Le mercredi 29 janvier, les travailleurs des services de santé dans la région de Gao, notamment à Gao-ville, Ansongo, Bourem et Ménaka, ont déclenché une grève de 72 heures qui s’est achevée le vendredi 31 janvier à minuit. Le mobile de cette grève, c’est l’exigence posée par les grévistes d’obtenir le paiement immédiat d’une prime de 250.000 Fcfa.
Avec la fin de l’occupation desdites localités par les djihadistes, le Gouvernement a décidé d’attribuer une prime de 250.000 Fcfa aux travailleurs de la santé qui avaient fui, afin de les encourager à regagner leurs postes dans les zones jadis occupées. Or, il se trouve que d’autres travailleurs étaient restés sur place et ont par conséquent subi toutes les brimades possibles. Mais ceux-ci n’ont pas bénéficié de la prime de 250.000 Fcfa.
Cette situation d’inégalité est la cause de la grève de 72 heures qui s’est achevée vendredi soir. Les personnels de santé exigent que cette prime soit attribuée à eux tous et affirment que s’ils n’obtiennent pas rapidement satisfaction, ils déclencheront une nouvelle grève, cette fois-ci illimitée.
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