Le ministre Adema de l’environnent et de l’Assainissement, le Pr Tièmoko Sangaré chaufferait sérieusement la commune urbaine de Bougouni, son bled natal.
A en croire les informations qui nous parviennent de la capitale du Banimonotiè, le baronnet de la Ruche rendrait la vie sérieusement difficile à l’élu CDS, maître de l’Hôtel de Ville. A tort ou à raison, en tout cas leur inimitié toujours selon nos sources, aurait fortement déteint sur les festivités marquant les 50 ans de notre accession à la souveraineté nationale et internationale.
Le baronnet et non moins ministre de la république inconnu jusqu’en 2007, date de son entrée en tout cas dans les environs, passerait aujourd’hui comme le plus fan des fans de Bougouni. Il ravirait même la vedette à Mamadou Blaise Sangaré, président de la CDS et premier acteur du développement de la cité. L’histoire retiendra qu’en marge de tout ce que son parti a fait dans cette commune, il restera dans l’histoire du fait de son étincelant coup qui a consisté à ouvrir une radio, chose qui manquait et que les populations demandaient à cors et à cris. Cette radio, on ne le dira jamais assez, a donné un formidable coup de fouet au décollage socio – culturel de la commune.
Mais seulement beaucoup de nos compatriotes ne savent pas que les politiques maliens en tout cas pour l’essentiel d’entre eux ne sont vraiment forts que lorsqu’ils occupent des fonctions ministérielles et ce n’est pas pour rien que beaucoup de gens se sont surpris de voir le ministre chauffer le coin au point de vouloir en imposer à chacun et à tous. Mais pour le cas de l’espèce, les politiques locaux qui souffriraient d’entre ses mains à chacune de ses descentes en Prado ou en merco se devraient de prendre leur mal en patience. Parce que si le Prof. du Miria pardon de l’Adema quitte le gouvernement, s’est sa nostalgie qui tuerait beaucoup de gens à Bougouni. Alors souffrez qu’il jouisse sérieusement des avantages liés à sa fonction de ministre et après on verra qui aime vraiment Bougouni ou qui est capable de quoi pour Bougouni.
Kamaye Kondo
