Les brèves de Sikasso : Les feux tricolores, incolore !

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La Can 2002 a laissé des souvenirs inoubliables pour les populations de troisième région. Il s’agit aussi des nombreuses infrastructures réalisé à cette occasion qui, en plus du stade Babemba, la cité a bénéficié des deux routes voies aller, deux voies retour, notamment l’avenue de l’OUA qui va du terrain municipal à Sanoubougou. Pour la bonne organisation de la circulation, les autorités ont placé des feux tricolores au niveau des grands carrefours. Mais, force de est de constater que cet héritage de la Can2002 parait trop lourd à supporter pour les autorités communales qui sont de plus en plus incapable de réparer les feux tricolores de la ville. En panne depuis plus de 5 ans, les usagers du  boulevard de l’OUA sont habitués à l’absence de panneau les tronçons qui croise, à la fois, les deux principales routes da village (marché, boulevard du peuple).

Le centre Sénoufo, le jardin des tourtereaux

Si à Bamako, les nouvel mariés se retrouver au jardin du cinquantenaire, le parc national, la musée nationale,   le boulevard du 3ème pont à Sotuba etc. pour les séances de photo, à Sikasso, c’est Centre Sénoufo qui sert de cadre pour les  tourtereaux de la capitale du Kénédougou d’immortaliser leur pacte. Situé en dans le quartier administratif, ce Centre a vu le jour grâce au défunt Père Emilio en 2005  et possède plus 800 objets collectionnés dans le pays Sénoufo. Mais, ce qui attire, le plus les visiteurs, c’est surtout le jardin des sa cours qui offre un cadre unique de paysage poétique pour les nouveaux couple. Seul bémol, son accès est un véritable casse-tête pour les usagers. On se demande où sont passé les fonds de la ligne de crédit alloués au développement de la culture et des lieux culturels du Conseil régional, si elle existe…

L’accès au quartier administratif de Sikasso, un casse-tête chinois pour les usagers

Arrivée à Sikasso, vous sériez impressionné par la splendeur des joyaux architecturaux qui composent la cité administrative de Sikasso. Le tout enveloppé dans une épaisse couverture végétale propre à la région. Ici, on retrouve, côte-à-côte, les directions régionales de la plupart des services techniques, des grands Projets et Programmes. Mieux encore, c’est le  site qui abrite le Conseil Régional, premier acteur du développement régional. Mais pour mieux vous en sortir, il vaut mieux vous y rendre à pied car l’accès est plus que difficile en véhicule, et cela en toute période de l’année.

Le jardin des chômeurs !

Le terrain vague qui se situe entre la direction régionale de l’urbanisme,  celle  de la pollution et des nuisances, le Gouvernorat de Sikasso, et en face du lycée Monseigneur de Monclos se situe un terrain vague, recouvert d’une végétation qui pourrait inspirer même un poète médiocre de notre époque. Certains élèves du lycée Monseigneur de Monclos s’en servent de lieu de rendez-vous galant. Et pire, c’est le nid des adeptes de l’école buissonnière et surtout un lieu de consommation de drogue pour les jeunes élèves. À l’abri du regard de l’administration scolaire, dans le dos du gouverneur de la région qui semble ignoré tous les soubresauts de la petit forêt qui englouti les murs de «son domaine», les élèves y fument du chanvre indien. De l’avis de certains habitants, cet endroit est souvent source d’insécurité pendant l’hivernage, un moment  ou la végétation est plus dense.

Rassemblées par Abdoulaye Ouattara, Envoyé Spécial à Sikasso

 

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