Sikasso : la situation politique en ébullition

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Les dernières élections communales dans la cité du Kénédougou ont laissé des traces dans chaque camp politique. Les grandes formations politiques de notre pays telles que L’ADEMA-PASJ, LE RPM, l’URD ont enregistré des départs et des arrivées en leur sein avant ces élections lors des établissements des listes. Difficile de dire aujourd’hui à Sikasso qu’une formation politique a des militants fidèles.

On se rappelle des farouches querelles qui avaient déchiré le parti au pouvoir (RPM) en deux clans. Une menée par ex-maire Mamadou Tangara et l’autre  par Dr Bemba OUATTARA qui ont affaibli le parti des tisserands dans le Kénédougou. Certains experts aguerris en politique trouvent que le RPM est une coquille vide à Sikasso et les futures échéances électorales seront fatales pour le parti au pouvoir dans la cité du Kenedougou. A côté de tout cela un autre handicap pour le RPM c’est le départ du bouillant député Dr. Bakary DIARRA à  ADP Maliba. Qui a récupéré la mairie de la commune rurale de Doumanaba. Quant à la CODEM du ministre Fousseyni GIUNDO, elle est en perte  de vitesse sur le terrain politique surtout dans les villages, mais qui par contre s’est imposé dans certaines nouvelles  localités par exemple la commune rurale de Gongasso qu’elle a prise dans les mains de l’ADEMA PASJ. Par contre L’Adema PASJ  a dominé ces élections communales dans le cercle de Sikasso grâce à des alliances bien solides et conçues. Comme dirait l’autre, les vieilles marmites font toujours des bonnes sauces et le vieux parti politique a su tissé ses alliances. L’URD de Soumaïla CISSE n’a pas répondu à l’attente de ses militants car n’obtenant que trois conseillers dans la ville de Sikasso.  Malgré les trafics d’influence des partis politiques de la majorité présidentielle, son score passable dans les communes rurales du cercle de Sikasso prouve à suffisance ses limites face à  l’URD qui vient d’avoir un conseiller dans la commune rurale de KOFAN avec Siaka SANOGO.. A côté de cela il y’a d’autres formations politiques qui sont entrain de s’implanter petit à petit telles que le SADI du  Dr.  Oumar MARIKO, qui, à peine arrivé à Sikasso s’est taillé plusieurs dizaines de conseillers communaux, des maires et maires adjoints. Du coup le SADI est en train d’inquiéter la classe politique sikassoise car il promet une belle surprise dans l’avenir sur la scène politique.

Certains observateurs de la politique à Sikasso attribuent cette percée du SADI dans le Kénédougou au fait que le président du parti Dr Oumar n’a pas sa langue dans sa poche. Les partis politiques comme l’Um RDA, YELEMA, Udd, CNID, MPR  et d’autres partis qui peinent à mobiliser des vrais militants car l’infidélité politique de leurs militants s’explique toujours dans le résultat donné à l’issue des urnes. Sinon comment comprendre que ces formations politiques ont des structures de base et qui sont toujours mobilisées mais  toujours accréditées d’un score faible. A L’image du président régional de l’Um RDA  Mohamed Bassirou BAMBA qui se bat comme un beau diable pour implanter le parti fondé par le premier président de la République du Mali , Modibo KEITA  dans le Kénédougou où les avancées notoires sont accomplies en récupérant la mairie de la  commune rurale de Natien avec Hamidou TRAORE, une commune importante du cercle de Sikasso à cause de sa proximité à la ville de Sikasso(15km) sur l’ axe Bamako-Sikasso.

De toute façon les échéances prochaines électorales s’annoncent rudes à SIKASSO car personne ne peut affirmer clairement qu’une formation politique a le monopole du terrain politique. L’implantation progressive du parti du puissant et stratège Soumeylou BOUBEYE Maïga, ASMA CP  est remarquable.

Les observateurs bien outillés sur la scène politiques annoncent des belles perspectives dans les jours avenir dans le Kénédougou avec des  jeunes formations politiques.

Mais pourquoi les grandes formations politiques perdent leur militant au profit des nouvelles formations politiques à Sikasso ?

Affaire à suivre !

S.DIAMOUTENE, correspondant Régional Maliweb.net

 

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1 commentaire

  1. Les sikassois comprennent petit à petit que les vieux corrompus et incompétents des premiers partis après la chute de Moussa Traoré n’ont plus rien à prouver pour le devenir de notre pays. J’invite tous les sikassois à préparer leur carte Nina pour que le Mali en 2018 puisse avoir à sa tête un homme ou femme nouveau président et non issu des partis pleins de voleurs.

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