Après chaque pluie torrentielle, les usagers sont confrontés à des difficultés de mobilité dans la cité sans oublier les soucis pour la réparation des dégâts matériels.
Après les vagues de chaleur, la pluie a fait son retour dans la plupart des localités de notre pays. Elle marque ainsi le début de la saison agricole. Une aubaine pour les paysans qui espèrent voir grandir et fleurir les plantes, et légumes de leurs plantations. Pourtant, les grosses gouttes de pluie sont souvent à l’origine de nombreuses angoisses pour certaines populations. Elles font planer chaque année, des spectres d’inondations et de catastrophes qui peuvent frapper sans prévenir.
Un petit tour dans quelques rues de la Cité des balanzans, sous un ciel nuageux, suffit à prendre conscience du mauvais état des routes après les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville en ce mois de juillet. Les caniveaux remplis d’eau et de déchets divers, les chemins transformés en torrents de boues et les monstrueuses ornières témoignent de l’impact des déluges de ces derniers temps. Un véritable calvaire pour les Ségoviens.
Au quartier Angoulême, la jeune Aminata tente désespérément de se frayer un chemin. Après quelques secondes de réflexion, elle décide finalement de rebrousser chemin pour ne pas glisser sur de la boue ou se faire salir par les innombrables flaques d’eau qui règnent en maître sur le chemin. Après avoir assisté à cet épisode, nous prenons la direction du quartier Médine. Ici, la cour de la mosquée et les espaces d’ablution sont sous les eaux. Bakary Fofana, un habitant du quartier Missira, souligne que les eaux stagnantes peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Au marché château de Ségou, la pluie du jour n’a pas du tout été tendre avec les conducteurs de tricycles. Ce matin, Alou Sidibé et ses collègues ont été délogés du parking par les eaux de pluie qui ont envahi l’espace. «Quand il pleut à Ségou, il est difficile de circuler. Les eaux sont partout. Hormis les routes bitumées, ceux des communes sont impraticables. Regardez vous-même l’état des caniveaux, ils n’ont pas été curés depuis l’année dernière. Si cela avait été fait, nous ne devrions pas être sous l’eau», assène Alou Sidibé.
L’horloge affiche 17h lorsque nous arrivons à Pelengana, une commune périphérique de la ville de Ségou. Ici, les routes jouent aussi le rôle de poubelle. Des déchets ménagers posés çà et là, des flaques d’eau stagnantes se caractérisant par leur couleur rougeâtre, des marées de couleur verdâtre nous accueillent. Nous sommes ahuris devant ce décor. A certains endroits, la circulation est presque impossible en raison des eaux usées.
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