En nommant des gouverneurs pour Taoudénit et Ménaka, notre pays entre de plein de pied dans une réforme administrative longtemps réclamée par les populations.
Le gouvernement du Mali vient d’annoncer un vaste processus de réorganisation administrative du pays. En effet, le Conseil des ministres ordinaire du mardi dernier a procédé à la nomination des gouvernements à Taoudénit et Ménaka. Ainsi, ces deux nouvelles régions viennent rallongés la liste des régions du Mali, passant de 8 à 10. Il s’agit désormais des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal, Taoudénit et Ménaka.
Ce nouveau découpage administratif, longtemps souhaité par les populations maliennes en vue de résoudre de nombreux problèmes auxquels elles demeurent confrontées depuis plusieurs décennies, doit aujourd’hui répondre aux préoccupations à la fois sécuritaire et économique.
C’est du moins ce qui ressort du communiqué du Conseil des ministres du 19 janvier 2016. En effet, l’immensité du territoire malien a toujours été une épine dans les pieds de nos gouvernants successifs qui ont combiné les théories de déconcentration et de décentralisation pour asseoir dans les circonscriptions administratives et les collectivités territoriales, les bases du développement socio-économique durable de la nation. Malheureusement, ces théories bien ancrées dans notre vision politique ont révélé leurs limites face à la montée en puissance des groupes terroristes et des mouvements armés aspirant à la sécession du pays.
La nomination des gouverneurs des régions de Taoudénit et Ménaka devrait permettre, progressivement, le retour de la stabilité dans le septentrion malien et amorcer une certaines relance des activités économiques dans un vaste territoire meurtri par l’insécurité et la famine.
En effet, ces deux régions vont engendrer beaucoup d’emplois à travers les services administratifs qui seront créés pour soutenir la vision politique du chef de l’Etat et partant contribuer à l’avènement d’un cordon sécuritaire renforcé pour traquer les groupes terroristes et autres trafiquants de drogues.
Malgré cette réforme administrative importante, beaucoup d’observateurs politiques se demandent pourquoi Douentza qui est la ligne de front n’à pas été érigé en région. Vu le besoin sécuritaire dans cette zone. Il est important que le cas de Douentza soit aussi tranché.
Pour l’instant des lueurs d’espoir, existent et il faudrait que nos autorités politiques aient tout le courage nécessaire à l’aboutissement de cette nouvelle réforme administrative.
Ousmane COULIBALY FALL, Stagiaire
Ce que tu as perdu par les Armes, tu ne pourras jamais le récupérer par les larmes.
(BIN KOURA TEBO KOUKOLO DIMI GELE KO) ……..ON PEUT PAS PRETENDRE A LA PAIX SANS UN BON CHANGEMENT.
IBK le vieux mafia alias délinquant financière dois avoir La courage politique de nommer tout les gouverneur
1 région de Menaka
2 région de taoudeni
3 région de Massina
4 région de Bandiagara
5 région de Kita
6 région de san
7 région de bougouni
8 région de nioro
Lister à compléter
Oui il faut ce découpage plus poussé pour aller vers la décentralisation, mais force est de connaitre que l’état centrale doit absolument avoir œil vigilant sur les activités qui se déroulerons sur l’ensemble des régions avec les moyens nécessaires, sinon ce serait le KO. Faire une décentralisation poussée, ne veut pas dire absence totale de contrôle de l’état central sur l’ensemble des régions sinon ces conséquences sont incommensurables en terme de pouvoir dans l’unicité du pays. Il faut accepter la diversité dans unicité. Qu’Allah le tout puissant protège et aide le Mali.
Cette reforme administrative est l’œuvre du Gouvernement ATT qui a adopté une loi le 07 décembre 2011 pour porter le nombre des régions du Mali de 8 à 19 Régions, et le 24 Décembre 2011 ils ont adopté un projet de loi pour créer les arrondissements, les cercles et les régions de Gao, Taoudénit, Kidal et Ménaka. Ils n’ont pas eu le temps de nommer les de l’exécutif dans ces régions créées. Ce que IBK vient de faire. Bonne compréhension
Cette reforme administrative est l’oeuvre du Gouvernement ATT qui a adopter une loi le 07 décembre 2011 pour porter le nombre des régions du Mali de 8 à 19 Régions, et le 24 Décembre 2011 ils ont adopté un projet de loi pour céer les arrondissements, les cercles et les régions de Gao, Taoudénit, Kidal et Ménaka. Ils n’ont pas eu le temps de nommer les de l’exécutif dans ces régions créées. Ce que IBK vient de faire. Bonne compréhension
Monsieur le journaliste allez chercher les informations pour informer vos lecteurs. En rappel cette décision a été prise sous ATT pour porter le nombre de région à 19 si ma mémoire est bonne. La mise en oeuvre de cette régionalisation devrait se faire de manière progressive.
Monsieur le journaliste allez chercher les informations pour informer vos lecteurs. En rappel cette décision a été prise sous ATT pour porter le nombre de région à 19 si ma mémoire est bonne. La mise en oeuvre de cette régionalisation devrait se faire de manière progressive.
Reforme pour reforme, il faut transférer la capitale administrative (Bamako restant la capitale politique) à Sévaré pour qu’elle soit à peut près à la même distance de tous 💡
Une remarque cependant toutes les nouvelles régions du Mali depuis Kidal sont issues de Gao ❗ Question Tombouctou n’est pas tout aussi grand pour être morcelé aux fins d’une bonne gestion administrative ❓
Ce découpage n’apportera aucune valeur ajoutée. Les anciens découpages n’ont pas crée des usines pour l’emploi, au contraire le chômage a progressé , juste un émiettement des régions du Nord .On va juste créer des postes pour des fonctionnaires de bureau. Dans 5 ans ces nouvelles régions vont dire que rien a été fait chez eux et une nouvelle rébellion va s’éclater. Le problème de notre pays c’est la mauvaise gouvernance du pouvoir central.
A mon avis ce découpage administratif concerne l’ensemble du pays. Nous n’avons pas d’information officiel préalable. Je pense que c’est le premier travail à faire.
Il est vrai que nous n’avons pas d’information officiel pour le moment mais en avoir l’idée et en faire sa promotion à travers les médias n’est pas anodin. Ce nouveau découpage administratif est le préalable à un nouvel équilibre politique, économique et social. Ce découpage ne s’inscrit que dans un but, l’achèvement du processus de décentralisation qui avait été entamé par Ousmane Sy dans les années 90. Et la poursuite de ce processus est nécessaire si nous aspirons réellement à la paix sur l’ensemble du territoire malien, les populations du nord l’ayant toujours réclamé.
Je pense qu’une fois cette décentralisation achevée, nous pourrons nous diriger vers une décentralisation plus poussée, pour accorder plus d’autonomie aux collectivités territoriales et leur permettre ainsi d’exercer librement leur pouvoir de gestion administrative et politique, en concordance avec la politique nationale du pouvoir central, et ainsi, promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance au Mali.
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