, pour dit-elle, contester l’Assurance maladie obligatoire.
Ainsi, ils étaient des centaines de marcheurs à prendre le départ depuis l’hôtel la Colombe pour se diriger sur le gouvernorat. Le secrétaire général de la coordination, Amadou Karambé, a lu et remis la déclaration du collectif des syndicats affiliés aux autorités régionales.
La déclaration rejette en substance l’AMO, exige l’arrêt immédiat des prélèvements opérés sur les salaires et les pensions et le remboursement des retenues.
Le directeur de cabinet du gouverneur a promis de transmettre la déclaration dans les plus brefs délais aux autorités.
La marche s’est déroulée sans heurts et sans victime, malgré la canicule qui s’était abattue ce jour sur la Cité des 333 Saints.
Concertation avec les partis politiques
Le RAVEC en vedette
Le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, Kafougouna Koné, a présidé lundi dernier au gouvernorat du district, une réunion du cadre de concertation avec les partis politiques sur les résultats du Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC). C’était en présence de son homologue de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidiki N’Fa Konaté. Les présidents des partis politiques, le délégué général aux élections, Siaka Sangaré, et les membres du cabinet du département en charge des élections ont également pris part à la rencontre.
En organisant cette réunion, le ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales entendait présenter aux représentants des partis politiques les résultats provisoires de la phase active des opérations d’enrôlement des populations dans le cadre du RAVEC afin de discuter avec eux de la question.
Dans ce cadre, a rappelé Kafougouna Koné, en décidant de réaliser le RAVEC, le gouvernement s’attachait à concrétiser le programme de modernisation et de consolidation de l’état civil mis en place avec l’appui des partenaires techniques et financiers.
En vue d’atteindre cet objectif, le territoire a été divisé en 6 zones : 5 consacrées aux Maliens de l’intérieur et une aux Maliens de l’extérieur. De même le plan opérationnel a retenu 2 phases dont une active et une consacrée à la pérennisation du système.
La phase active des opérations d’enrôlement qui a démarrée le 2 mars 2009 a pris fin le 31 janvier 2011. Les résultats atteints pendant cette phase sont disponible au département en charge des élections. Ils font état du recensement de 14.003.026 personnes sur une prévision de 13.064.614 soit un taux d’enrôlement de 107,18% pour les Maliens de l’intérieur et 263.155 personnes pour une prévision de 772.006 soit 62,66% pour les Maliens de l’extérieur.
Il y a lieu cependant de relever que, si des cercles et des missions diplomatiques et consulaires ont atteint les objectifs de base fixés à 90% de la population, d’autres affichent des résultats inférieurs à cet objectif de 90% des prévisions de population à recenser. Cette situation a conduit le département à installer des équipes de ratissage dans ces localités pour prendre en charge les personnes absentes lors du passage des équipes de recensement.
L’UDD fête ses 20 ans
L’appel à la mobilisation des jeunes
L’Union pour la démocratie et le développement (UDD) a fêté les 20 ans de sa création le 25 avril dernier.
A cette occasion, le parti a organisé le 23 avril un forum des jeunes UDD au Centre international de conférences de Bamako. Quelque trois cent jeunes venus de 35 sections sur les 39 que compte le parti, y ont pris part. La session était axée sur le thème « jeunesse et élections » présenté par Me Sylvain Makan Keïta.
Dans son allocution d’ouverture, le président du parti, Tiéman Coulibaly, a présenté le forum comme est un cadre d’échange entre les jeunes et la direction nationale du parti. Les jeunes, a-t-il indiqué, sont au centre du parti, les anciens devant rester la mémoire et la lumière de l’UDD.
S’adressant à ses camarades, le président du mouvement des jeunes, Hassey Dicko, a appelé à bâtir un Mali uni et prospère et à se dédier au développement du pays.
Au nom des femmes UDD, Mme Keïta Gertrude Keïta a appelé à faire face aux défis et invité ses sœurs à se battre pour figurer sur les listes à des positions éligibles.
Les femmes se doivent d’être vigilantes et veiller au respect des engagements en leur faveur, a-t-elle jugé, avant de citer les grands défis de l’emploi et de l’éducation auxquels font face les jeunes.
Mme Keïta Gertrude Keïta a invité les femmes et les jeunes à se préparer à affronter les élections de 2012.
A la clôture des travaux du forum, Tiéman Coulibaly a assuré avoir pu mesurer la profonde inquiétude face aux difficultés qui assaillent le pays.
L’UDD propose, à ce propos, une nouvelle alliance des forces de progrès pour réussir la phase de maturité de notre construction démocratique. Ce qui nécessite une mobilisation sans précédent des fils du pays. Les jeunes, a rappelé le président de l’UDD, constituent une frange importante de la population. C’est pourquoi, le dynamisme de cette jeunesse doit être organisé et utilisé pour construire la puissance économique du continent.
Médiateur de la République
L’esprit et les limites
Le Médiateur de la République est une institution qui aide les citoyens à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent avec une administration, une collectivité publique ou tout autre organisme chargé d’une mission de service public qui n’a pas fonctionné conformément à sa mission.
Il fait des recommandations de nature à résoudre les difficultés dont il est saisi et peut également formuler des propositions de réformes dans le but d’améliorer le fonctionnement des organismes en cause.
Le Médiateur peut aussi faire des suggestions de modification aux dispositions législatives et réglementaires pour prévenir les difficultés.
Le Médiateur de la République tient en ce moment un séminaire d’information sur le suivi de ses recommandations et l’évolution de la médiation institutionnelle dans notre pays.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de cabinet du Médiateur de la République, Abraham Bengaly.
La présente session entend créer une relation étroite entre le bureau du Médiateur, les départements ministériels et les autres organismes investis d’une mission de service public dans le cadre du suivi et de l’évaluation des recommandations et propositions formulées par le Médiateur de la République.
Opération Milagro
De la chirurgie ophtalmologique au Laser
Le ministre de la Santé, Mme Diallo Madeleine Bâ, accompagné de l’ambassadeur de Cuba dans notre pays, Acosta Sidenio, a visité le 22 avril dernier, le siège de l’opération « Milagro » (miracle en espagnole) à l’ACI 2000.
Cette initiative lancée par le président de la République, Amadou Toumani Touré en février 2007 à l’institut d’ophtalmologie d’Afrique tropicale (IOTA), s’inscrit dans une dynamique de partenariat avec Cuba.
Elle s’emploie à prendre en charge gratuitement la chirurgie de la cataracte et à stimuler la lutte contre la cécité.
L’opération Milagro vise également à améliorer l’accessibilité géographique et financière des patients à la chirurgie de la cataracte, donc à élargir la couverture de la prise en charge chirurgicale de la cataracte, voire d’autres maladies comme le glaucome (2è cause de cécité dans le monde après la cataracte).
L’initiative devait contribuer au succès du Programme national de lutte contre la cécité (PNLC) dans la perspective de la « Vision 2020 ».
Sur les lieux, le ministre de la Santé a apprécié les efforts déployés par l’équipe médicale cubaine et malienne pour soulager nos compatriotes mais aussi des malades venus de la sous-région, notamment de Guinée Conakry et de Côte d’Ivoire.
A noter qu’après une interruption, Milagro a redémarré en novembre 2010. Depuis, plus de 500 malades ont été opérés de la cataracte.
AMO
Mme Diallo Madeleine BA et Harouna Cissé sur le terrain
Les Ministres de la santé Mme Diallo Madeleine BA et du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées Harouna Cissé, ont visité ce mercredi 27 avril 2011 le CHU Gabriel Touré et les Centres de santé de référence de la Commune I et de Koulikoro.
C’est pour constater de visu l’état de préparation des formations sanitaires, au vu du démarrage de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) fixé au 1er mai 2011. Dans l’ensemble, les responsables des structures de santé visitées se sont dits prêts pour le démarrage de l’AMO. Les différents bureaux des entrées, les pharmacies, laboratoires et salles de consultation, ainsi que le processus d’informatisation, ont notamment retenu l’attention des Ministres. Des réglages, nécessaires au démarrage du processus, ont été discutés en ces lieux et des recommandations ont été faites.
Rassemblées par
Boubacar Sankaré