Le ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, en partenariat avec la Mission des Nations unies au Mali, a choisi la ville de Tombouctou, samedi dernier, pour le lancement du Programme conjoint jeunesse et résilience. La cérémonie a regroupé en plus du ministre de la Jeunesse, Me Mamadou Gaoussou Diarra, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, David Gressly, la première Dame du Mali, Mme Kéita Aminata Maïga, et plusieurs personnalités des organisations internationales.
A la suite d’une demande de réhabilitation et de rééquipement du Centre des jeunes de Tombouctou, reçue par la Mission des Nations unies au Mali, celle-ci a décidé, à travers quatre agences des Nations unies (BIT, FAO, Pnud et UNFPA), d’appuyer le gouvernement du Mali à travers un Programme conjoint jeunesse et résilience. Le lancement de ce programme a eu lieu samedi dernier à Tombouctou, après la prospection et l’évaluation des besoins du centre par une mission des Nations unies.
Les interventions du programme concerneront, jusqu’à la fin de 2015, les populations de Mopti, Sevré, Douentza, Gao et Tombouctou, et les Communes III et VI du district de Bamako.
Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra, s’est réjoui du lancement de ce programme qui contribuera à l’amélioration des conditions de vie des jeunes dans ces différentes localités, mais aussi à la restauration de la paix et de la stabilité. Il a remercié les Nations unies pour leur engagement aux côtés de la jeunesse malienne.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, David Gressly, a précisé que le choix de Tombouctou se justifie par le fait que la ville a été le théâtre de multiples exactions lors de l’occupation par les groupes armés. Il a réitéré l’engagement des Nations unies à accompagner le Mali dans la restauration de la paix et de la stabilité tout en espérant que le dialogue engagé à Alger se poursuive de manière constructive et inclusive pour aboutir à un accord de paix global et durable.
La première Dame du Mali, Mme Kéita Aminata Maïga, a profité de l’occasion pour apporter son soutien aux mères des enfants souffrant de malnutrition à l’hôpital de Tombouctou. Elle a visité quelques-uns des sites culturels les plus emblématiques de la ville dont la mosquée de Djingareyber, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Au Centre Ahmed Baba, où les activités reprennent progressivement malgré des difficultés matérielles, l’épouse du chef de l’Etat a contemplé une collection de manuscrits montrant toute la richesse du patrimoine documentaire du Mali.
Youssouf Coulibaly