Avec une poignée de jeunes à sa solde, le GIE « Echos du Nord » tente de déstabiliser le maire, Mme Seck Oumou Sall, en l’opposant aux populations.
Et comme si cela ne suffisait pas, une pétition circule, déjà, sous les boubous. Objectif : mettre, davantage, la pression sur le maire. Afin qu’elle revienne sur sa décision.
A l’origine de ce bras de fer, l’annulation par le maire du marché de la gestion de l’adduction d’eau de la ville. Adjugé au GIE « Echos du Nord », dans des conditions jugées irrégulières, le marché a été annulé par le maire. Ce, pour plusieurs raisons.
D’abord, le GIE « Echos du Nord » n’est pas en règle avec le fisc : il ne dispose pas d’un quitus fiscal. Ce qui l’empêcherait, d’office, de postuler. Ensuite, le prix du m3 d’eau proposé par « Echos du Nord » est plus cher que celui proposé par son concurrent. Il est de 325 FCFA le m3 contre 275 FCFA pour son concurrent, Til Gaz.
Enfin, le GIE « Echos du Nord », pour pouvoir remporter le marché, a fait siéger au sein de la commission de dépouillement ses promoteurs : Sory Touré et Abba Sangho, respectivement technicien et caissier du comité de gestion sortant.
C’est pour toutes ces raisons que le maire, Mme Seck Oumou Sall, a décidé d’annuler le marché. Avant de lancer un nouvel appel d’offres.
Du coup, le GIE « Echos du Nord » refuse d’y participer. Et ce qui devrait arriver, arriva : le marché de la gestion de l’adduction d’eau est attribué à Til Gaz, qui présente la meilleure offre. Du moins, si l’on en croit la commission de dépouillement.
C’est après plusieurs années de gestion calamiteuse qu’une décision a été prise par les plus hautes autorités de notre pays. Afin de changer les comités de gestion.
Il s’agit, notamment, des décrets n°02 -313et 02 -314 de juin 2002, fixant les compétences de l’Etat transférées aux communes, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique urbaine et rurale.
En clair, la décision de changer les comités de gestion des adductions d’eau des communes urbaines n’est pas une décision de Mme Seck Oumou Sall ; mais une décision du gouvernement.
Accusé de tous les péchés d’Israël, le maire de Goundam se dit sereine. Mais surtout, déterminée à poursuivre ses efforts dans la modernisation de la ville.
Mais ce que le GIE « Echos du Nord » et ses « Moudjahidines » oublient ou feignent d’oublier, Mme Seck Oumou Sall est un albinos noir : aucune attaque ne peut l’atteindre. Même avec des « missiles » invisibles.
Oumar Babi