Les jeunes de Tombouctou demandent le respect du quota dans le recrutement aux forces de défense et de sécurité du Mali au bénéfice des enfants de la région, dans le cadre de l’accord pour la paix et la réconciliation, la prise en compte des jeunes non combattants en vue d’offrir une opportunité d’emploi à tous les jeunes désœuvrés de la région dans l’organisation du concours de la fonction publique de l’État.
Pour des raisons de sécurité, les jeunes sollicitent une escorte militaire pour les véhicules de transport en commun sur l’axe Tombouctou-Goundam et Tombouctou-Douentza, ainsi que la limite de la libre circulation des usagers devant le camp militaire pendant les jours de prière comme les vendredis. Sur le plan scolaire, l’éducation étant le premier pilier de tout développement, les jeunes demandent à l’État d’éviter une année blanche et recommandent l’ouverture de toutes les écoles fermées dans la région. La jeunesse tombouctienne a également demandé aux autorités le déploiement des spécialistes dans les services sanitaires de la ville, la réhabilitation du seul goudron reliant Tombouctou –Kabara et Koriomé ainsi que le retour des services financiers et l’administration en général. En effet, il est important de signaler que les services habilités à intervenir fassent leur travail pour que la ville de Tombouctou garde son renom