Les régions de Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali en guerre, sont largement privées de connexion avec le reste du pays à cause d’attaques imputées aux jihadistes contre les installations de télécommunications, ont indiqué vendredi des usagers et un responsable gouvernemental.
Une correspondante de l’AFP dans l’une de ces régions a dit ne plus avoir accès à internet. Les communications téléphoniques sont erratiques, a-t-elle ajouté. La région de Tombouctou est “coupée du reste du monde”, a dit le gouverneur.Ce n’est pas la première fois que les équipements des opérateurs sont ciblés dans le pays en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et aux violences de tous ordres. Mais la coupure a rarement pris de telles proportions.
“Cela fait 10 jours que nous n’avons pas de connexion internet dans toute la région de Tombouctou”, a dit le gouverneur Bakoun Kanté, joint par téléphone.Les opérateurs Orange Mali et Malitel “voulaient basculer sur satellite pour faciliter la connexion, mais rien à faire: la région est totalement coupée du monde entier. On attend des équipes qui doivent venir de Bamako pour trouver une solution”, a-t-il dit.”Nous sommes sans réseau téléphonique, sans connexion internet et sans télévision.
Dans toute la région de Tombouctou, (il n’y a) ni Orange, ni Malitel car les installations sont vandalisées en brousse, a abondé Alpha Mouye Cissé, un enseignant.”Pas de réseau Orange et Malitel à Gao, il n’y a pas de banque, tous les services sont à l’arrêt suite au vandalisme des sites Orange et Malitel, cibles d’hommes armés non identifiés”, a rapporté Yacouba Cissé, opérateur économique à Gao.
Tombouctou et Gao sont particulièrement soumises à la pression des jihadistes. Les deux villes étaient passées entre leurs mains en 2012, après le déclenchement d’une insurrection dans le nord, et avant d’être reprises par les forces françaises et maliennes en 2013.
Alfaga Cissé, qui garde des installations de Malitel et Orange à Goundam, dans la région de Tombouctou, a fait état de tirs sur les installations et d’actes de destruction et de sabotage augmentant de jour en jour.Malitel et Orange dépensent des sommes considérables pour sécuriser les infrastructures, mais “on ne peut pas faire face aux groupes armés”, dit-il.
De sérieuses perturbations sont aussi rapportées du centre du Mali.Malitel et Orange n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP à Bamako.
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