Kayes : Deux belles places en construction

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A l’occasion de la pose de la première pierre du barrage de Félou le 30 octobre 2009 par les chefs d’Etats du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie et du Premier ministre de la Guinée, les travaux ont été lancés.

Après un avis d’appel d’offre international, les travaux furent confiés à la Nouvelle société des mines et travaux publics (NSMTP) du Sénégal pour un peu plus d’un milliard Fcfa (1,2 milliards précisément). Le délai d’exécution fut fixé à 10 mois.

Les travaux consistent en l’aménagement des berges du fleuve sur la partie allant du pont de Kayes à la centrale thermique de Papara, sur une longueur de 400 mètres. Au niveau du pont, les autorités régionales ont décidé d’aménager de deux places : la place du Cinquantenaire et la place de l’OMVS.

Ces réalisations contribueront à l’embellissement de la ville qui comme le reste du pays se prépare activement à célébrer les cinquante ans de l’accession du pays à l’Indépendance. En début de semaine, le chantier a reçu la visite du gouverneur de la Région de Kayes, le colonel Mahamadou Maïga. Celui-ci s’est réjoui de l’initiative des chefs d’Etats qui ont décidé de poser ces actes visibles de l’OMVS en plus des gros ouvrages comme les barrages de Manantali au Mali et de Diama au Sénégal.

Le chantier a également reçu la visite du Haut commissaire de l’OMVS, Mohamed Salem Ould Merzoug, qui s’est dit satisfait de l’évolution de travaux qui sont exécuté à 40 % à la date d’aujourd’hui. Sur le chantier du barrage de Félou, Mohamed Salem Ould Merzoug, a rappelé à l’entreprise chinoise, comme à l’entreprise sénégalaise chargée de l’aménagement des berges, l’importance qu’il accorde au respect des délais contractuels. « Nous viendrons régulièrement pour assurer le suivi de proximité afin de maintenir la pression sur les entreprises », a-t-il confié.

 

Sécurité alimentaire

Le schéma de la collecte et du traitement de l’information expliqué aux intervenants

La Commissaire à la sécurité alimentaire, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara a présidé 13 juillet dernier à l’hôtel Laïco El Farouk un atelier de sensibilisation sur les informations engendrées par le dispositif conjoncturel de sécurité alimentaire.

Le coordinateur des donateurs du Programme de restructuration du marché céréalier, Mme Alice Martin Dahirou qui est la représentante du PAM, les représentants d’autres partenaires techniques et financiers ont pris part à la rencontre.

L’organisation de cet atelier traduit l’importance que le Commissariat à la sécurité alimentaire accorde à la dimension conjoncturelle de la sécurité alimentaire.

En raison de plusieurs campagnes agropastorales globalement favorables, les distributions alimentaires gratuites ont été relativement limitées au cours de ces dernières années, a constaté, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara. Mais les acteurs du dispositif n’en restent pas moins vigilants pour détecter et faire face à des difficultés alimentaires localisées.

Comme c’est le cas actuellement dans le Nord du pays qui vit une situation particulièrement difficile en cette période de soudure. Il faut également noter qu’en certaines occasions, le renforcement des banques de céréales ou la mise en œuvre de petits périmètres irrigués villageois est assuré par le programme.

Pour mener ses missions à bien, le Programme de restructuration du marché céréalier s’appuie en grande partie sur son secrétariat technique, l’Office des produits agricoles du Mali (OPAM), le Système d’alerte précoce (SAP) et l’Observatoire du marché agricole (OMA).

 

Nara

Des journées culturelles Modibo Keïta

Dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance, l’Association des femmes ressortissantes de Nara et sympathisants à Bamako (Aferna) regroupées au sein du "Groupe Zeïna" en collaboration avec l’Association pour la mémoire du président Modibo Keïta (Amemok), le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, et l’Association pour le développement du cercle de Nara (Adecna), a organisé les 7 et 8 juillet, à Nara, les journées culturelles consacrées à feu le président Modibo Keïta.

L’événement était placé sous la présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Maïga Sina Damba.

Le choix de Nara pour abriter ces journées n’est pas fortuit. En effet, c’est de ce cercle, plus précisément du village de Guiré qu’est originaire le premier président du Mali indépendant.

Les journées culturelles Modibo Keïta, avaient pour but d’expliquer à la jeunesse de cercle de Nara, qui était le président Modibo Keïta, ses œuvres, mais également faire de lui une source d’inspiration pour la jeune génération, a expliqué la présidente du Groupe Zeïna, Mme Touré Haby Sy.

L’autre objectif recherché par cette démarche était d’informer l’opinion nationale et la diaspora sur les origines du premier président du Mali, et de susciter un élan de patriotisme pour impulser le développement endogène du pays, a expliqué Mme Touré Haby Sy. Les temps forts de ces journées auront été l’organisation d’une conférence-débat sur le thème "le parcours du président Modibo Keïta" et une visite dans sa famille d’origine à Guiré, une localité située à 90 km de la ville de Nara.

 

Mali-Union européenne

3,7 milliards pour l’environnement

Notre pays et l’Union européenne ont signé le 12 juillet dernier, une convention de financement de 3,7 milliards Fcfa pour la mise en œuvre de l’Alliance globale contre le changement climatique. Comme d’autres pays d’Afrique, le Mali est très vulnérable à la variabilité et au changement du climat en raison de contraintes multiples et d’une faible capacité d’adaptation.

Les impacts du changement climatique pourraient se traduire, à terme, par des difficultés d’approvisionnement en eau, l’insécurité alimentaire du fait de la sécheresse et de la désertification, les nouveaux risques sanitaires, les phénomènes climatiques extrêmes et les pressions migratoires.

C’est conscient de ces menaces graves que le Gouvernement de Notre pays et la Délégation de la Commission Européenne ont décidé du lancement dans notre pays du projet intitulé « Alliance globale pour le changement climatique » (AGCC). Dotée d’une enveloppe de 5,6 millions d’euros, soit près de 3,7 milliards Fcfa, la convention de financement a été signée par le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Moctar Ouane et le chef de la Délégation de l’Union Européenne, dans notre pays, Giacomo Durazzo.

L’Union européenne a décidé de lancer une initiative importante et ambitieuse dans le domaine environnemental, appelée l’Alliance globale contre le changement climatique (AGCC).

L’Alliance prévoit un dialogue renforcé, alimentant les discussions autour d’un accord pour l’après 2012 dans le cadre des négociations internationales sur le changement climatique et un soutien concret aux mesures d’adaptation et d’atténuation.

 

Rassemblées par

Boubacar Sankaré   

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