Le pavé couvrant les environs immédiats dé la mosquée Djingareiber facilite le déplacement sur le circuit touristique piéton, assure résistance et beauté architecturale
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rnCette médaille néanmoins a un revers : les motocyclistes (essentiellement les Jakarta, notez qu’il existe à Tombouctou une association des victimes des jakara AVJ) y débouchent dans tous les sens, à toute heure sans aucun égard ou respect pour les fidèles, les enfants, les passants, la mosquée. Le comité de gestion de là mosquée, la commission culturelle de la mairie et la mission culturelle doivent réfléchir à la question d’interdire toute circulation motorisée dans les environs immédiats de la mosquée. La mosquée est un lieu de méditation, de dévotion et celle-ci est classée patrimoine mondial de l’humanité. Il faut tranquillité, propreté et sécurité dans le plus judicieux silence…
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rnOrdures
rnA Tombouctou les ordures ménagères sont tout à fait désemparées et ne savent plus à quel saint se vouer (il y en a pourtant 333).
rnAinsi on en retrouve dans les rues, sur les dunes, devant les portes des maisons, aux alentours des mosquées, des cimetières, des marchés. Les ordures ménagères ont un parcours qui doit être connu de tous, et en premier lieu des autorités municipales. Une fois que les ordures quittent le ménage, séjournent dans les dépôts transitoires, elles ne relèvent plus des populations. C’est la mairie qui doit disposer d’un service de voirie efficace pour maintenir la propreté de la ville. La propreté de la ville, sa sécurité, son embellissement incombent à la mairie dans le plus lumineux silence…
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rnSOS pour 7 km de goudron
rnVous avez deviné qu’il s’agit du fameux goudron reliant Tombouctou à son ancien port Kabara (on se rappelle encore cette opération de transfert du port à Koriomé qui mit une croix sur ce port). Ce goudron donc est en train d’être détérioré avec des nids de poule par la faute des gros engins d’une entreprise chinoise qui aménage des plaines agricoles au sud de la ville. A ce qu’il paraît une modique somme aurait été donnée pour réparer les dégâts du sulfureux silence..
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rnDes mares importantes, mais…
rnTombouctou est entourée de mares qui constituaient autant de déversoirs pour contenir les eaux de pluie. Cependant la plupart des mares et autres bas fonds ont été distribués par la mairie ouvrant ainsi la voie à des inondations qui ont menacé la ville plus d’une fois. Pour la réhabilitation des mares un citoyen de Tombouctou a pu décrocher un pactole de 1 Milliard de FCFA. Figurez vous qu’au niveau de la mairie cette aubaine a failli être refusée sous de fallacieux prétextes, l’imagination nébuleuse projetant des images de cadeau contenant peut-être une bonne dose de poison. Pour le développement de Tombouctou nous devons nous mettre au dessus de certaines considérations qui détériorent le fragile …
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rnHantée par le passé glorieux
rnTombouctou vit encore de son glorieux passé au risque de laisser penser que son présent est vide. Pour la renaissance culturelle de cette cité, il faut que soient multipliées les écoles coraniques (lors du dernier concours de lecture du Coran à Bamako, Tombouctou a eu de la peine à trouver des jeunes qui mémorisent le Coran "Hufaz", le nombre de ceux- ci rétrécissant comme une peau de chagrin). Les écoles coraniques sont de véritables foyers ardents qui doivent être réactivés. Que le Maouloud, véritable tourisme religieux soit mieux organisé avec des prêches, des conférences, des "ziyara" programmées.
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rnQue s’ouvrent des espaces culturels, des radios culturelles, que se multiplient les manifestations culturelles (conférences, fora, séminaires, festivals) pour que, selon le vœu du doyen Albakkaye Ousmane Kounta, "revienne la rosée sur les oasis oubliées".
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rnOccupation anarchique
rnL’occupation anarchique de la voie publique continue de plus belle (pourquoi pas?)
rnAprès les containers urbanicides vaincus par la Mairesse, les devantures des boutiques sont assaillies par des cages en fer précédées de tribunes. Tombouctou la ville des 333 saints serait-elle en passe de devenir la ville des 333 cages?
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rnAvec ces cages, ces tribunes, ces ordures, ces invasions Orange, Coca Cola, ces lavages auto, ces stations illégales, ces tas de banco s’éternisant dans les rues, ces carcasses de véhicules et que sais je encore? Quelle chance de classement pour la médina dans le plus anarchique silence…
rnRassemblées par Kani na Cindi (Comité d’action pour le Nord)
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