Ségou ntene – Grande mosquée de Ségou : urgence on étouffe !

0

LES MEDECINS CHEFS DE SEGOU ET DE BAROUELI ET LEURS COMPTABLES AUX ARRETS

Le Fonds GAVI, au bénéfice du Mali pour une meilleure prise en charge des campagnes de vaccination contre certaines maladies mortelles, vient de faire des victimes dans la région de Ségou. Ce sont les médecins chefs des cercles de Ségou et de Baroueli ainsi que leurs comptables qui sont passés maitres du détournement de ce financement. D’abord le Médecin Chef du Centre de Santé de Référence Famory Doumbia. Dr Ben Zarkour, arrivé tout récemment à Ségou, s’était signalé dans ces mêmes colonnes par ses frasques. Un bras de fer l’avait opposé à son ex-comptable autour d’un certain nombre de chèques qu’il voulait virer dans son compte personnel. Gêné par ce dernier, le Docteur s’était séparé de son comptable pour mieux avoir une emprise sur les fonds du Centre Famory Doumbia. Lui et son nouveau comptable viennent d’être épinglés par le Pool Economique pour détournement d’une vingtaine de millions de F CFA. On nous signale aussi l’interpellation de l’assistant du comptable. Les trois hommes (Dr Ben Zarkour, Diallo le comptable, et l’assistant, un certain Guy) ont été cueillis manu militari par des gendarmes dans leur bureau, mardi dernier, après avoir refusé de répondre à la convocation écrite remise à eux un jour auparavant. Ensuite, le Médecin Chef de Baroueli, Dr Bagayoko. Lui également et son comptable, Mr Touré sont accusés d’avoir carottés le même montant. Des gendarmes du Pool Economique sont allés les remettre à un juge de Bamako pour répondre de leur indélicatesse. Ainsi donc, la panique s’est emparée de tous les centres de santé de la région qui savent bien que ce qu’ils ont fait en mal du fonds GAVI. Or, l’argent du contribuable de l’Occident ne se détourne pas impunément !

 

SOS POUR LA ROUTE DU LYCEE CABRAL

La ville de Ségou depuis un instant commence à changer du point de vue des travaux de salubrité entrepris par la Mairie de Ségou. Ainsi, la route qui mène au Lycée Cabral jusqu’au fleuve est dans un état désastreux. Des creux ont complètement rendu périlleuse cette voie abandonnée à son sort. Pourquoi cet abandon ? La seule réponse serait peut être qu’elle débouche au fleuve. Les seuls usagers de cette artère sont les bennes, les enseignants, les scolaires et les habitants du quartier. Peut-être, parce qu’après le Lycée Cabral, il n’y a plus dans le secteur du fleuve un service public où les usagers doivent s’y rendre. En tous les cas, nos autorités municipales doivent prendre en compte les travaux de cette route qui conduit à un lieu du savoir : un établissement secondaire qui porte le nom d’un martyr. En espérant que ce SOS d’alerte tombera dans les oreilles des personnes concernées, chers usagers de cette route, continuez à faire de la gymnastique sur votre chemin tout en ayant à l’esprit qu’une benne transportant du sable peut surgir à tout moment devant vous et vous faire passer de vie à trépas.   

 

LE CFIP DE SEGOU : INNOVATION PARTAGEE

Le Centre de Formation et d’Insertion Professionnelle situé dans la commune de Pelengana en face de l’Hôtel Indépendance est une école très sollicitée aujourd’hui à Ségou grâce aux taux de succès aux examens enregistrés au fil des années par cette école où le travail se fait correctement (par exemple aux examens de juin 2010 en série BT1 en TCA&SD sur 98 candidats présentés, 66 ont été admis ; au BT2 en TCA& SD sur 148 candidats, 98 sont déclarés admis ; enfin au CAP en AC&EB sur 34 présentés, 22 ont été admis). Avec son administration jeune et dynamique, cette école connaît rarement les grèves, grâce à l’esprit de dialogue qui y existe. En effet, il est important de partager cette idée nouvelle pratiquée par cet établissement. Le CFIP depuis trois ans, à la veille de chaque rentrée scolaire, après son conseil des professeurs, encourage tous les professeurs par une enveloppe en guise des bons résultats enregistrés. Du jamais vu à Ségou ! Cet établissement doit sa réussite aujourd’hui à cet esprit de bonne gestion et de partage 

 

LA COMATEX.SA EN RUPTURE DE COLORANT VERT

Le Cinquantenaire du Mali indépendant a fait son effet à l’unité industrielle textile car il ne fait pas bon ces derniers temps de commander des tissus imprimés à la COMATEX.SA avec un motif où le vert prédomine. L’on usera de toute une diplomatie pour vous convaincre de virer à une autre couleur. Même si les pagnes événementiels ont connu une forte croissance, avec à la clef cette rupture du colorant vert, la COMATEX.SA révèle pourtant que ce ne fut pas une année faste pour l’usine qui perd des millions de F CFA à chaque production. Encore donc la contrefaçon et la contrebande ?

 

GRANDE MOSQUEE DE SEGOU : URGENCE ON ETOUFFE !

Pour une grande mosquée comme celle construite avec la bénédiction du Guide Kadhafi, il n’existe que deux portes d’entrée pour 2 000 fideles qui s’y rendent aux grandes heures de prière comme les Vendredis ou les jours de fête ! Du coup, la sortie à la fin de la prière est un véritable calvaire pour tous au point qu’une simple bousculade peut dégénérer. Pour éviter le médecin après la mort, il convient de parer à cette incongruité !

La REDACTION

 

Commentaires via Facebook :