Dans le cadre d’une mission de visite à la communauté ghanéenne, son excellence Donald ADABERE ADABRE, ambassadeur du Ghana au Mali a rendu des visites de courtoisie aux autorités administratives, politiques et de sécurité de Bougouni, le mardi 18 octobre 2011.
La mission de son excellence Donald ADABERE ADABRE, qui était axée sur un programme de visites aux responsables administratifs, politiques et coutumier de la capitale du Banimonotié a commencé par le Préfet, M. Moussa Diarra, qui entouré de son staff a offert un accueil chaleureux au diplomate ghanéen en mission dans sa circonscription. Au cours de leurs échanges, les deux responsables ont retracé les liens historiques fraternels et commerciaux qui ont existé entre les deux pays depuis de longue date.
Cependant, son excellence Donald a signalé les difficultés auxquelles ses compatriotes sont confrontés dans le cadre du commerce entre le Ghana et le Mali. Malgré la disponibilité des documents fiscaux, des agents de la douane de Bougouni trimbalent les commerçant ghanéens afin de leur soustraire des sommes non justifiées.
Ces tracasseries constituent de nos jours une préoccupation pour les Ghanéens qui entreprennent des activités commerciales au Mali.
Relais : Son excellence, pouvons-nous connaître l’objet de votre mission sur Bougouni ?
DAA : L’objectif de cette mission est de tourner à l’intérieur du mali pour savoir où se trouvent les communautés ghanéennes. C’est ça le devoir d’un Ambassadeur. D’autre part, il s’agit de venir auprès d’eux pour savoir qu’est ce qu’ils font et avec qui ils travaillent. De ce fait nous allons profiter pour rendre des visites de courtoisies aux autorités de la localité qui garantissent leurs libertés, et qui font en sorte que nos compatriotes puissent vivre dans les conditions paisibles. C’est pourquoi après Bougouni, la mission se poursuivra à Koutiala et à Kouri avec les mêmes objectifs et le même but.
Relais : Cette visite est une première ou c’est une habitude à son excellence de rendre visite à ses compatriotes à l’intérieur du pays ?
DAA : Ce n’est pas du tout ma première fois. Je voudrais tout simplement vous dire que c’est une politique que je suis tenu de faire. J’ai déjà été à Kayes, Nioro, Fana, San, Sikasso et pour les mêmes causes. C’est un programme qui doit être couvert par moi dans le cadre de ma mission.
Relais : Quelles sont vos impressions sur les communautés ghanéennes au Mali ?
DAA : Jusque là les endroits que j’ai visités, m’ont laissé de bonnes impressions. Les autorités ne nous ont pas fait cas des mauvais comportements de la part des ghanéens. Partout où on a passé, leurs comportements ont été jugés positifs. Cela est dû surtout à l’hospitalité des communautés d’accueil et à l’engagement des autorités étatiques et locales dans la protection des nationalités étrangères.
Relais : Quelles stratégies adopterez-vous pour renforcer les acquis de la bonne collaborations entre ghanéens et maliens ?
DAA : Nous allons d’abord améliorer les relations commerciales entre ghanéens et maliens à l’intérieur du Mali comme entre les deux pays.. Et au-delà du commerce, les autres facteurs de la vie sociale entreront en ligne de compte pour consolider la paix sociale.
Relais : Quel est votre mot de la fin ?
DAA : Les mots de la fin se résument à deux point principaux : partout où j’ai été, j’ai exhorté les ghanéens à se conformer aux lois et règlements du Mali. C’est en respectant les lois du pays qu’on pourra travailler en paix et en liberté.
Aux autorités, j’ai demandé de bien vouloir veiller sur nos compatriotes en garantissant la sécurité et l’harmonie. Lorsque chaque partie respectera ses obligations, c’est sûr que toutes les communautés vivront dans un climat paisible, et dans une cohérence totale. C’est ce qui est recherché par nous tous.
Seydou KONE