Ville de Kati : La pourriture !

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La ville de Kati est-elle entrain de transiter de son statut de « ville coquette » à celui de « ville poubelle » ? En effet, ici, les populations se sont adonnées à un laisser aller total puisqu’ encouragées par une démission totale des autorités municipales

Quelle ne fut la joie des Katois quand  le Président de la République ATT inaugurait, il y a quelques mois, les nouvelles routes goudronnées et les feux tricolores. De son statut de gros village jouxtant la capitale Bamako, Kati en était devenue une ville coquette et moderne.

Pour qui connait l’histoire, cela paraissait assez juste compte tenu du rôle joué par cette garnison militaire au temps de la colonisation française. La volonté du Président était donc conforme à cette logique de faire de Kati une ville aux infrastructures modernes avec un marché moderne, une maison des jeunes, de l’éclairage public, des routes et des feux tricolores.

Cependant, la joie fut de courte durée, voir même, très éphémère.  Et l’on peut se poser la question de savoir que fait la mairie de Kati pour préserver ces acquis ?

Il en est de même pour le principal carrefour où permanemment les feux tricolores sont éteints et des fois des policiers qui manquent à l’appel. Ainsi, les dispositions du Code de la route laissent la place à la loi de la jungle, les plus audacieux et les plus imprudents dictant la conduite à suivre.

Quant aux feux tricolores de Coco, ils sont totalement tombés dans les oubliettes. C’est la raison pour laquelle, je suggère qu’on les déplace soit devant le Lycée Mamby SIDIBE pour mieux protéger le monde scolaire avec le passage des gros porteurs, ou à l’entrée du Camp SOUNDIATA où la circulation au niveau du rond point semble encore incomprise.

S’agissant de l’état des routes, il est des plus dégradants avec des nids de poule partout. Aujourd’hui, il n’est pas du tout aisé de circuler à Kati. Le balayage des routes qui vient de commencer découle beaucoup plus du spectaculaire que de l’efficacité.

En ce qui concerne le marché public de Kati, à peine inauguré, celui-ci dégage déjà  des odeurs nauséabondes. Tout est sale ici dans ce haut lieu public. Et rien n’est entretenu. Pis, sa devanture est toujours encombrée de véhicules de tout genre rendant la circulation très souvent  impossible ; et personne (de la mairie ou encore des autorités administratives locales) ne prend des dispositions pour éviter une telle situation.

Bref, c’est le mal vivre. Dans le cadre de la bonne gouvernance, les autorités municipales se doivent  de s’affranchir de leur immobilisme  et permettre aux katois de demeurer fiers de leur ville.

 

 

                                                                                    David Dembélé  

 


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