Privés de leur terres agricoles dans le cercle de Bougouni : 400 agriculteurs Miniaka interpellent le Président IBK

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Au moment où  la situation sécuritaire au centre du Mali retient l’attention des plus hautes autorités maliennes,  une autre catastrophe humanitaire est entrain de planer sur 400 paysans Miniaka  en ce début d’hivernage. Ces 400 déplacés logés  présentement dans trois salles de classes ont été chassés de leurs terres agricoles à cause  d’un litige autour  du paiement de taxes foncières imposées par le chef du village de Solakoroni dans la commune Yinindougou, cercle de Bougouni.

Maliweb.net -Cette affaire a été largement relayée par la presse ces derniers jours. Mais, comme si cela ne suffisait  pour alerter les autorités afin qu’elles prennent cette situation des 400 paysans déplacés de Solakoroni au sérieux.

Profitant de la célébration de la journée du paysan Malien,  ces paysans, tous originaires de Koutiala,  étaient venus en grand nombre, le mardi dernier,  dans le site de l’évènement, en arborant des banderoles  pour solliciter l’aide du Chef de l’Etat par rapport à cette situation.  Même si la présence  de ces déplacés est passée inaperçue, car leur porte-parole n’a pas pu rencontrer IBK, ils continuent à alerter les autorités maliennes  en sollicitant l’intervention personnelle du Chef de l’Etat pour qu’ils retournent le plus vite possible dans leurs champs . « Nous voulons l’intervention du Président Ibrahim Boubacar  Keïta pour nous permettre de récupérer nos terres agricoles. Nous sommes des cultivateurs qui tirent leurs subsistances uniquement de la terre. Nous sommes 60 ménages, dont 400 personnes, qui vivent aujourd’hui dans trois salles de classes », a déclaré l’un des membres des déplacés, qui ajoute que depuis le début des évènements, ils ont bénéficié du soutien des élus nationaux du cercle de Koutiala qui se sont constitués en délégation pour  visiter les 60 ménages réfugiés dans la ville de Bougouni.

Le problème, à l’origine du déplacement de ces paysans, serait parti d’une nouvelle taxe foncière imposée par le chef du village de Solakoroni.  La nouvelle somme imposée par les notables  du village s’élève à 17 000 FCFA pour  chaque cinq hectare.  Devant la réticence des ces paysans de payer cette taxe, ils ont été chassés de force par les autochtones de quitter le village de Solakoroni.  Deux personnes ont déjà perdu la vie dans cette affaire et cinq autres aux arrêts.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Zié vous êtes un ……………….. depuis quand un malien est étranger chez lui au Mali; aller prendre les informations à la source au lieu de dire de n’importe quoi je ne veux même pas savoir qui vous êtes un inhumain sans cœur les paysans ne réclament rien du tout et le maire de solakoroni et son chef du village son des pauvres types pour chasser les gens vos terres qui a une terre au Mali la terre c’est pour l’Etat a-t-il versé de taxe à l’Etat le maire et chef du village
    c’est grâce à ces étrangers que nome, qu’ils ont à manger des céréales ton maire et son chef ; il y a des étrangers Solakoroni à Koutiala est ce que un jour quelqu’un les a dit de partir.
    c’est dans vos habituel de chasser les maliens du Mali le cas de Foulaba et de Djandjo ça suffit merde à vous.

  2. Zié 20 Juin 2019 at 11:14
    ” … Ces paysans venus de Koutiala ont été accueillis et installés gracieusement par le chef de Solakoroni. Maintenant qu’ils se sentent bien installés, ils ont des revendications qui outrepasse celui d’un venant dans une localité. Qui dans ce pays va accepter qu’un étrangers qu’on reçoit veuille avoir la propriété de ce qu’on lui prête ? Mieux, ils veulent avoir le pouvoir dans la localité ! … ” … /// …
    :

    Zié, c’est de tes compatriotes que tu parles. C’est pas des étrangers… !

    S’ils sont considérés comme des Citoyens Maliens de pleins droits et ils doivent être considérés comme tels… Alors, ils ont bien le droit de participer à la gestion des problèmes de la Cité où ils vivent. Ils n’ont pas été installés là pour être et rester des Citoyens de seconde zone qui n’auraient pas droit de cité. Ils sont Maliens.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  3. La presse a le devoir de bien relayer les informations pour éclairer les citoyens. Ce n’est pas vrai cette histoire de taxe qui soit à la base de ce conflit.
    Ces paysans venus de Koutiala ont été accueillis et installés gracieusement par le chef de Solakoroni. Maintenant qu’ils se sentent bien installés, ils ont des revendications qui outrepasse celui d’un venant dans une localité. Qui dans ce pays va accepter qu’un étrangers qu’on reçoit veuille avoir la propriété de ce qu’on lui prête ? Mieux, ils veulent avoir le pouvoir dans la localité !
    Le conflit est une question de positionnement social. Ils ont quitté Koutiala, qu’ils y retournent si la cohabitation est devenue impossible, aussi simple que cela.

  4. Si ces Paysans devraient payer une taxe… Cette taxe doit avoir des bases légales, juridiques et justifiée. Si ces Paysans doivent payer cette taxe, ce sont tous les Paysans de ce village, les Autochtones comme les non originaires de la Localité qui devraient payer cet impôt. Autrement, c’est une discrimination entre Frères Maliens.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  5. Les conflits intra ethniques ou intracommunautaires sont la plupart du temps fomentés par les ” Chefferies ” traditionnelles. Les chefs traditionnels, certains de ces despotes locaux ne se considèrent pas comme des Citoyens comme les autres. Ils se croient ” propriétaires des Territoires dont ils détiennent la Chefferie. OR, chacun au Mali connait l’attitude du Président IBK à l’endroits des Chefs traditionnels dont il donne l’impression de se réclamer lui même. Il croit avoir besoin d’eux pour asseoir son Pouvoir. L’Administration Malienne de tout temps a été et reste complice des dérives des Chefferies traditionnelles.
    C’est dire que, c’est pas IBK qui pourrait régler ce problème. Parce que il ne voudrait pas contrarier ceux qu’il a de tout temps favorisé.
    Bravo et Félicitations aux élus nationaux du cercle de Koutiala qui se sont constitués en délégation pour visiter les 60 ménages réfugiés dans la ville de Bougouni.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  6. C’est vraiment dommage de voir une situation comment çà dans la région productive du pays, il faut rapidement finir avec le laxisme pour résoudre immédiatement ce problème sans joie et sans haine, il faut agir tout de suite sans partie-pris. Nous espérons que nos gouvernants prendront à bars le corps cette situation sans aucune injustice, sans méchanceté, sans jalousie inutile, sans égo, sans népotisme, sans clanisme, sans clientélisme, sans favoritisme, sans gabegie, sans surfacturation, sans mensonge, sans tricherie, sans trahison, sans rachète, sans des comportements éhontés et ignobles, sans lâcheté, retenons bien que c’est la conjugaison de ces fléaux qui sont aujourd’hui à la base de la destruction totale de notre très cher Mali.

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