Koutiala, Koulé Djakan, capitale du Miniankala et de l’or blanc, commune de plein exercice depuis de longues dates. Mais quelle désolation aujourd’hui !
Monsieur le maire et son personnel, en location dans un bâtiment délabré de la fondation à la toiture en passant par les murs, des frais de location mal payés et même impayés, on peut dire, depuis de longues périodes, bennes, voitures, motos, vélos dans un désordre occupant une petite cour au milieu de laquelle flotte le drapeau national et quel drapeau de part ses couleurs transformées par les intempéries. Quelle désolation !
L’hôtel de ville presque invisible à cause des vendeuses de beignets, installées à
Marché de poisson sur le goudron à un pas du pont Patrice Lumumba, quelle saleté, avec cette eau nauséabonde qui suinte des sacs de poissons. Ces écailles, paniers, vieux sacs, hachettes, etc., partout jetés. Quelle désolation !
Quelle tribune où sont clamés nos grands discours de politiciens ! Les expressions " Préfecture de Koutiala ", écrites sur une pancarte enrouillée démontrent comment les édifices publics sont gérés chez nous au Miniankala. Faites y un tour, vous verrez. Quelle désolation !
Assainissement ? N’en parlons pas. Civisme ? Trop pour nous. Changement de mentalité ? Loin de nous cet esprit.
Nous attendons le gouvernement pour sortir de terre un nouveau cadre de vie, même si des panneaux publicitaires sont partout plantés avec comme slogan, Koutiala à la recherche d’un nouveau cadre de vie. Quelle désolation !
Population de Koutiala, amis de Koutiala ayant déjà beaucoup fait pour Koutiala, responsables de Koutiala, dont le seul souci est d’obtenir des voix électorales, par pitié, donnez-vous la main pour que ce nouveau cadre de vie souhaité par tous, voie le jour. Sinon, quelle grande désolation !
Cheick Sala Sako, ressortissant de Koutiala