation sur ces artères qui font de Ségou une ville moderne, sera empêchée par le phénomène de l’ensablement.
La construction d’une route est une étape décisive mais son entretien est aussi une phase importante pour sa résistance et sa durée de vie.
En effet, Ségou fait partie des villes qui bénéficient du Projet d’Appui aux Communes urbaines du Mali (PACUM), une initiative du Gouvernement du Mali soutenue par la Banque Mondiale et la Coopération Suisse. Ce projet, faut-il le préciser, appui les communes dans le sens du développement. C’est dans cette optique que Ségou a bénéficié de plusieurs réalisations telles que le marché de Médine, le stade municipal, des CSCOM et surtout des routes. Dans ce chapitre, celle qui relie le quartier Bougouni au centre-ville en est l’illustration parfaite. A celles-ci s’ajoute la construction de l’échangeur multiple au carrefour de Markala et les 10 km de voiries qui traversent une quinzaine de quartiers de Ségou. Comment oublier la réhabilitation de l’avenue 2000 ou les deux voies sur 9 km ont été totalement reprises avec du bitume armé. Toutes ces gigantesques réalisations ont été inaugurées lors de la visite du 24 avril 2018 du président de la République Ibrahim Boubacar Keita à Ségou.
De nos jours, ces routes sont menacées d’ensablement et elles sont rarement ou très mal entretenues. C’est le cas pour la nouvelle route qui traverse le quartier d’Hamdallaye. Laquelle a tendance à être carrément recouverte par du sable. Une situation identique sur la voie qui passe entre l’Hôtel de Yaya et l’échangeur tout en continuant vers le marché Château. A ce niveau aussi, la route est à peine visible à cause du sable. Le même constat est fait un peu partout dans la ville.
A part des actions spectaculaires de salubrité collective lors des grands évènements, comme
à la veille de la visite du chef de l’Etat, aucune initiative visible n’est mise en œuvre pour le nettoyage des axes concernés.
Il sied donc aux autorités publiques locales et communales de prendre des mesures idoines pour l’entretien des routes afin de les protéger contre le phénomène de l’ensablement.
Une correspondance de Dioro Cissé depuis Ségou
Les Segoviens ont aujourd’hui infrastructure routière relativement enviable, mais ils continuent de s y comporter avec le maximum de désordre… les piétons et les motoristes se jettent sur les artères, i n y a pas de jour de salubrité citoyenne…tout le monde vague a ses affaires comme si toujours les autres qui vont venir balayer leur devanture etc.. , oui j’ai vu la plus part de ces routes sont a moitie couvertes de tonnes de sables, alors que le sable corrode le goudron…
a ce rythme la ville n’aura Segou quelques années avant de se dégrader comme elle était …
les choses ne se maintiennent pas spontanément .., car il faut travailler dur pour les maintenir.
Les mauvaises habitudes son têtues… des gens ne sont pas habitués a la propreté et le civisme. On a beau bitumer toutes les routes de Segou ils iront eux-mêmes chercher du sable pour venir verser dessus. Il y a peu de responsabilité citoyenne. Kô dougou mènè ta son koro bila, nô yé kini yé! C’est pour cela qu’on dise que la partie la plus difficile c’est de gérer d’abord la mentalité et les comportements d’une population…. sinon le développement sera impossible pour elle.
Bonjour
Le bitumage tant que le betonnage n’est pas forcément ce qu’il y a de plus écologique …
Comments are closed.