Se battre dans les règles de l’art démocratique en vue de sortir leur terroir du ‘‘sous développement’’ dans lequel ils le disent être. C’est l’objectif que se sont fixés des ressortissants de la région de Kayes désormais réunis au sein d’un regroupement appelé FARK : Front d’actions pour la Région de Kayes.
Il ne s’agit pas pour eux de prendre des armes, mais de mener un combat noble à travers différentes activités de sensibilisation et de conscientisation de la population kayésienne sur les enjeux et défis de développement de cette localité du Mali. Pour ce faire, un premier forum est attendu ce samedi 23 décembre dans la cité des rails.
Première grande activité du FARK, ce forum, a-t-on appris, a pour thème principal ‘‘Problématique de développement de la région de Kayes, l’impact des Mines et l’accessibilité de la région’’. Ce forum sera animé par des experts dans le domaine de la décentralisation !
Autre cause pour laquelle le FARK ambitionne de se battre est le démarrage du train voyageur qui a disparu des rails du Mali il y a très longtemps. Ensuite, nous confie-t-on, viendra le combat pour les infrastructures dans la région de Kayes, hôpitaux et routes. Au sein du FARK, l’on veut aussi identifier les ressources de la région de Kayes et avoir une idée sur leur gestion.
Avec une commission statutaire et un comité de pilotage déjà mis en place, le FARK se lance désormais dans ce combat pacifique. Il (le FARK) se manifeste en tant qu’une entité et regroupe déjà plus d’une cinquantaine d’associations provenant de l’ensemble des sept cercles de la région de Kayes que sont Bafoulabé, Diéma, Kayes, Kéniéba, Kita, Nioro du Sahel et Yélimané. Le bureau FARK de la diaspora malienne en France est en place depuis le 16 décembre dernier.
A noter que le FARK (Front d’actions pour la Région de Kayes) est né ‘‘FARK (Front pour l’autonomie de la Région de Kayes). Le changement apporté se trouve au niveau des mots ‘‘Autonomie’’ et ‘‘Actions’’ : ‘‘Au départ c’était le front pour l’autonomie (développement) de la région de Kayes. Après plusieurs mois de sensibilisations, des inquiétudes on été soulevées sur la question du nom et par souci légitimité et pour montrer notre bonne foi à rester républicain, nous avons remplacé ‘‘Autonomie’’ par ‘‘Actions’’, nous explique M. Mamedy Dramé, responsable du FARK, cette association qui a fait sa genèse en septembre dernier !
D. keita
Yububané, FARK ne veut pas un Kayes indépendant. L’idée est d’employer une autre manière de construire le Mali km2 par km2 en commençant quelque part
Yugubané
C’est du communautarisme et du regionalisme, c’est tres dangereux pour la Republique et son existence.
Kinguiranke, pourquoi vous ne positivez pas ce communautarisme et ce régionalisme comme vous le dites? Est ce que tout le monde doit s’assoir et croiser les bras pour attendre tout de l’état ou des gouvernants? Quoi de mal à apporter sa petite pierre pour la construction de sa patrie où que tu commences?
Allô Honorable Prof Kalilou OUATTARA, il faut activer le Forum des Ressortissants de Sikasso que tu avait crée. Il faut dès à présent convoquer une Assemblée Générale des Sikassois pour des assises.
Bonne initiative, je pense que le sort du Mali est dans ce genre de regroupement et les différentes localités devraient prendre l’exemple sur ce front qu’il soit d’autonomie ou d’actions peu importe. Le constat est que l’état central est défaillant et nous n’avons pas le droit de laisser un état défaillant décider du sort de nos enfants car ces mêmes dirigeants se partagent entre eux tous les privilèges et protègent bien leurs enfants en les inscrivant dans les grandes écoles au détriment des nôtres. Nous avons le devoir de protéger les nôtres et le contexte déterminera comment il faut procéder, mais ne soyons pas hypocrites si prendre des armes est la seule alternative que nous est ouverte pour être écoutée pourquoi pas! bà nièga nébè nki ni kè, traduction “la chèvre peut mordre…”
Voilà une démarche noble et républicaine. C’est ainsi, que les salopards de Touaregs devaient agir. Ils avaient justifiés leur lutte par le manque de développement de leur région, or au Mali, presque toutes les régions sont logées à la même enseigne. Aucune en dehors de celles de Bamako, Ségou et Sikasso, ne répondent pas à l’indice de développement exigé pour une évolution. Les Kidalois devaient simplement axer leur lutte sur ce point, c’est à dire le développement, plutôt que de prendre les armes. Cela signifie dès lors, qu’ils avaient un agenda caché, qui est celui de s’affranchir de l’autorité du pouvoir central sur leur région. Mais attention, les problèmes commencent toujours par ces sortes de révendications gentilles, calmes et paisibles, qui finissent souvent par la prise des armes, lorsque le gouvernement ne remplit pas ses engagements. Les Kidalois eux, n’avaient pas commencés par ça. Ils ont directement pris les armes pour attaquer l’état. La suite est connue, une guerre larvée, qui se poursuit jusqu’à ce jour. Les révendications doivent être légitimes, et les populations doivent rester dans la légalité la plus absolue pour mieux discuter avec le pouvoir autour de leur préoccupations. Il se trouve que parfois, l’état a la tête dure, il promet, mais n’agit pas. Et c’est de là, que partent les problèmes. Kayes ne revendique pas seulement les rails, ils exigent beaucoup d’autres choses, qui leur avaient été promises et non réalisées. Si l’état ne réagit maintenant, ce serait au tour des autres régions de s’immiscer dans la brèche elles aussi. C’est la survenue d’une telle perspective, que devait éviter le pouvoir faillit d’IBK, sinon le pays tout entier risque de s’embraser.
Il serait dommage que les revendications ne se focalisent que sur le redémarrage du train voyageur… Ce serait ignorer les difficultés à se déplacer à l’intérieur même de la Région de Kayes, c’est à dire dans les zones rurales entre villages, et de villages à Chefs lieux administratifs.
Si l’ETAT voulait bien mettre à la disposition des populations, un système de transport public reliant toutes les Communes de la Région, entre elles. Ce serait une bonne chose… ! Mais bon, pour certains…, émettre ces idées là, parait comme farfelu…, quand on sait que l’ETAT Malien comme d’habitude répond à toute revendication qui réclame le progrès…, qu’il n’a pas ces moyens là… !
Aussi vous aurez remarqué, la plupart des migrants de la région sont ou analphabètes ou illettrés. Ce qui signifie que les enfants, les jeunes, ou ne vont pas à l’école ou abandonnent l’école avant d’avoir une qualification requise en quoi que ce soit ( je l’ai fait et je n’en suis pas fier aujourd’hui )…, obsédés par l’idée d’émigrer…
Il faudrait une campagne de sensibilisation auprès des Parents d’élèves, sur l’intérêt d’aller à l’école, de suivre une formation qualifiante pour l’avenir, d’apprendre un métier pour l’avenir…
Il faudrait des Lycées non seulement dans chaque Chef lieu de Cercle, mais il faudrait un Lycée dans chaque Chef lieu d’Arrondissement. Et une Université à Kayes-Ville. C’est pas trop demander… !
très bonnes idées.
BAMAKE, 100% d’accord avec cette analyse, c’est la base fondamentale de tout développement.
Le premier combat dans ce pays doit être la mise à niveau de l’école et le reste suivra tout seul.
Bravo ! Bientôt le front pour le salut du DABANANI mais d’ici là j’irai militer dans le FARK. On est Républicain mais pourquoi ne pas prendre les armes ? Ne pas prendre les armes au MALI, c’est courir le risque de se faire tuer par des bâtards qui ne seront jamais inquiétés.
VIVE LE FARK !!!
À BAS LE MALI D’IBK !!!
VIVEMENT L’INDÉPENDANCE DE KAYES !!!
Le MNLA est prié de mettre KIDAL et ses ressources dans son derrière, personne n’ira les chercher. Vaut mieux la fin du MALI que de vivre avec des assassins à tes crochets.
😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀
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