L’association « Dagakane » (Acyd) face à la presse : La mauvaise gestion des élus communaux dévoilée

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Les membres  de  l’Association  Cercle  de  Yelimané « DAKANE » (ACYD) étaient   face à  la Maison de la Presse le 21 Mai  2016. Ils ont  dénoncé  la  mauvaise  gestion  des  élus communaux. La conférence était animée par le  président  de l’Association  M. Dama  Konté, et la  présidente  des  femmes  Mme  Kandia  Traoré.

Le développement  d’un  pays  passe  obligatoirement  par  celui  des  collectivités et l’employabilité des jeunes. Conscient de cet état de fait, L’association  Dagakané  a été créée pour promouvoir  le  développement  socio-économique et le rapprochement, la  solidarité  et  l’entraide  entre  les membres  du  cercle  de Yelimané ;  renforcer les liens entre  les  ressortissants  du cercle  à  travers  le monde ; Elle exige  la  paix, la cohésion, l’entente, l’amitié  et  la  fraternité ; avec  comme  slogan « plus  de conflits  sociaux  dans  le cercle de Yelimané ».

L’objectif  de cette  rencontre était d’informer  l’opinion national  et  international sur le problème qui secoue actuellement  le  cercle  de Yélimané  orchestré  par  les  élus même  de cette localité. Aujourd’hui, le cercle de Yélimané est confronté à  des problèmes de mauvaise gestion de ces élus, à en croire les conférenciers. Selon eux, les élus ne cherchent  qu’à  remplir  leurs  poches. Au regard  de cette  mauvaise  gestion, l’Association du Cercle de  Yélimané  « Dagakané » a décidé de s’imprégner auprès  des  autorités  locales  sur  la  gestion des collectivités particulièrement les 1000 fcfa ajoutés aux TDRL qui est  normalement de 2135 fcfa. Au dire  du président  de l’Association,  M Dama  Konté, c’est  à la suite  de cette  demande  d’information  auprès  des  collectivités  que tout  le  problème  a commencé.  Selon  lui, les  femmes  ont  été  tabassées, torturées,  insultées  par  les  forces  de  l’ordre  sur  l’instruction   de  certains  élus  particulièrement  Mahamadou  Hawa  Gassama. Les 1000 fcfa  ajoutés  aux  TDRL  ont  été  initiés  pour permettre  aux  collectivités  de  réaliser  certaines infrastructures  en trois  ans ; après   aucune  infrastructure  n’a été  réalisée  et  les 1000fcfa  n’ont  pas  été  soustraits  du  TDRL.

La présidente  des  femmes  Mme Kandia  Traoré soulignera que les femmes ont été tabassées, violentées après  avoir été au tribunal de Yélimané pour s’imprégner des  nouvelles  de leurs maris emprisonnés.

L’Association  des  Cercles  de  Yélimané « Dagakané » demande  au gouvernement  Malien  de dire  toute  la vérité  dans cette  histoire à  Yélimané, afin que la paix et l’entente  règnent partout dans le  pays.

Signalons que Yélimané  est  l’un des  cercles qui arrivent à se développer financièrement par la diaspora.

Diam Wagué

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