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C’était le week-end dernier. L’information a été livrée à la presse samedi au cours d’un point de presse par l‘honorable Oumar Mariko. L’intéressé lui-même est venu confirmer les circonstances de son agression.
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L’honorable Mamadou Guindo, connu sous le nom de Madou Pen a déploré le comportement des forces de l’ordre à son égard. A l’en croire, tout serait parti de la fermeture de la radio Kayira de la localité suite à une décision du maire de la ville. Le maire a, semble t-il, justifié sa décision de fermer la radio par la nécessité de mettre un terme aux commentaires sur l’assassinat de Youssouf Dembélé, secrétaire général de la section Sadi de Niono.
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Cette décision du maire, aux yeux des militants Sadi et des nombreux auditeurs de Kayira, est contraire aux textes. Un maire, indique t-ils, est mal fondé à fermer la radio. Une vive tension s’en est suivie. Informé du climat qui prévaut dans sa localité, l’honorable Guindo a vite effectué le déplacement sur le terrain. « Mon objectif soutien le député, était de restaurer un climat de confiance entre les autorités locales et la population ».
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Après une rencontre avec le maire, précise t-il, «je me suis rendu à la radio Kayira. Sur place, poursuit-il, il a été rejoint par des auditeurs.
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Quelques instants plus tard, nous avons été envahis par un groupe de gendarmes et de policiers », indique t-il. Avant d’ajouter «je suis aussitôt intervenu pour les empêcher de brutaliser la foule. Mais c’était mal les connaître. Ils ont d’ailleurs failli m’arrêter pour, disent-ils, me boucler n’eût été mes protestations. Dans la mêlée, ils m’ont molesté » a-t-il martelé. Un député battu par des forces de l’ordre, n’est-ce pas un signe des temps, un précédant dans la jeune démocratie malienne.
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