Ville de Kidal : Le ras-le-bol de la population

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      La situation conflictuelle née au nord n’en finit pas avec ses rebondissements. Si depuis quelques jours les forces en présence observent le cessez-le-feu, il semble que les unes et les autres se préparent pour la riposte. En vue de pallier à toute éventualité, les kidalois avaient décidé de manifester leur ras-le-bol par une marche de protestation. Ce qui provoqua une réunion de crise au gouvernorat le vendredi dernier entre Al Agabass Int Allah, le gouverneur et les autochtones.

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            La crise du nord ou encore l’affaire Bahanga continue à alimenter les débats. De plus en plus les acteurs cachés dans l’ombre se font découvrir. Ainsi, les autorités maliennes, malgré leur mutisme, sortent davantage de leur réserve. Pour faire des déclarations et proférer des menaces contres les présumés facilitateurs.

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            Ayant fait l’état des lieux, les populations locales commencent à manifester leur indignation face à cette situation qui perdure. Car, pour elle, l’agissement des Bahanga n’est qu’une manière de terroriser l’Etat malien en le fragilisant pour ses ennemis. Sinon, ces apatrides auraient tout eu et n’ont pas le droit de se plaindre. Car, ils ne sont pas les seuls maliens semblent dire les autochtones.

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            C’est pourquoi, ils avaient projeté une marche de protestation. Mais pour couper court à cette manifestation, le gouverneur de Kidal et les autochtones dont en tête Al Agabass Int Allah ont vite organisé une réunion de crise au gouvernorat. Il aurait été question de pallier au plus pressé à toute démarche tendant à amplifier cette crise du nord. Car, nous dit-on, en organisant une telle marche en cette période, estimée cruciale, ce serait mettre de l’huile sur le feu. Ainsi, il aurait opté de surseoir cette marche jusqu’à nouvel ordre.

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            Alors, avec certaines notabilités Al Agabass Int Allah a décidé d’aller rencontrer les rebelles. Pour, nous affirme-t-on, libérer au plus vite la vingtaine d’otages qui se trouvent entre les mains des rebelles. De sources fiables, leur libération prévue pour le samedi n’a pu avoir lieu. Mais, cette libération ne saurait tarder.

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            En tout cas, au moment où nous mettions sous presse vers 16h30mn, nous n’avions pas eu d’information affirmant la libération desdits otages. Cependant, il reste clair qu’un pas semble franchi et que leur libération ne saurait être qu’une question d’heures. Souhaitons-le enfin !

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            En attendant les populations se lamentant et traitent Bahanga et clique comme des apatrides.

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  1. DABO
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