La Commune rurale de Gargando est située dans la partie ouest du cercle de Goundam. Elle couvre une superficie de 15.000 km2. Elle est située en zone exondée du fait de la rareté des pâturages, de l’assèchement et l’ensablement des mares temporaires. Les eaux de ruissellement sur les grandes surfaces argileuses et latéritiques alimentent un grand nombre de mares et de cuvettes temporaires, dont les plus importantes sont les mares de Aghemi, Bajakhari, Tacharéne, N’godri, Amascor. Ce sont des mares de grande envergure, toutefois, la durée de rétention de l’eau reste très réduite du fait de l’ensablement.
De part sa position centrale sur les grands axes de transhumance permettant d’accéder aux lacs Faguibine, Télé, Horo et Faty et aux bourgoutières du Macina, et de part la qualité de ses terres salées, le terroir de Gargando est une zone de transit. Mais également c’est un espace de concentration pour de nombreux éleveurs transhumants de la zone (Peuhl du Thioki, Dialloubé, Boya, les communautés Kel Intazoult, Hel Issa).
Généralement, en ces périodes des mois de mai et juin, les animaux du cercle traversent des moments très difficiles, du fait du manque d’eau et de pâturages. Beaucoup d’animaux déjà faméliques meurent dans les lacs, les mares, un peu partout dans la brousse. C’est dans ce contexte peu reluisant qu’est survenue la grande pluie dans la nuit du dimanche au lundi avec une hauteur de pluie de 80 mm.
Au niveau de la mare d’Amrouch, la pluie après un vent très violent a surpris des troupeaux d’animaux en train de brouter les jeunes pousses d’herbes. Selon les éleveurs, la pluie est tombée avec une intensité très forte piégeant ainsi des centaines d’animaux qui étaient en pâturage. Après la forte pluie, les eaux de ruissellement se sont déversées avec force dans la mare balayant les troupeaux d’animaux qui y étaient massés à cause de leur faiblesse. Ces animaux très affaiblis, transits par la fraicheur causée par la pluie et piégés par la boue et l’eau de ruissellement ont été simplement noyés dans la mare en très grand nombre. Certaines familles ont perdu du coup la totalité de leurs troupeaux. Ainsi 816 têtes d’ovins et caprins morts ont été dénombrés dans la mare et aux alentours.
A Bajakary et à Makadougou c’est le même constat, les dégâts sont identiques, sauf que 59 têtes de bovins et 711 ovins et caprins ont péri et les cadavres d’animaux étaient éparpillés un peu partout dans la nature. La mission locale composée du chef service élevage et celui de la production animale, du maire de la Commune rurale de Gargando a constaté l’envergure des dégâts et porté la nouvelle aux autorités.
Almahadi A. TOURÉ
AMAP-Goundam
Je pense que le problème étant détecté il va falloir y remédier rapidement. En fabriquant des coins d’eaux pour les animaux et surtout de veiller sur eux pendant ces temps précis.
DES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES IL YEN A AU MALI EN GRAND NOMBRE, CES PROBLEMES BIEN REPERTORIES PERMETTRONS AUX INTERESSES ETUDIANTS ET CHERCHEURS MEME LES PROFESSIONELS DE LA DIASPORA PEUVENT APPORTER DE BONNES CONTRIBUTIONS ET SOLUTIONS…. PAR EXAMPLE CREUSER DES BASSES CUVETTES DE RETENUE D EAU ET DE HAUTES PLACES POUR ENCLOS… CE PROBLEME PARRAIT IL EST RECURENT AU NORDMALI MEME LES HUMAINS PERDENT VIE….
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