Sikasso a abrité les 7 et 8 janvier, l’atelier de validation de la politique nationale de communication pour le développement. La rencontre a regroupé une centaine de responsables des structures techniques nationales, des représentants de l’ensemble des régions du pays et des partenaires techniques et financiers, notamment l’UNICEF et la FAO.
Organisé sous l’égide du ministère de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication, la session s’inscrivait dans la logique d’implication de toutes les parties prenantes dans la validation du document de la Politique nationale de communication pour le développement (PNCD) relancée à Ségou au mois de mai dernier.
Une fois adopté par le gouvernement, ce document sera le point de convergence et le cadre de référence de toutes les interventions visant le bien être des populations par le biais de la communication, vecteur privilégié du changement social et du comportement.
Pour les experts, appliquée au développement la communication devient en effet, l’outil privilégié de prise de conscience, de changement de comportement et de résolution des conflits sociaux.
A l’ouverture de l’atelier, le conseiller du gouverneur de la Région de Sikasso, Dramane Coulibaly, a rappelé qu’il y a plus de deux décennies, un atelier semblable avait jeté les bases du concept de communication pour le développement à Sikasso et que c’est dans cette même région, précisément à Sélingué, que le premier document de la politique de communication pour le développement avait été validé.
« Quoi donc de plus normal alors que le document final de ce concept soit validé dans la capitale du Kénédougou ! », s’est-il exclamé, avant d’exhorter les participants à saisir cette opportunité en faisant leurs les objectifs visés par la future politique pour le bonheur des communautés.
Dans son intervention le secrétaire général du ministère de l’Économie numérique, de l’Information et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, a évoqué les principes généraux de cette politique qui vise l’instauration d’un dialogue fécond entre décideurs et populations sur les enjeux du développement ; l’implication des populations à la conception, l’exécution et le suivi des projets de développement et, enfin, la rupture avec l’approche de communication verticale.
Il a rappelé que la conception et l’élaboration du document de politique de communication pour le développement ont été longues et laborieuses mais que cette étape de validation est la dernière qui ouvrira la voie au processus de son adoption par le Conseil des ministres. Le secrétaire général du MENIC a enfin remercié l’ensemble des partenaires publics ou privés pour leur apport et contributions dans l’atteinte du résultat actuel.
Au cours des travaux, le point focal-MENIC, Assana Diawara, et Cheick Oumar Maïga, ont livré de riches exposés sur les objectifs de l’atelier et le document de la PNCD. Les participants ont ensuite évolué dans des groupes de travail sur les axes prioritaires comme la recherche et la formation, les moyens de communication, le cadre institutionnel et le rôle des acteurs et enfin le partenariat et la mobilisation des ressources.
Après des débats intenses, les participants se sont accordés sur la mouture finale du document en vue de son adoption par les plus hautes autorités.
F. DIABATE
AMAP-Sikasso
Belle initiative pour le bien de tous. L’instigateur de cette politique mérite d’être salué, récompensé, pour encourager les citoyens maliens à réfléchir pour trouver des idées similaires, pouvant permettre le développement des collectivités locales et par conséquent, de tout le Mali.
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