À Sofara, 3200 producteurs bénéficieront de terres cultivables, tandis qu’à Sofara et Diondiori, 397 branchements sont opérationnels, des actions à mettre au compte de la visite du Premier ministre dans la région de Mopti. Historique : le PM a annoncé la construction d’une route entre Taoudéni et Tombouctou alors qu’à Konna c’est la reconstruction du port de pêche de Konna qui a été relancée samedi dernier.
En déplacement dans les régions de Mopti, Tombouctou et Taoudéni, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga est allé au contact des populations pour tracer de nouveaux schémas pour le développement local. La première étape de cette tournée a débuté samedi dernier par la ville de Konna. Dans cette contrée, la plupart des infrastructures publiques et de production avaient été détruites dans les opérations de reconquête. Pis, il y a eu un déplacement massif des populations fuyant l’insécurité et la précarité.
Qu’est-ce qu’il faut pour revenir à la normale ? Le gouvernement a mis en place le projet de reconstruction et de relance économique (PRRE). Financé à hauteur d’un milliard 228 millions de FCFA par la Banque mondiale, ledit projet a été initié pour relancer l’économie dans les zones frappées par la crise. Il s’appuie sur la réhabilitation des infrastructures de base et le rétablissement des activités productives des communautés.
En recevant le PM, c’est une foule de grands jours qui est sortie pour l’accueillir en compagnie d’une forte délégation. Outre ses collaborateurs, plusieurs ministres ainsi que des représentants de haut niveau de la Banque mondiale étaient du voyage.
L’occasion toute trouvée par le maire Ousmane Kampo pour exprimer sa joie et il s’est dit heureux et fier de la résilience qu’incarne sa ville. M.Kampa a également salué les efforts du gouvernement et de la Banque mondiale pour remettre la ville martyre debout.
Pour sa part, Boubacar Sidiki Walbani de la Banque mondiale dira que son institution est toujours prête à accompagner les efforts du gouvernement. Elle vient ainsi de consentir pour le PRRE un financement additionnel de 30 millions de dollars. Grâce à son efficacité, le PRRE a surtout convaincu d’autres partenaires au développement de notre pays à adopter la réhabilitation de Konna comme projet phare de l’Alliance pour le Sahel.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, a confirmé les propos de Walbani. Selon lui, les 50 000 âmes qui vivent dans le cercle de Konna, et qui avaient été d’une manière ou d’une autre affectées par la crise de 2012, commencent aujourd’hui à sentir l’impact des nombreux projets initiés pour circonscrire «la spirale négative».
«Le port de pêche de Konna est un projet structurant majeur, porteur de développement inclusif et durable qui mérite toute l’attention dont il est l’objet aujourd’hui», a laissé entendre le directeur général de l’Office de développement de la pêche et de l’aquaculture dans le delta intérieur du Niger, Hamidou Touré.
Renforcer la résilience économique
Des actions qui ont fait ressortir l’enthousiasme des populations. C’est pourquoi, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a renouvelé l’engagement du président de la République à travailler pour un Mali émergent, dans un environnement de paix et de sécurité.
Un idéal qui passe, explique le PM, par le désensablement du chenal qui relie le port au fleuve, la construction d’une fabrique de glace, le soutien financier à un millier de jeunes, l’aménagement de 50 km de pistes rurales, le financement d’agences de transfert monétaire, entre autres.
Sur place, le chef du gouvernement s’est engagé à renforcer la résilience économique des populations pour le renforcement de la cohésion sociale. Il a également procédé à la remise dans une école de la ville, d’un millier de lanternes solaires destinées à 24 établissements scolaires du cercle (y compris des médersas) ainsi qu’à deux Cscom.
La première étape du déplacement du PM s’est achevée par des visites de courtoisie aux autorités traditionnelles et religieuses de la ville de Mopti. Le lendemain dimanche, le Premier ministre s’est rendu à Sofara où il a officiellement lancé les travaux de construction d’une centrale électrique hybride. L’infrastructure a été financée par la Banque mondiale et le gouvernement du Mali. Le coût total du projet Sher (Systèmes hybrides d’électrification rurale), qui concerne 50 localités dans 5 régions du Mali, est estimé à 32 milliards de FCFA.
800 ha de plaine rizicole
Dans les localités de Sofara et Konna où le Premier ministre a lancé les travaux de réhabilitation du port de pêche, Korientzé, Diondiori et Diafarabé sont les 5 localités concernées par le projet dans la région de Mopti. À Sofara, chef-lieu de la Commune de Fakala dans le cercle de Djenné, les populations étaient soulagées d’accueillir le patron de l’administration, Soumeylou Boubèye Maïga.
«La réalisation d’une centrale va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, à la promotion des activités génératrices de revenus, à la sécurisation des personnes et de leurs biens et à la réduction de la pauvreté», a témoigné le maire de la Commune au Premier ministre. Autre satisfaction, la poursuite des travaux de protection de la berge à Sofara.
Profitant de la visite du Premier ministre, le maire a tenu à rappeler que 30 villages de sa commune et 10 autres des communes voisines avaient le regard tourné vers les 800 ha de la plaine rizicole de Togobéré. Des espaces cultivables qui attendent toujours les travaux d’aménagement promis par les autorités nationales. Le directeur général de l’Office riz Mopti est revenu sur l’extrême utilité de la plaine dont l’aménagement va profiter à 3200 producteurs grâce à une maîtrise totale de l’eau avec système de pompage.
Déjà, cent millions de FCFA ont été déboursés pour financer les études de 250 ha. Il reste à trouver le gap de 220 millions pour achever les travaux d’études des 550 ha restants et commencer l’exploitation d’une infrastructure qui va sensiblement augmenter la sécurité alimentaire et nutritionnelle et réduire la pression exercée sur les ressources naturelles de la zone, dit-on.
Construire des centrales hybrides
Accompagnant le Premier ministre, le ministre Sambou Wagué de l’Energie et de l’Eau a rappelé avant tout que l’accès à l’énergie est une priorité du Programme présidentiel d’urgences sociales. C’est pour cela, précise M.Wagué, que le gouvernement a décidé de construire des centrales hybrides combinant énergie solaire et diesel pour un mixénergétique. Un système, explique-t-il, qui va permettre l’extension du réseau de distribution, la réalisation de branchements sociaux, l’installation de kits solaires individuels dans les ménages démunis, la construction d’unités de transformation de produits locaux pour les associations de femmes rurales.
Déjà, 397 branchements ont été réalisés à Sofara et Diondiori et 1500 kits solaires ont été installés dans les environs de Sofara et de Korientzé. En posant la première pierre de la centrale de 550 kilowatt-crêtes, dont 220 en solaire alors même que les travaux de construction avaient effectivement commencé, Soumeylou Boubèye Maïga marquait ainsi la volonté du gouvernement d’être présent au plus près des populations maliennes où qu’elles soient, dans leur lutte quotidienne contre la précarité.
Le Premier ministre et sa suite ont rendu aux autorités traditionnelles et religieuses une visite de courtoisie au cours de laquelle ils ont reçu des bénédictions appuyées de toute la commune de Fakala pour le retour de la paix et de la stabilité dans le pays.
La renaissance de Taoudéni
Dans la localité de Doueya, région de Taoudéni,la visite du PM est historique. «Notre déplacement entre dans le cadre de l’instruction du président de la République, chef de l’Etat, S. E. M. Ibrahim Boubacar Kéita, demandant au gouvernement de se rendre partout où se trouvent des Maliens pour les écouter et essayer de les aider pour faire face à leurs problèmes. Les populations m’ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien notamment en matière d’accès aux services sociaux de base et de sécurité», a déclaréSoumeylou Boubèye Maïga.
Et au PM d’exprimer sa satisfaction: «J’ai salué la mobilisation historique des habitants des 6 cercles de la région ainsi que les représentants des réfugiés établis en République Islamique de Mauritanie qui sont tous venus à Doueya pour nous accueillir».
Le chef du gouvernement a annoncé aux populations de la 9e région administrative que «pour qu’elles puissent participer au référendum constitutionnel et aux élections législatives, un recensement sera fait dans chaque commune de la région».
Plus loin, il a réitéré aux habitants de la zone la volonté du gouvernement de mettre tout en œuvre afin de désenclaver la région et de permettre aux populations de se rendre dans les autres régions. «C’est dans ce cadre-là que les opérateurs téléphoniques installeront des antennes relais pour permettre aux populations de communiquer entre elles, avec le reste du Mali et du monde. De plus, grâce à un financement de la GIZ, une route sera balisée entre Taoudéni et Tombouctou pour faciliter la circulation des hommes et des biens», a annoncé le PM.
Mieux, le chef du gouvernement a informé les populations de la réalisation de forages pour garantir l’accès à l’eau et de l’organisation de formations professionnelles par les services du ministère en charge de l’Emploi, à destination des femmes et jeunes de la région. S’agissant de le la lutte contre l’insécurité, Soumeylou Boubèye Maïga a fait cas de la création de la région militaire de Taoudéni.
La dernière étape de sa visite a été le cercle de Gourma Rharous où le Premier ministre a inauguré le lycée public et une centrale pour la fourniture en électricité de la ville.
En 5e, 6e et 9e régions, on peut espérer que de telles actions menées peuvent aider à amorcer le retour de l’administration et favoriser le développement local.
Moumouni Sacko
. . . Sauf qu’à chaque visite d’un “responsable” de ce pays et en l’occurrence de ce “1er Ministre” ou du fiston national, on assiste plutôt à un devéloppement de violences inégalées et inouies là où justement le show-down et le folklore ont eu lieu précédement avec à la clé des victimes civiles innoncentes obligées du coup à s’exiler dans leur propre pays, parce que les auteurs et les acteurs n’y sont pour rien, ne sont au courant de rien et ne sont surtout pas responsables au vrai sens du mot cette foic-ci. . . . . ! ! ! ! ! !
. . . Reste cette fois-ci à espérer simplement pour ces localités que cette visite soit plutôt sous des signes de bonnes auspices en n’ rentrant pas dans les prédications de cet oiseau de mauvaise augure qui a toujours communiqué avec les autorités et que dans leurs entrailles ne défectent plus la mort et la désolation au sein des populations locales_____________________________!
Des annonces tambour$ battant$, mais qui s’e$tompent ensuite..
Comments are closed.