Décidément, la Coupe du Mali dont la dernière finale vient de se jouer à Ségou le 22 Aout 2009 continue encore de nous entretenir sur ses litiges. Vous vous rappelez qu’une de nos parutions avait révélé que le Djoliba AC avait abusé de la confiance de plusieurs prestataires pour commettre ce délit en plus de la grivèlerie d’hôtel avant de regagner la capitale nationale en catimini, n’honorant ses engagements que lorsque Karounga Keita a su que l’affaire sera ébruitée dans la presse ségovienne, particulièrement dans notre journal.
Voici que c’est le locataire même de cette 49eme Edition, le Stade Amary Daou qui se met dans de beaux draps, face à un teigneux prestataire qui a décidé finalement que l’affaire se tranche au niveau des instances judiciaires. Que s’est-il passé ? Tous les habitués du Stade Amary Daou auront remarqué que, depuis ce mois d’Aout 2009 où l’on a appris que la finale de cette Coupe du Mali se déroulera à Ségou, le Stade Amary Daou a subitement fait peau neuve.
Une soixantaine d’allées des gradins de 15 000 places ont été badigeonnées aux couleurs olives, jaunes et roses ; la loge officielle a reçu un décor très attirant ; les façades de la tribune officielles se sont fendues de deux portraits géants de Feu Amary Daou ; des panneaux de signalisation dans la cour et dans les vestiaires permettent au public et aux acteurs de se retrouver dans cette arène sportive. Tout cela a été l’œuvre de Fadiala Décor qui a conclu le marché avec la Direction du Stade Amary Daou pour un montant de 2 600 000 F CFA payable dès la fin de la rencontre.
Cependant, 3 mois se sont écoulés sans que Fadiala Décor ne soit mis dans ses droits alors que la Fédération Malienne de Football atteste qu’elle a payé, par rapport au match, toutes les ristournes du Stade de Ségou. Le contentieux qui se trouve au Tribunal de Ségou a permis, lors de son premier enrôlement, de voir le Stade Amary Daou s’exécuter mollement. En effet, Diakaridia Togola et ses hommes ont avancé 250 000 F CFA au prestataire mais Fadiala Décor trouve ce montant dérisoire face à son dû. La prochaine fois nous vous rapporterons un autre contentieux qui tourne, de nouveau, autour de cette fameuse édition de la finale de la Coupe du Mali à Ségou. Décidément !
SEGOU : DES VOLEURS « CONSCIENCIEUX »
Il y a longtemps que les voleurs de Ségou ne nous avaient pas habitués à ça : voler le bien d’honnêtes citoyens et le rendre comme si de rien n’était. Cela s’est passé deux jours successivement. Acte 1 : l’Office du Niger. Fousseiny Agne, le frère de Balel Agne s’était rendu dans cette entreprise. Le temps de monter à l’Audit Interne et le sieur Agne a vu sa moto Jakarta se volatiliser. On était 10 heures. Tout le monde s’était fait le deuil de l’engin, puisqu’on ne se rappelle pas quand un engin volé à l’Office du Niger a pu y être découvert.
Et puis voilà que le voleur « généreux » remet aux environs de 18 heures l’engin à sa place, au grand risque d’ailleurs d’être revolé si le propriétaire n’avait pas bénéficié du round habituel du gardien qui a pu isolé une moto que personne ne cherchait à enlever. Acte 2 : la Grande Mosquée de Ségou. Aux aurores, Mahamadou Maiga un enseignant de Hamdallaye s’y est rendu pour son devoir religieux. A la fin de la prière, sa grosse moto n’était plus là. Lui aussi n’avait plus eu espoir de retrouver son engin.
Mais deux jours après, on lui fit part de la découverte de la moto dans la ferme de Soninkoura. En effet, des lycéens de Cabral s’étaient étonnés que l’engin soit stationné là depuis 24 heures. Ce constat s’avéra utile puisque Mr Maiga entrera en possession de son bien. Vous avez dit une nouvelle race de voleurs consciencieux à Ségou ?
SEGOU : LADJI COUCHE AVEC LA FEMME DIVORCEE ET VOLE SA MOTO
Un véritable escroc au prénom douteux vient de se jouer de l’artiste Papus Gaoussou Diarra dit Pèkèlè et d’une femme divorcée qui s’était déjà construite un château en Espagne dès qu’elle a commencé à sortir avec ce dernier. L’escroc qui ne doit pas être à son premier forfait avait pris ses quartiers à l’Hôtel Sikoro à Médine où, apparemment, on ne découvrait pas avec lui son subterfuge osé. D’abord Pèkèlè avec qui il s’entendit pour composer ses louanges sur un album inédit.
Mise à prix : 300 000 F CFA pour un départ. Cela est tentant et l’artiste de Ségou y met tout son art pour se voir rouler dès le prochain forfait de son « diatigui » qui se déroule presque sous ses yeux. Notre dame qui commençait à être une habituée des lieux s’y était rendue ce jour là. Finie une partie de jambes en l’air, elle se rendit dans les toilettes. C’est ce moment que notre escroc a choisi pour lui fermer la toilette à double clef avant de récupérer ses affaires et surtout la clef de la moto de cette dernière.
Prisonnière dans une toilette d’hôtel, notre dame ne dut son salut qu’au fort bruit qu’elle émettait et qui ameuta tous les pensionnaires avant de constater plus tard que son « Jigi » a même emporté sa moto. Nous vous laissons imaginer quel compte rendu elle fera à ses parents qui lui ont payé cette moto !
Moustaph Maiga
