Les partenaires du Mali entendent mettre le paquet en améliorant durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des groupes vulnérables au niveau des cercles de Nara et Nioro du Sahel, en favorisant l’accès aux facteurs de production, des technologies et des marchés et en renforçant les capacités des acteurs locaux dans la prise en charge de la sécurité alimentaire dans le développement local. C’est ce qui ressort des travaux de la 2ème réunion du comité de pilotage et d’orientation du programme conjoint de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans cette localité. C’était le mardi dernier au CICB.
Dans son allocution, le représentant de l’ambassadeur de Belgique au Mali, Luc RISCH, au nom de tous les partenaires dira que le programme innovant multi secteurs et multi acteurs du FBSA, (Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire), initié par la Belgique, a pour objectif principal de s’attaquer aux causes structurelles de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle sous différents angles, au niveau de deux cercles de Nara et Nioro du Sahel, à travers des interventions complémentaires mises en œuvre de façon concertée et cohérente par plusieurs acteurs.
A en croire toujours M. RISCH, le projet vise surtout à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des groupes vulnérables au niveau des deux cercles tout en favorisant leur accès aux facteurs de production de technologies et des marchés et en renforçant les capacités des acteurs locaux dans la prise en charge de la sécurité alimentaire dans le développement local.
Enfin, le représentant de l’ambassadeur de la Belgique a estimé que pour la réussite du programme, une forte implication est attendue non seulement auprès de tous les partenaires qui travaillent en synergie mais aussi des bénéficiaires du programme.
De son côté, le commissaire à la sécurité alimentaire, Cheick Sidiya Diaby a d’abord rappelé toute l’importance de cette journée d’échanges, avant d’ajouter qu’elle va servir sans nul doute de pont pour faire le point des rapports d’activités et financiers au cours de la première année du programme et de dresser le plan d’action 2013-2014. En plus, il se dit convaincu que cette rencontre fera l’objet d’échanges fructueux entre les partenaires d’exécutions, les bénéficiaires, les commanditaires et les bailleurs du programme en vue de lever le défi qui se pose à notre nation dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans nos communes respectives.
En outre, M. Diaby a déploré des perturbations liées à la crise socio politique et à l’occupation de notre pays par les terroristes qui ont retardé le déroulement effectif du projet.
« Compte tenu, de ces désagréments, il a été jugé nécessaire de le rallonger de six mois afin de permettre aux Organisations partenaires d’exécuter convenablement leur programme annuel », a-t-il précisé.
Cependant, il faut rappeler que le montant de ce programme d’une durée de 5 ans, s’élève à 15 millions d’euro, soit un peu plus de 10 milliards de nos francs, financé à majeure partie par la Belgique.
Dra Dembélé